Source: Isabelle Mathieu, Le Soleil, 18 octobre 2006.
La façade de l’église Saint-Vincent-de-Paul semble sauvée. Le ministère de la Culture refuse la démolition du dernier mur du bâtiment historique. (…)
Source: Isabelle Mathieu, Le Soleil, 18 octobre 2006.
La façade de l’église Saint-Vincent-de-Paul semble sauvée. Le ministère de la Culture refuse la démolition du dernier mur du bâtiment historique. (…)
Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Commercial, Patrimoine et lieux historiques.
19 octobre 2006 Ã 10 h 58
C’est une bonne chose qu’on la conserve. J’arrive du week-end à Boston et cette ville est la preuve irréfutable que les mélanges d’époques et de styles architecturaux donnent tout un charme à une ville!
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19 octobre 2006 Ã 14 h 06
Il me manque des informations mais présentement on ne m’a pas prouvé qu’il ne s’agit que d’une bataille entre ingénieurs:
-« Les ingénieurs de la direction du patrimoine contredisent les ingénieurs du promoteur Robitaille en déclarant qu’il est possible de sauver la facade » (le Soleil-19 oct)
C,est intéressant et ca répond a la question: La facade peut-elle être sauvé techniquement?
Mais la grande question demeure: « Pourquoi la sauver? Comment l’intégrer? Quelle place lui donner?
Ma vision personnelle est qu’il faut l’intégrer de facon qu’elle ne bloque pas toute l’image de « renouveau-urbain » que Québec s’apprete a vivre pour 2008 et qui s’est élaboré patiemment;
La facade peut en faire partie, mais j’espere que l’ urbanisme va prendre la releve de l’ingénierie…
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19 octobre 2006 Ã 19 h 55
Je crois que c’est une bonne nouvelle! Je crois que les promoteurs ont trop souvent l’habitude de faire tout ce qu’ils veulent pour établir leurs projets. On sent enfin que quelqu’un les surveille!
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19 octobre 2006 Ã 19 h 55
Je crois que c’est une bonne nouvelle! Je crois que les promoteurs ont trop souvent l’habitude de faire tout ce qu’ils veulent pour établir leurs projets. On sent enfin que quelqu’un les surveille!
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19 octobre 2006 Ã 21 h 21
Je me sens en effet renforcé dans mon impression que les promoteurs ont voulu forcer la Ville sous des prétexte d’ingénerie.
Que l’on imagine une intégration à l’image de l’ÉNAP, voir un peut plus « flyé » serait souhaitable.
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19 octobre 2006 Ã 22 h 10
Pouvez-vous vous imaginer un instant à quoi ressemblerait le Vieux-Québec et tous les autres vieux quartiers de la ville si le Ministère de la Culture (anciennement des Affaires culturelles) et autres organismes voués à la sauvegarde du patrimoine n’auraient jamais existé?
On peut discuter du cas par cas, c’est OK. Mais dans l’ensemble, les promoteurs de toutes les époques n’ont jamais eu rien à foutre du passé… et même du futur: ce qui les intéresse, c’est demain matin, un point c’est tout.
Pensez-y.
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19 octobre 2006 Ã 22 h 45
C’est une très bonne nouvelle. Avec les autres exemples d’intégration de facades anciennes sur de nouvelles constructions qu’il y a à Québec, il semblait évident que le promoteur cherchait la solution facile et peu coûteuse pour construire son hôtel. Va-t’il encore abandonner le chantier pendant un an pour obtenir ce qu’il veut?
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20 octobre 2006 Ã 00 h 37
Je comprends bien le point que c’est pas dans l’intérêt du promoteur de préserver le st-Vincent de Paul parce qu’il est incompétent pour faire cela…
mais je saisis mal le point ou on dit en meme temps: « Quoique vous soyez incompétent et borné, débrouillez-vous avec la facade du saint-vincent et faites quelque chose de bien sinon gare a vous! »
Ca me semble relever de la pensé magique: » Vous êtes incompétent face aux choses patrimoniales mais je suis sur que vous alllez faire quelque chose de tres bien..débrouillez-vous! »
J’ai l’impression que « c’est la faute du promoteur » arrange bien les choses ,par hasard. On aura pas a débattre d’une question promordiale;  » faut-il sauver oui ou non le Saint Vincent? Pourquoi et comment? »
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20 octobre 2006 Ã 07 h 02
Je pense que Jaco a mis le doigt sur une partie du bobo ! Quelle valeur patrimoniale a cette façade ? Qu’a-t-elle de si extraordinaire ? Comment devra-t-elle être solidifiée pour être conservée ? En ajoutant une lourde structure de métal qui finalement la cachera plus qu’autre chose ? Je ne sais pas, mais il faut voir le tout.
