La photo ci-haut témoigne des derniers moments d’existence de la façade de l’église qui avait pignon sur rue, côte d’Abraham: tout le patro Saint-Vincent-de-Paul sera finalement démoli.
L’histoire se répète donc, à l’exemple du Saint-Patrick (sur Grande-Allée), il y a quelques années…
La façade de l’église Saint-Vincent-de-Paul ne sera plus (Source: Radio-Canada Québec, 4 octobre 2006.)
Le promoteur immobilier qui veut construire un hôtel à la place de l’ancienne église Saint-Vincent-de-Paul entend démolir la façade qu’il juge trop délabrée et dangereuse. (…)
4 octobre 2006 à 11 h 36
Après s’être cassés le c% »!& pour protéger la façade, ils vont la détruire! Remarquez, je la trouve tout à fait quelconque cette façade, alors ce n’est pas moi qui vais pleurer. C’est tout de même de la grosse nouvelle, puisque ça implique un début des travaux imminent.
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4 octobre 2006 à 12 h 04
» Je la trouve tout à fait quelconque cette façade, alors ce n’est pas moi qui vais pleurer « .
Et bien moi oui :-(((
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4 octobre 2006 à 12 h 37
Sérieusement, je me demande comment ils auraient pu construire un hôtel au côté d’une façade aussi délabrée qui n’est même pas capable de se tenir elle-même.
Si la façade avait été bien entretenue au fil des années, il aurait été possible de faire quelque chose d’harmonieux avec ça, mais là, ce serait difficile à réaliser en plus des surplus de coûts de construction que ça engendrerait.
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4 octobre 2006 à 12 h 54
La façade de l’ancien cinéma aujourd’hui intégré au théatre de la Bordée sur la rue Saint-Joseph était beaucoup plus délabrée que la façade de l’église St-Vincent-de-Paul. Même si la qualité architecturale de l’église n’était pas exceptionnelle, c’eut été intéressant de conserver au moins une trace de ce qui a quand même été le coeur vivant d’un quartier pendant des décennies. Et puis ça aurait permis de conserver un peu de pierre dans notre paysage… une texture qui se perd.
Bref, c’est dommage.
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4 octobre 2006 à 13 h 28
Pour conserver la facade il aurait fallu que la ville exerce un leadership beaucoup plus grand ; et je ne parle pas d’une réglementation stupide FORCANT le developpeur a le faire.
Car si la ville ne sait pas ou elle s’en va (un plan d’ensemble , une intégration) , comment voulez-vous que le constructeur le sache et l’assume ??? ??? ??? ???
J’aurais aimé voir des propositions, des maquettes montrant les possibilités, avant de faire mon ch-oix, mais rien n’est venu..!
On sera toujours dans le doute: » peut-être bien que c’était la seule décision possible… mais peut-ëtre bien que non!
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4 octobre 2006 à 14 h 40
Évidemment, c’est maintenant qu’ils le disent ! Comme si les ingénieurs n’avaient pas pris le temps d’évaluer avant d’autoriser la destruction partielle de l’édifice ?
Le promoteur avait un sacré pouvoir dans la situation… Soit la Ville lui permettait de détruire et de faire du prémaché, soit il se retirait et alors la ville gagnait la responsabilité de se débrouiller pour que le mur reste debout.
Dans les années 80, les propriétaires du quartier recevaient des subventions pour rénover les façades…
C’est vrai que cette façade n’est pas celle du château Frontenac*. À force de détruire le patrimoine, de construire sans tenir compte de l’existant et surtout de construire sans la volonté d’améliorer le capital architectural, on va garder un centre-ville Disneyland ceinturé de fast-food architecturaux à l’image du Royal Palace qui parasitent la beauté de notre ville.
Qu’est ce qu’il resterait des façades de la rue St-Joseph si ce promoteur y avait investi ?
*Quoique.
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4 octobre 2006 à 15 h 42
Sans être un chef-d’oeuvre, cette façade méritait d’être conservée, surtout qu’elle risque d’être remplacée par une abomination à la sauce kitsch, comme on les aime tellement à Québec, style faux petit château. Les promoteurs se contrefoutent du patrimoine existant et il est courant qu’ils négligent l’entretien des bâtiments historiques qu’ils possèdent, les laissant se dégrader jusqu’au moment où la sécurité des lieux est invoquée pour qu’on leur permette de tout raser. Nous allons la regretter cette façade…
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4 octobre 2006 à 21 h 05
Je penche assez du côté de l’opinion de Sly.
On peut raser une partie du passé, place à la modernité. Mais on peut en garder ne serait-ce qu’une effigie, à la condition de remplacer le reste par quelque chose de moderne et non pas un simulacre de passé. C’est bien beau harmoniser mais conservons le « vrai vieux » et construisons du « vrai moderne »…
Ceci dit, il faudrait que je revois les esquisses proposées pour cet hôtel, question de me rafraîchir la mémoire et me faire une opinion plus définitive.
