Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 1 novembre 2006
La renaissance du d’Auteuil à Sainte-Foy n’y changera rien, la maison Loyola demeurera une plaie béante aux portes du Vieux-Québec. En entrevue au Soleil, le propriétaire du bâtiment désaffecté, Jean Alart, se dit prêt à vendre à perte… mais ne se sent pas pressé pour autant.
Les tuiles ne cessent de s’abattre sur tout projet de réouverture du bâtiment depuis l’effondrement de sa façade en mai 2001. Les travaux de rénovation alors entrepris ont dû être annulés après la chute d’un deuxième mur, moins de deux mois plus tard. Toutes les démarches pour obtenir des subventions ont abouti dans un cul-de-sac. Et depuis, aucun acheteur sérieux ne s’est présenté, selon M. Alart.
En fait, le seul acheteur véritablement intéressé n’a pas un sou, déplore-t-il. La Maison Dauphine, qui vient en aide aux jeunes de la rue, aimerait bien agrandir ses locaux pour ouvrir une école dans le bâtiment voisin, inutilisé depuis plus de cinq ans. Mais les négociations entreprises voilà près de trois ans traînent en longueur. « Ils souhaitent que je m’engage à leur vendre à un prix que j’estime raisonnable, même si je perds beaucoup (d’argent), mais eux ne s’engagent à rien », résume M. Alart.
De récentes négociations avec l’organisme ont à nouveau échoué. Le propriétaire de la maison Loyola accepte l’idée de vendre pour y voir une école ouvrir, mais il estime ne pas avoir les assurances nécessaires.