Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Réseau routier: Des militaires réclament un tronçon de route

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 octobre 2006 19 commentaires

Source: Radio-Canada Québec, 15 octobre 2006

Des citoyens de la couronne nord de Québec ont manifesté samedi, aux limites de Saint-Émile et de Lac Saint-Charles, pour réclamer la construction d’un axe routier est-ouest entre le boulevard Valcartier et la rue De la Colline. e tronçon, de moins de 2 kilomètres, est réclamé depuis près de 30 ans par des centaines de familles de militaires qui habitent les environs. Ces derniers doivent faire chaque jour un détour de 15 kilomètres pour rejoindre la base de Valcartier.

Selon le porte-parole du groupe, Robert Simard, le gouvernement fédéral serait prêt à investir dans le tronçon. Il demande donc à la Ville de Québec d’accélérer le traitement du dossier. es manifestants ont reçu l’appui du président de l’arrondissement, d’un conseiller du Renouveau municipal, Steve Verret, et des conseillers indépendants du secteur.

Voir aussi : Étalement urbain.


19 commentaires

  1. alex

    15 octobre 2006 à 20 h 49

    Pardon, mais je ne crois pas que ce soit de l’étalement urbain, ici on parle de militaire qui travaille loin de la ville, donc à quoi cela servirait de s’installer en ville pour les militaires??? De plus, qui veut d’un base militaire en ville!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. Marc-André

    15 octobre 2006 à 22 h 50

    Est-ce que quelqu’un pourrait me situer l’emplacement de ce troncon projeté. Il y a déjà la rue des Caryers qui est dans cet axe. 15 km me semble un peu exagéré.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  3. Marc-André

    15 octobre 2006 à 22 h 50

    Est-ce que quelqu’un pourrait me situer l’emplacement de ce troncon projeté. Il y a déjà la rue des Caryers qui est dans cet axe. 15 km me semble un peu exagéré.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  4. ArtByte

    15 octobre 2006 à 23 h 59

    Il y a eu effectivement la rue des Caryers, mais ça passe dans un quartier résidentiel, et de plus, le troncon de passage vers Valcartier était privé, alors ce n’est pas une solution. Je crois même que ce bout de rue est maintenant fermé.

    Le besoin de cette route devient encore plus pertinent depuis qu’ils ont ouvert la route Montolieu. Prolonger la rue Lepire vers l’ouest serait-il la meilleure solution?

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  5. Manu

    16 octobre 2006 à 01 h 48

    En effet, ce billet n’est pas bien classé selon moi car il n’a rien à voir avec l’étalement urbain. Il s’agit simplement de relier par un lien est-ouest deux routes nord-sud qui existent depuis fort longtemps. Quant à moi, ce lien est-ouest est requis, question de boucler les voies d’accès dans le nord de la ville (c’est le seul petit bout qui manque entre Val-Bélair et Lac Beauport) et réduire un peu le trafic dans Loretteville et Wendake.

    15 km me semblait aussi bien exagéré, à première vue… S’il existait un bout de rue en ligne droite entre les boulevards de la Colline et Valcartier, à la hauteur de la rue Lepire, c’est au plus 7,5 km qu’on sauve (le nouveau 2km au lieu de l’actuel 9,5km via la rue de la Rivière). Toutefois, si on considère que les gens font le trajet 2 fois par jour, c’est bien 15km de détour « chaque jour » comme le dit l’article.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  6. Carol

    16 octobre 2006 à 09 h 27

     ou annuler
  7. Jeff

    16 octobre 2006 à 10 h 13

    Je ne suis pas dans le secret des dieux, mais la route pourrait correspondre à ce tracé

    [URL=http://img201.imageshack.us/my.php?image=valcartierroutespa7.jpg][IMG]http://img201.imageshack.us/img201/8997/valcartierroutespa7.th.jpg[/IMG][/URL]

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  8. Jeff

    16 octobre 2006 à 10 h 15

    mmm… essayez plutôt ce lien
    Le tracé en rouge…

    http://img201.imageshack.us/img201/8997/valcartierroutespa7.jpg

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  9. Sébastien

    16 octobre 2006 à 10 h 30

    Effectivement il s’agit du prolongement de Lepire vers l’ouest.