Si le promoteur avait été si « incompétent », aurait-il tout mis en place pour la récupérer lors de la démolition ? La ville de Québec avait donné le ok pour la démolir, pourquoi le ministère de la culture arrive-t-il tout à coup dans le dossier en disant qu’il ne faut pas la démolir. Quelles sont les raisons apportées par ce ministère pour justifier une telle conservation ?
Pourquoi dire que le promoteur est incompétent dans la conservation ? Où a-t-il déjà fait des projets qui justifiait une conservation avant ce projet ? L’Hôtel Palace Royal ?
Bien des questions à se poser je crois…
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20 octobre 2006 Ã 10 h 43
Il en y a en effet bien des questions encore… mais voici tout de même une petite précision :
la ville a donné son ok, mais seulement À LA CONDITION que le ministère donne lui aussi son aval à la démolition. Il n’y a donc pas eu de revirement et le promoteur n’a jamais eu le droit de démolir la façade.
Mais pouvez-vous me dire qui a traité le promoteur d’incompétent? Car si c’est la ville ou le ministère, c’est en effet incohérent de lui demander de faire quelque chose pour laquelle on le considère incompétent.
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20 octobre 2006 Ã 13 h 40
Euh, c’est moi qui a avancé l’incompétence car c’est le pivot de l’affaire du Patro.
Selon Larousse la « compétence » est:
1-« la capacité reconnue en telle ou telle matiere et qui donne le DROIT D’EN JUGER
2- Aptitude d’une autorité a effectuer certains Actes (certains travaux ds le cas du patro)
1) qui a le Droit de juger de la sauvegarde du Patro?
-« Pas le promoteur, c’est aux citoyens et a la ville » de trancher
mais est-ce que cela a été fait? (pas sur pantoute)
2)Qui a l’Aptitude et l’autorité dans le domaine patrimonial et l’urbanisme?
-Pas le promoteur, mais est-ce que le cadre de ce qui doit être fait ou pas a été élaboré par le service d’urbanisme ou patrimonial? (pas a ma connaissance)
Il me semble qu’on laisse le promteur se débrouiller tout seul et qu’on fait les vierges offensés par la suite!
Prenons un ex: Vous achetez une maison sur la rue Saint-Ursule avec des mansardes tres abimés.
N’y connaissant rien vous vous proposez de les démolir..
Le « gars de la ville » vient vous voir et vous fournit le « know how  » pour les restaurer
en plus d’une subvention pour couvrir vos frais
Dans le cas précis du Patro, j’ai jamais entendu parler d’un cadre précis apporté par la ville:
Veut-on préserver la facade comme « monumment »?, comme symbole religieux? comme symnbole institutionnel(le patro) pour la valeur architectural? pour la valeur esthétique?
Comme dans mon ex du st-Ursule, le promoteur peut effectuer ces travaux de lui-meme(en ce sens la il a la compéétence) mais bon sang, qu’on lui fournisse le cadre, le modus operendi! la compétence…
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20 octobre 2006 Ã 15 h 56
On débat beaucoup de la compétence du promoteur dans le dossier, mais il ne faut pas oublier une chose : lorsqu’il a présenté le projet, la facade était bien intégrée à l’hôtel sur la maquette et c’est en toute connaissance de cause qu’il s’est investi dans ce projet. Je ne crois pas que cette demande de la conserver lui soit subitement tombée du ciel. Il a donc une responsabilité là -dedans; il faut alors savoir si il a présumé démolir la facade dès le départ ou si il avait vraiment sous-estimé l’ampleur de sa restauration. Mais maintenant, il n’a plus le cho.ix, elle doit être conservée!
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20 octobre 2006 Ã 16 h 09
Au départ, c’est vrai que l’église faisait partie intégrante du projet. Il y avait même un thème central autour du clocher. On devait lui fixer des panneaux transparents et installer un système de lumières qui reproduirait l’effet d’une aurore boréale, d’où le nom de l’hôtel.
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16 mai 2007 Ã 08 h 53
Dernier développement:
« Le mardi 15 mai 2007
FUTUR HÔTEL BORÉAL
La façade de l’église peut rester debout
Alain Bouchard
Le Soleil
Le verdict du gouvernement provincial est tombé. La façade de la défunte église Saint-Vincent-de-Paul peut très bien rester debout et être incorporée au futur hôtel Boréal de l’arrondissement historique de Québec, intersection côte d’Abraham-autoroute Honoré-Mercier.
Des négociations sont actuellement en cours avec le promoteur Jacques Robitaille pour déterminer la meilleure façon de convenir aux exigences patrimoniales, a indiqué au Soleil Colette Proulx, porte-parole du ministère de la Culture et des Communications (MCC).
Ce dernier avait commandé un rapport d’experts, après que M. Robitaille eut souhaité démolir cette façade qu’il jugeait trop fragile pour être sauvée et après que la Ville de Québec lui ait accordé la permission de le faire.
