Elle est pour d’aucuns l’ultime caricature d’un hippisme hilarant et obsolète, l’incarnation du «nec plus granola». Malgré la modestie du matériau, la paille s’avère pourtant un trésor de plus en plus convoité pour l’isolation des maisons: en plus d’être saine et d’une grande efficacité, elle a le mérite d’épargner nos forêts. Ce serait d’ailleurs en raison de la rareté du bois et de l’avènement de la botteleuse automatique que l’utilisation du ballot de paille dans la construction serait née au Nebraska au XIXe siècle.
L’utilisation de ce matériau s’est depuis répandue sur tous les continents. Selon le magazine Internet Québec urbain, on en compterait quelques centaines au Québec, soit beaucoup moins qu’en Ontario et en Colombie-Britannique. Son utilisation serait pourtant des plus pertinente en raison de nos rapides variations climatiques. Une organisation internationale (International Straw Bale Building) propose des conférences tous les deux ans; la dernière se tenait en septembre dernier en Ontario.
[Suite de l’article sur le site du Devoir]
24 octobre 2006 à 13 h 23
:D Ahhh ! enfin je ne semble pas le seul qui fait ce genre de billet, merci ! :)))
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9 janvier 2007 à 05 h 47
Ballots de paille et maisons saines : un mariage de plus en plus populaire , il n’y a pas cela en france.
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