    J’ai remarqué à l’heure de pointe que les conducteurs de plusieurs véhicules roulant en direction est à l’heure de pointe sur la rue de la Faune (ancienn. des Érables) à Saint-Émile, entre Valcartier et la Colline étaient habillés en habit militaire…

    Ce nouveau lien routier contriburait à réduire la circulation sur de la Faune, qui est vraiment dense à l’heure de pointe pour une rue à deux voies…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  10. Sébastien

    16 octobre 2006 à 10 h 30

    Effectivement il s’agit du prolongement de Lepire vers l’ouest.

    J’ai remarqué à l’heure de pointe que les conducteurs de plusieurs véhicules roulant en direction est à l’heure de pointe sur la rue de la Faune (ancienn. des Érables) à Saint-Émile, entre Valcartier et la Colline étaient habillés en habit militaire…

    Ce nouveau lien routier contriburait à réduire la circulation sur de la Faune, qui est vraiment dense à l’heure de pointe pour une rue à deux voies…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  11. JT

    16 octobre 2006 à 12 h 01

    Je pense qu’il faudrait s’entendre sur ce qu’est l’étalement urbain.

    Du moment où le milieux naturel ou agricole est réduit au profit de l’urbanisation (ici un développement routier) on devrait parler d’étalement urbain.

    Si par contre cette consommation de territoire est justifiée par l’incapacité de la ville de répondre au besoins de ses citoyens, il s’agirait plutôt de croissance urbaine.

    Pour moi, ce projet est de l’étalement urbain puisque les besoins des citoyens sont comblés. Ils peuvent se déplacer de leur origine à leur destination.

    Évidemment, si le besoin à combler est d’augmenter la rapidité des déplacements domicile travail, la lecture est différente. Il faudrait discuter de ce que c’est que de la rapidité en milieu urbain, discuter du cho-ix de localisation des résidences des employés… Est-ce que c’est à la collectivité de payer pour l’absurdité de cho-ix individuels (habiter loin de son travail est le premier facteur qui explique que le déplacement domicile travail prenne du temps selon stat. can.) ?

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  12. Manu

    16 octobre 2006 à 17 h 09

    Il y a une carrière de sable dans ce secteur. Active ou pas je ne le sais pas (indice toutefois : ils payaient encore des taxes pour 2006). Mais on ne détruirait vraiment pas grand chose à faire une route en bordure de ce site.

    La définition « exacte » d’étalement urbain n’existe pas vraiment. En fait, il existe plusieurs définitions qui se prétendent tout aussi exactes les unes que les autres. En ce qui me concerne, il n’y pas ici de croissance démographique d’impliquée, mais seulement un tronçon de route collecteur entre deux secteurs non-urbains (pratiquement de la campagne).

    Les gens installés là ne sont d’ailleurs pas très loin de leur travail, géographiquement, mais il manque une route.

    Et de toute façon, il y a 30 ans, l’étalement urbain à Québec se définissait de manière tout autre. Ces gens là était à Lac St-Charles, et non à Québec, regroupés autour d’un petit village satellite de Québec, et non en banlieue. Même chose pour la base militaire. L’étalement urbain, c’est plutôt ce qui a fait que la banlieue les a rattrapé avec le temps…

    En fait, pour faire un parallèle, c’est comme les usagers du RTC qui veulent avoir un meilleur service « banlieue à banlieue ». Le parcours 60 en est un bon exemple. Enlevez ce parcours et les gens vont devoir faire un trajet en « U » en passant par un des points névralgique du RTC bien qu’il n’aient absolument rien à faire dans ces « centres » (centres d’action de Ste-Foy et Québec). Imaginez maintenant que les gens réclament ce parcours et que le RTC réponde que la collectivité n’a pas à payer pour du monde qui veulent se déplacer plus vite en autobus…

    On parle ici d’un petit tronçon de 2km sans histoire, le strict minimum pour etre carossable et sécuritaire. Ce sera d’ailleurs sûrement moins cher à construire que la réfection du boulevard Charest, de l’avenue Honoré-Mercier, etc….

