Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


La région de Québec aux frontières du plein emploi

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 septembre 2006 1 commentaire

Dire que « dans mon temps », au sortir de l’université dans le milieu des années 80, il y avait en moyenne un emploi disponible pour 180 postulants – j’exagère à peine! ;-)

Sans vouloir être trop pessimiste, la question demeure d’actualité au sein des groupes qui défendent les droits des personnes vivant la pauvreté au quotidien: jusqu’à quel point ces nouveaux emplois sont bien rémunérés et stables?

Source: Pierre Couture, Le Soleil, 24 septembre 2006.

Avec un taux de chômage de 4,7 % et un taux de croissance annuel de près de 4 %, la région de Québec affiche l’une des économies les plus florissantes au pays, flirtant même avec les villes de l’Ouest.

En juillet, le taux de sans-emploi est même descendu à Québec sous la barre des 4 %, à 3,9 %. À ce rythme, c’est presque le plein emploi, dit-on chez Emploi-Québec.

Une situation qui tranche avec celle observée à l’autre bout de la 20, alors que le taux de chômage dans la métropole s’élève à 8,3 %.

Dans ce contexte, pas étonnant que certains employeurs ont mal à recruter des forces vives. « C’est serré dans tous les secteurs et cette situation devrait perdurer au cours des prochaines années », prévient Michel Gingras d’Emploi-Québec.

Voir aussi ce billet.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie.


Un commentaire

  1. Cindy Paradis

    6 octobre 2007 à 18 h 19

    Bonjour,
    Je suis Québécoise et suis revenue à Québec en janvier 2007 après avoir passé près de 10 ans en France. J’ai des études universitaires en lettres modernes acquises en France et au Québec qui font que j’ai un peu plus que le baccalauréat et de l’expérience en bibliothèque et rédaction. Mais voilà, depuis mon arrivée, je ne trouve pas d’emploi. J’ai essayé dans les bibliothèques, j’ai postulé sur des emplois en communication, en rédaction, des emplois d’enseignantes au Cégep et envoyé plusieurs cv dans près d’une d’entreprises diverses souvent rattachées à la culture. Soit on me dit que je suis surqualifiée, soit on me dit que je n’ai pas le petit diplôme pour travailler en bibliothèque ou que je n’ai pas un diplôme ciblé en communication.

    Le plein emploi à Québec je n’y crois pas, c’est un leurre. Les emplois publiés sur Emploi-Québec sont rarement de niveau universitaire. On cherche secrétaires, commis aux commandes, manoeuvres, préposé de beignerie, etc. Le site est de plus envahi par les agences de placement qui offre essentiellement des emplois de secrétaires et d’adjoints administratif.
    Sur Monster, c’est encore pire, on retrouve des pages entières d’offres pour les Forces canadiennes. Ce n’est pas la première fois que je lis un article sur le « plein-emploi » à Québec, mais avez-vous bien regardé le niveau de ces emlois ?

    Ai-je dépensé 25000$ à l’université en prêts étudiants pour rien ? Présentement je suis réduite à accepter un emploi à 10$ l’heure à faire de la numérisation. Je ne m’attends pas à faire 50$ l’heure, mais j’aimerais bien avoir mieux qu’un emploi d’adolescent.

    Si vous avez des suggestions, faites m’en part, car j’ai épuisé toutes les possibilités. Merci

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