Source:Éric Morreault, Le Soleil, 28 novembre 2006
Presque chaque semaine, Le Soleil reçoit des commentaires de citoyens outrés que des commerces — ou leur employeur — jettent aux poubelles quantités de matières recyclables. Québec étudie la possibilité d’étendre la collecte sélective au secteur industriel, commercial et institutionnel (ICI), mais ce n’est pas évident.
La question est délicate. Certains ICI, qui produisent beaucoup, ont déjà des ententes de récupération avec le secteur privé. D’autres sont situés loin des « routes » de collectes résidentielles. La rentabilité ne serait donc pas nécessairement au rendez-vous ou le prix de la collecte serait à ce point dispendieux qu’il découragerait les ICI de participer.
En attendant le résultat des études sur la question, la Ville propose aux ICI situés en zone urbaine de participer, sur une base volontaire, à la collecte sélective.
Voir aussi ce billet.
29 novembre 2006 à 09 h 58
La rentaibilié ne serait pas au rendez-vous???
Ben voyons… quand on interdit à une usine de jeter des sous-produits d’hydrocarbures (par exemple) dans une rivière, ça affecte sa rentabilité, car elle doit alors mettre en place des moyens pour gérer ses déchets ce qui coûte très cher. Pourtant elle le fait quand même, car elle y est obligé par la loi.
Pourquoi est-ce qu’on pourrait pas faire la même chose avec le recyclage? on l’oblige, tout en permettant de faire affaire avec le service de recyclage qui lui convient le mieux. Peu importe avec qui elle fere affaire, que ce soit avec le secteur privé ou avec la ville (ce qui revient parfois au même…) elle paiera la facture. Cela vaut pour tout le secteur « ICI », et on s’entend que la facture n’est vraiment pas énorme comparativement aux coûts associés à d’autres exigences légales qu’ont ces ICI.
Oh… on n’a pas les moyens de mettre la loi en application et de la faire respecter? Ben voyons… y a-t-il quelqu’un qui passe tout le temps dans tous les ICI pour s’assurer qu’ils respectent toutes les lois? Pas du tout! Pour certaines choses il y a des inspecteurs qui passent une fois l’an dans le meilleur des cas. Sinon, on coince généralement les contrevenant suite à une plainte d’un citoyen ou d’un employé (qui a envie de démisionner avec une petite revanche…). Ça serait la même chose pour le recyclage.
Il faudrait toutefois une concertation à une échelle au moins régionale pour que ce soit efficace à mon avis. Mais bon, on peut toujours commencer simplement par la Ville de Québec.
Je me demande finalement si la raison pour laquelle on ne propose pas un tel règlement sur le recyclage ne serait pas plutôt qu’on n’est pas en mesure de le traiter. Autrement dit, si du jour au lendemain tous les ICI devaient obligatoirement recycler tout ce qui est recyclage, est-ce que la ville (et ses sous-traitants) pourrait absorber correctement cette augmentation? Si ce n’est pas le cas, je comprends qu’on prétende être « gentil » en encourageant la participation volontaire…
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29 novembre 2006 à 10 h 00
Au fond le VRAI problème n’est pas le manque de capacité de recyclage, mais plutôt notre niveau de consommation effréné (trops élevé) que l’on devrait ralentir…
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