    Ça fait partie des choses que la collectivité doit payer, tout comme, par exemple, on doit payer pour des égoûts et autres infrastructurses qui doivent être réparés plus souvent qu’ailleurs lorsque les gens décident de s’installer dans des milieux humides ou marécageux (le sol est plus capricieux), comme c’est le cas d’une bonne partie de Limoilou.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  13. Jeff

    16 octobre 2006 à 17 h 48

    Cette route rend plus accessible l’autoroute Henri-IV à l’ouest et l’autoroute 73 à l’est, qui peuvent servir à transiter la circulation de la banlieue au centre-ville. Je suis loin d’être convaincu qu’il n’y aura pas de nouvelles zones exclisivement résidentielles dont les travailleurs iront vers Ste-Foy et Québec. À tout de moins, la possibilité à long terme est là.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  14. ArtByte

    16 octobre 2006 à 21 h 12

    Le tracé que nous indique Jeff est plutôt le prolongement du boul. Jacques-Bédard vers l’ouest, et non de la rue Lepire, ce qui coûterait surement plus cher. De plus, comme le mentionne Manu, il coupe en plein dans une carrière de sable en opération, ce qui semble peu propice à l’aménagement d’une route (même si ça c’est déjà fait à Beauport).

    Par contre, ça rejoindrait exactement la route Montolieu et compléterait ce lien entre Henri-IV et Laurentienne que certains demandent depuis logntemps, avec en prime un lien direct vers du Vallon via de la Colline. Je crois bien que cette infrastructure va favoriser encore une fois l’étalement urbain et le développement résidentiel de la ceinture nord.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  15. Graeme

    17 octobre 2006 à 08 h 21

    Ok c’est encore et toujours de l’étalement urbain, mais avec un taux de chômage de 4.5% (environ), une forte croissance économique (forte car rapportée aux possibilités de la région de Québec), de plus en plus d’habitants, bref… il faut bien loger tout ce monde, créer de nouvelles routes (avec des voies de bus), augmenter l’offre en transports en commun, créer de nouvelles zones urbaines etc.
    On s’en va vers le développement. Si on ne fait rien, les gens iront à Calgary, là où on étale la ville sans contraintes. Montréal, New york, Paris, sont des villes très étendues, et qui continuent à s’étendre. Pourquoi pas Québec ?

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  16. Manu

    17 octobre 2006 à 09 h 43

    De toute façon, ça ne favorise en rien l’accès à la ville à partir de la couronne nord. C’est au contraire un chemin pour ÉVITER de passer en zone urbaine. Donc si ça se développe dans le coin, c’est que des gens veulent être plus en nature, mais ce ne sera vraiment pas à cause de ce tronçon. Finalement, la ville de Québec a déjà identifié des zones de lotissement pour les prochaines années et décennies, et ça n’en fait pas partie…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  17. Jeff

    17 octobre 2006 à 10 h 19

    Je n’avais pas remarqué cette carrière de sable. Je crois que la route pourrais très bien passer à côté.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  18. jb

    17 octobre 2006 à 13 h 30

    « il faut bien loger tout ce monde, créer de nouvelles routes (avec des voies de bus), augmenter l’offre en transports en commun, créer de nouvelles zones urbaines etc »

    Il y a déjà assez d’espaces déjà viabilisés plus proches du centre pour loger tout ce beau monde. D’ailleurs, on a beau être heureux de la situation économique locale, on est très loin de ce qu’on appelle un boum démographique. L’accroissement naturel et le solde migratoire de la région sont relativement faibles et les prochaines années le seront d’autant plus.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  19. JT

    19 octobre 2006 à 22 h 11

    J’ai oublié :

    Selon ma définition de l’étalement urbain, une nouvelle route, même en territoire humanisé (une carrière de sable), est de l’étalement, et ce, même s’il n’y a pas de construction résidentielles,

    parce qu’il y a intensification de l’utilisation du territoire. Cette transformation sera définitive et ne permettra plus la reconversion de ce territoire en milieu naturel.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler