Source: Julie Vaillancourt (journaliste) et Roger Archambault (réalisateur), Radio-Canada (émission La Facture, 17 octobre 2006).
Un consommateur cherche une maison. Dans un quartier de la banlieue de Montréal, il voit une grande affiche sur laquelle il est inscrit: « Interdit aux enfants! ». Une telle affiche n’existe pas, car la loi interdit formellement ce genre de discrimination. Des quartiers qui refusent les enfants, il y en a toutefois au Québec. La facture en a trouvé deux dans la région montréalaise. (…)
La suite.
3 novembre 2006 à 14 h 43
Et bien on aura tous vu !
Malheureusement la betîses humaines peuvent prendre des proportions effarantes, dans certains cas !!! :-(
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3 novembre 2006 à 15 h 00
La questionnest: il y a t’il ce genre de discrimination ici à Québec ?! …
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3 novembre 2006 à 15 h 26
Ça m’attriste bien gros ce cloisement. J’ose espérer que ça n’ira pas plus loin, mais je crain qu’il y ait une forte demande pour ce type d’environnement. C’est assez reconnu en sociologie que les gens qui se ressemblent s’assemblent.
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4 novembre 2006 à 00 h 59
En effet Jeff, même sans interdiction, laquelle je trouve presque immorale, il y a quand même des chose qui attirent plus un certain groupe de gens que d’autres.
Par exemple, je ne crois pas qu’on ne trouve bien des enfants dans les « Cours de l’Atrium », et il y a fort à parier que ceux qui s’y installeront n’auront pas (n’auront plus, devrais-je dire) d’enfants.
Un peu à l’ouest, dans le Mesnil et autour dans Lebourneuf, on retrouve des condos en duplex, triplex, et 6-8-plex, qui n’ont rien vraiment pour attirer les familles avec des enfant. Cela concerne autant le mode de vie qu’implique ces habitations (une petite cour partagée qui ne servira pas à mettre un carré de sable et une balançoire, la proximité de bureaux, boulevards, etc.), que le look de certaines de ces nouvelles constructions (qui ne semble plaire qu’au plus de 50 ans…).
C’est la même chose pour plusieurs immeubles à la Pointe Ste-Foy ou des condos au centre-ville comme le Gutenberg (même les jeunes couples qui s’y installent risque de déménager lorsqu’enfants il y aura)
En pratique on pourrait s’installer avec des enfants dans tous ces endroits, mais s’il n’y a qu’une faible fraction des gens pour qui c’est le cas (un sur vingt par exemple), ces enfants n’auront que peu ou pas d’amis pour jouer dans les environs. Ceci risque donc de décourager cette faible fraction.
Selon moi, les enfants ont besoin d’autres enfants (des amis) pour se développer (dans un contexte autre que celui obligé de l’école), tout comme une rue tranquille, une cour arrière, ou une ruelle comme « territoire commun ». Les endroits sus-mentionnés sont au contraire plutôt austères et stériles en besoins pour les enfants, et je ne verrais pas personnellement l’intérêt de m’y installer avec des enfants (à moins de circonstances exceptionnelles ou temporaires)
Bref, je trouve fort ignoble cette interdiction (tout comme s’objecter au zonage de foyers pour personnes agées qui ne sont même plus capable de déranger quiconque), mais même sans celle-ci, on verrait quand même (en fait, on voit déjà), selon moi, apparaître ce genre de ghettoisation. Mais je suis surpris que ça ne soit pas illégal…
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4 novembre 2006 à 12 h 38
Je demeure au Campanile dans un édifice où antérieurement il n’y avait que des personnes âgées. Certains, plusieurs même, sont malheureusement décédés(e) et les nouveaux copropriétaires sont jeunes, début de la cinquantaine.
Il y avait un couple sur mon étage, au 6e, qui était dans la trentaine. Madame a eu un petit bébé. Lorsqu’il fût le temps de le laisser sortir s’amuser dehors, les parents ne pouvaient avoir un oeil attentif afin de surveiller l’enfant. Ils ont du déménager dans un environnement plus propice aux enfants. Aussi, les 3 portes d’accès au building sont verrouillées. L’enfant peut alors difficilement avoir accès à son logis compte tenu souvent de sa petite taille pour déverrouiller la porte. Le condo ne semble pas le logis idéal pour élever de jeunes enfants à moins de demeurer au premier plancher et avoir un accès direct sur le terrain où l’enfant pourrait s’amuser. Pourtant, lorsque j’étais jeune mes parents n’avaient pas de maison unifamiliale, nous demeurions sur Saint-Joachim coin Carré d’Youville dans un vieux 7 1/2 au 2e étage. Nous avions une cours où nous aurions pu aller nous amuser mais le propriétaire refusait la présence d’enfant dans sa cour. Nous devions donc jouer sur le balcon ou le trottoir.
Il faut croire qu’il y a beaucoup d’enfants malgré tout dans le secteur puisqu’à chaque extrémité de ma rue se trouve une école élémentaire et une école secondaire. Faut bien qu’ils viennent de quelque part. Pourtant, encore bon nombre de gens croient que le Campanile est exclusivement un « spot » de vieux !
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5 novembre 2006 à 00 h 47
Carol:La questionnest: il y a t’il ce genre de discrimination ici à Québec ?! …
Je dit surement… Lorsque j’ai louer mon logement actuel un des locataires etait tres content que sa demande aie été respecté. Il a fait une demande au CA de la Coopérative pour qu’aucun couple avec enfants n’emenage. Et pourtant il a été tres heureux de nous compter que ses 2 enfants deficients lui rendait visite a toutes les semaines.
Ca m’a amener a me demander si c’était le CA qui avait pris la decision ou juste une coincidence. Pourtant les Cooperatives étaient au départ des logements moins dispendieux pour les petites familles.
Mais malheureusement pour lui, dans quelques mois je devrait acoucher de mon premier. Hihihi!
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5 novembre 2006 à 08 h 33
Eh ben… Amelie, j’espère que tu nous raccontera la suite et nous dire la tête qu’il fera cet homme quand il verra ce qui s’en vient ;-)
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