Source: Claude Vaillancourt, Le Soleil, 5 octobre 2006
Le promoteur du projet de construction d’un hôtel dans l’ancien Patro Saint-Vincent-de-Paul, en bordure de la côte d’Abraham, a franchi, mercredi, une première étape pour obtenir la permission de démolir le seul mur de l’église qui n’était pas encore tombé sous les assauts des démolisseurs.
6 octobre 2006 à 16 h 25
Procédé simple, on étire un peu le temps pour partir le projet, on se lance dans une démolition partielle en disant que l’on va conserver la façade, mais Miracle, la façade existante est un peu accrochée par les grues, elle est fragile, il faut la renforcir, mais de plus on dit qu’elle encore en mauvaise état… Et on justifie ainsi sa démolition au profit d’un nouveau projet merdique qui s’errigera sur ce coin… projet laisser à des promoteurs….
Misère…
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6 octobre 2006 à 16 h 51
Voilå.
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6 octobre 2006 à 19 h 12
La méfiance règne….
Ça fait combien de fois que le promeoteur en question change les plans?
Une fois quand ils ont abandonné l’idée d’aménager un stationnement sous Honoré-Mercier
Une deuxième fois quand ils ont découvert que l’édifice était bourré d’amiante et qu’ils ont obtenu le permis de démolir le bâtiment (sauf la façade)
Et maintenant, la façade branlante.
Ça fait pas mal de redessinage de plans et de temps perdu pour un promoteur.
En tout cas, j’espère que cet ilôt ne sera pas pas abandonné à nouveau pour un autre 20 ans.
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7 octobre 2006 à 12 h 32
Faire un parallèle par le comité d’urbanisme avec l’effondrement du viaduc de Laval, c’est franchement n’importe quoi pour justifier cette démolition.
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19 octobre 2006 à 08 h 12
Dans le Journal Le Soleil du 19 octobre 2006:
« Un ingénieur a conclu qu’il était possible de consolider la façade avec des poutres de soutènement en acier durant la construction.
La saga de la transformation de l’ancien patro Saint-Vincent-de-Paul, sur la côte d’Abraham, en hôtel de 300 chambres a connu un nouveau rebondissement hier. Le Soleil a appris que l’ingénieur de la firme Roche embauché par le ministère de la Culture pour examiner la structure conclut qu’il est possible de consolider la façade avec des poutres de soutènement en acier, le temps de la construction de l’hôtel. Il vient ainsi contredire les ingénieurs du promoteur de l’hôtel, Jacques Robitaille.
« Quand on enlève trois murs sur quatre, il y a toujours un risque, note Fernand Lévesque, responsable de la gestion du patrimoine au ministère de la Culture. Mais notre contre-expertise confirme qu’il y a moyen de limiter les risques d’effondrement avec des poutrelles de soutènement. »
Journaliste: Isabelle Mathieu
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