Dire que « dans mon temps », au sortir de l’université dans le milieu des années 80, il y avait en moyenne un emploi disponible pour 180 postulants – j’exagère à peine! ;-)
Sans vouloir être trop pessimiste, la question demeure d’actualité au sein des groupes qui défendent les droits des personnes vivant la pauvreté au quotidien: jusqu’à quel point ces nouveaux emplois sont bien rémunérés et stables?
Source: Pierre Couture, Le Soleil, 24 septembre 2006.
Avec un taux de chômage de 4,7 % et un taux de croissance annuel de près de 4 %, la région de Québec affiche l’une des économies les plus florissantes au pays, flirtant même avec les villes de l’Ouest.
En juillet, le taux de sans-emploi est même descendu à Québec sous la barre des 4 %, à 3,9 %. À ce rythme, c’est presque le plein emploi, dit-on chez Emploi-Québec.
Une situation qui tranche avec celle observée à l’autre bout de la 20, alors que le taux de chômage dans la métropole s’élève à 8,3 %.
Dans ce contexte, pas étonnant que certains employeurs ont mal à recruter des forces vives. « C’est serré dans tous les secteurs et cette situation devrait perdurer au cours des prochaines années », prévient Michel Gingras d’Emploi-Québec.
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