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4 octobre 2006 à 21 h 24
Pour répondre à Nicolas Tremblay, il existe pourtant plusieurs exemples de récupération de facades délabrées à Québec qui ont été restaurées de façon magistrale sur des constructions neuves : que l’on pense aux trois ruines qui voisinaient l’Hôtel-Dieu et qui sont intégrées aujourd’hui à un édifice neuf; le centre d’interprétation de Place Royale; plusieurs bâtiments du projet Méduse de la côte d’Abraham (vous souvenez-vous de quoi elles avaient l’air avant?? Finies, oui!).
Ces facades étaient bien plus délabrées que celle de l’église Saint-Vincent-de-Paul. Je suis persuadé que le promoteur fait des pressions sur la ville pour économiser sur les coûts d’une telle restauration. La ville ne semble pas avoir donné beaucoup de résistance dans ce dossier là.
Et puis, le patrimoine, ce n’est pas seulement les bâtiments historiques. C’est tout ce qui témoigne du riche passé d’un quartier et qui possède un tant soit peu d’élégance et qui nous rappelle la vie qui a déjà eu lieu à un endroit aujourd’hui bien différent.
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4 octobre 2006 à 21 h 41
Dommage qu’on démolisse cette façade pour constuire un autre édifice de type « cube » qui sera démodé dans 20 ans…
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4 octobre 2006 à 23 h 52
… »La ville ne semble pas avoir donné beaucoup de résistance dans ce dossier là…. »(artbyte)
Je persiste a dire que que ce n’est pas le rôle du promoteur « d’assumer » le st-Vincent de Paul mais bien a la ville de Québec d’assumer le ch-oix de le garder ou non.(et de le mettre en valeur)
c’est beaucoup, Beaucoup, BEAUCOUP trop complexe et massif pour un hotelier d’assumer un tel chantier!
« ok, la ville pourrait forcer le promoteur a engager disons Foster a Londres pour résoudre cette complexité mais le constructeur est-il intéressé a payer les 40 millions que Foster demanderait? »
Je ne crois pas alors:
1-Soit le promoteur se plie aux exigences de la ville et avec ses faibles moyens crée une horreur insignifiante
2-Soit le promoteur se libere de ce carcan et c’est la ville qui assume
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5 octobre 2006 à 08 h 20
Ne pourrait-on pas y aller d’un compromis intéressant en réutilisant les pierres de l’église dans le nouveau projet… Je ne sais pas comment ça pourrait être fait, mais ça aurait au moins le mérite de recycler quelques matériaux!
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7 octobre 2006 à 14 h 19
… » il existe pourtant plusieurs exemples de récupération de facades délabrées à Québec qui ont été restaurées de façon magistrale sur des constructions neuves : que l’on pense aux trois ruines qui voisinaient l’Hôtel-Dieu et qui sont intégrées aujourd’hui … » (artbyte)
Hum..Hum…ca me parait pas aussi évident!(surtout quand on dit; « De facon magistrale »)
Je regardais l’intérieur de l’une de ces 3 maisons restaurés:
Toute la maison en son entier ne sert qu’a contenir un escalier de service…et c’est tout!
C’est a dire que rien n’est vraiment récupérable dans les espaces intérieurs.
C’est une situation « limite » comme dans le cas du Saint Vincent de Paul ou il n’y pas de solution « évidente » et parfaite.
On aurait pu tout aussi bien cho-isir de raser ces 3 maisons mais de faire appel a un Luc Nopppen pour rebatir un batiment neuf mais intégré comme il a su si bien le faire ds le cas Place Royale(musée de Place Royale)
La solution aurait été tout aussi bonne selon moi
Il faut reconnaitre qu’il y a des situations qui sont problématiques et qu’il n’y aura jamais de solutions parfaites; le St-Vincent en est un!
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7 octobre 2006 à 14 h 42
Si la ville veut récupérer le St-Vincent a des fins patrimoniales;
qu’elle le prenne a sa charge!
Qu,elle récupere une parcelle du lot;il restera suffisemment d’espace au promoteur pour son projet.
C’est pas le role du promoteur de faire de l’urbanisme patrimonial
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8 octobre 2006 à 11 h 04
Il fallait s,y attendre, demander à un promoteur de garder un bâtiment, voir au moins la façade de l’église, non pas question, ce fut bien orchestré pour pouvoir mener le projet à un projet sans l’église. Par ailleurs un projet qui change mille fois ce n’est pas bon signe, ca démontre que ca ne tient pas debout, que les architectes font n’importe quoi et qu’ils s’en foutent. C’est quand même un site très prestigieux et je ne comprend pas pourquoi la ville n’a pas exigé un projet de qualité, fait par ceux qui ont du talent pour le faire…
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