Source: Jean-François Néron Le Soleil, 3 octobre 2006
Le viaduc du boulevard Charest, qui enjambe du Vallon, ne présente aucun risque, selon le ministère des Transports. N’empêche, il pourrait être reconstruit d’ici cinq ans.
C’est ce que garantit le sous-ministre adjoint aux Transports pour la région de Québec et l’est de la province, Jean-Louis Loranger. Il répondait ainsi à un article paru hier dans Le Soleil sur les signes de vieillissement prématuré de l’échangeur du Vallon-Charest. Une conclusion tirée d’une étude datant de 2004. On y soulignait aussi l’urgence d’agir d’ici 2014.
« Nos rapports nous disent qu’il est sécuritaire pour 10 ans », rétorque M. Loranger. Malgré cela, le ministre des Transports, Michel Després, a peut-être bien mis la table pour devancer la construction d’un nouveau viaduc. En effet, il a demandé à son ministère une étude sur l’élargissement possible de du Vallon pour y implanter une voie réservée aux autobus.
« Si on arrive avec un projet global qui intègre d’autres caractéristiques comme l’aménagement d’une voie réservée, une construction pourrait bien se faire dans un horizon de cinq ans », suggère le sous-ministre.
Voir aussi billet précédent.
4 octobre 2006 à 11 h 12
Comme je disais y a pas si longtemps, le Plan de Transport de l’agglomération de Québec, qu’on pouvait lire en 1999 (si c’est pas 98), bien qu’officiellement déposé en avril 2000, mentionnait déjà la réfection de cet échangeur et ce, au cours des 5 années à venir.
Ainsi, même si on prend la date du dépôt officiel, il est évident que rien n’a bougé entre avril 2000 et avril 2005, ni depuis 2005…
Allez lire un peu, ça vaut la peine de voir la différence entre un plan et la réalité, d’autant plus qu’on a cessé tout suivi du plan après juin 2002 (tellement ça tenait pas la route j’imagine, ou suite à des élections, bien qu’en pratique, seul le ministre change et non tout le monde en-dessous qui exécutent les tâches)
http://www.mtq.gouv.qc.ca/fr/regions/cap_nationale/plan.asp
Par conséquent, quand le MTQ dit « d’ici 5 ans », ça veut dire après des élections, après des changements de priorités, etc. C’est donc très difficile à croire.
Le jour ou on publiera des plans, que le BAPE sera mêlé à tout ça, et qu’on dira « l’an prochain », je serai prêt à le croire…
Au moins, comme quoi tout vient à celui qui sait attendre, il est question de voies réservées pour le transport en commun , ce qui n’était pas le cas en 2000. C’est peut-être donc une bonne chose qu’on ait pratiquement abandonné le projet depuis pour ne le ressusciter qu’aujourd’hui.
Signaler ce commentaire
4 octobre 2006 à 12 h 16
Quelle est-elle, sa garantie, au sous-ministre adjoint aux Transports pour la région de Québec (Jean-Louis Loranger). Si le viaduc tombe et tue des gens, il démissionne? On l’emprisonne?
Signaler ce commentaire
4 octobre 2006 à 18 h 04
Pour faire suite au commentaire de Manu, c’est évident que les plans, les schémas, et tout ce qui établit des échéanciers n’est pas à prendre au pied de la lettre. Plein d’évènements et de conjonctures peuvent changer l’agenda administratif et politique. Je préfère parler de « fenêtre d’opportunité » plutôt que de « plan ».
Signaler ce commentaire