Source: Radio-Canada Québec, 14 novembre 2006
À Québec, une cinquantaine de terrains contaminés sont laissés à l’abandon. Les propriétaires, s’ils veulent vendre ces terrains, ont l’obligation de les décontaminer avant de conclure la transaction. Or, comme la réhabilitation du sol peut coûter plusieurs centaines de milliers de dollars, la majorité des propriétaires de ces terrains contaminés renoncent à les vendre.
« S’il n’y a pas de transaction sur ce terrain-là, ces gens-là ne sont pas tenus de décontaminer sur-le-champ ces terrains », indique le conseiller municipal responsable de ce dossier, François Picard. Cependant, celle situation prive la ville de revenus de taxes importants, car plusieurs de ces terrains sont situés dans des secteurs convoités. Le conseiller municipal François Picard qualifie de plaies urbaines ces terrains abandonnés qui défigurent plusieurs quartiers.
Pour remédier au problème, M. Picard estime que le ministère de l’Environnement devrait remettre sur pied le programme ReviSol abandonné depuis trois ans. Ce programme aiderait les propriétaires à financer une partie du coût de la réhabilitation de ces terrains, afin qu’ils puissent servir à d’autres fins.