Mais c’est le MCC qui a le dernier mot dans ce dossier. Et l’extrême visibilité du futur hôtel Boréal de 300 chambres le rend particulièrement circonspect ; non seulement pour ce qui est de la façade historique, mais pour toute la construction projetée.
La Ville de Québec dit très bien comprendre les exigences du ministère, même si elle ne s’est pas opposée à la démolition de la « sainte » façade. Il est naturel d’exiger « une qualité architecturale exceptionnelle sur un site aussi grandiose », a dit le conseiller Jacques Jolicoeur, responsable du patrimoine au conseil municipal.
M. Robitaille a acquis le terrain du Patro des pères de Saint-Vincent-de-Paul en 1998. Il a tout démoli l’an dernier, hormis la façade de l’église, en vue d’y construire un hôtel quatre étoiles de 25 millions $, son septième à Québec. Le tout dernier-né est le Royal Plaza de Place D’Youville, qui a été construit à deux pas du futur Boréal. Jacques Robitaille est entre autres propriétaire du Québec Inn du boulevard Hamel et de la chaîne Jaro.
Le conseiller Jolicoeur se dit conscient des droits et libertés de la propriété privée. Mais il voit mal comment ce projet majeur ne pourrait pas voir le jour d’ici deux ans.
Jacques Robitaille refuse systématiquement de parler de son projet aux médias, à ce moment-ci. Il est resté sourd aux tentatives répétées du Soleil de connaître un peu mieux ses intentions « Nous attendons le permis de construction, c’est tout ce que je peux vous dire », répète chaque fois sa secrétaire Johanne Bérubé. »
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16 mai 2007 Ã 08 h 53
Dernier développement:
« Le mardi 15 mai 2007
FUTUR HÔTEL BORÉAL
La façade de l’église peut rester debout
Alain Bouchard
Le Soleil
Le verdict du gouvernement provincial est tombé. La façade de la défunte église Saint-Vincent-de-Paul peut très bien rester debout et être incorporée au futur hôtel Boréal de l’arrondissement historique de Québec, intersection côte d’Abraham-autoroute Honoré-Mercier.
Des négociations sont actuellement en cours avec le promoteur Jacques Robitaille pour déterminer la meilleure façon de convenir aux exigences patrimoniales, a indiqué au Soleil Colette Proulx, porte-parole du ministère de la Culture et des Communications (MCC).
Ce dernier avait commandé un rapport d’experts, après que M. Robitaille eut souhaité démolir cette façade qu’il jugeait trop fragile pour être sauvée et après que la Ville de Québec lui ait accordé la permission de le faire.
Mais c’est le MCC qui a le dernier mot dans ce dossier. Et l’extrême visibilité du futur hôtel Boréal de 300 chambres le rend particulièrement circonspect ; non seulement pour ce qui est de la façade historique, mais pour toute la construction projetée.
La Ville de Québec dit très bien comprendre les exigences du ministère, même si elle ne s’est pas opposée à la démolition de la « sainte » façade. Il est naturel d’exiger « une qualité architecturale exceptionnelle sur un site aussi grandiose », a dit le conseiller Jacques Jolicoeur, responsable du patrimoine au conseil municipal.
M. Robitaille a acquis le terrain du Patro des pères de Saint-Vincent-de-Paul en 1998. Il a tout démoli l’an dernier, hormis la façade de l’église, en vue d’y construire un hôtel quatre étoiles de 25 millions $, son septième à Québec. Le tout dernier-né est le Royal Plaza de Place D’Youville, qui a été construit à deux pas du futur Boréal. Jacques Robitaille est entre autres propriétaire du Québec Inn du boulevard Hamel et de la chaîne Jaro.
Le conseiller Jolicoeur se dit conscient des droits et libertés de la propriété privée. Mais il voit mal comment ce projet majeur ne pourrait pas voir le jour d’ici deux ans.
Jacques Robitaille refuse systématiquement de parler de son projet aux médias, à ce moment-ci. Il est resté sourd aux tentatives répétées du Soleil de connaître un peu mieux ses intentions « Nous attendons le permis de construction, c’est tout ce que je peux vous dire », répète chaque fois sa secrétaire Johanne Bérubé. »
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16 mai 2007 Ã 12 h 39
si c’est juste pour dire qu’on doit conserver la facade , on n’est pas beaucoup plus avancé…
Faut fournir le « know-how », le modus-operendi, le cadre opérationel de la sauvegarde.
Construire un hotel et sauvegarder une facade sont 2 choses completement différentes.
L’hotelier doit se concentrer sur ce qu’il sait faire: construire son hotel!
C,est aux autres intervenants(ville+Mcc) de faire le reste
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