Source: Éric Moreault, Le Soleil, 14 décembre 2006.
Montréal et Québec figurent toutes deux dans les 10 premières positions d’un classement établissant les 50 premiers pollueurs de l’eau au Canada. Outre les villes, l’industrie des pâtes et papiers figure en bonne place pour en ce qui concerne les rejets polluants.
Montréal et Québec se retrouvent respectivement aux troisième et huitième rangs, en raison de l’importance des rejets d’ammoniac et de phosphore des usines de traitement d’eaux usées.
Le phosphore est généré en grandes quantités par les excréments. Il a beaucoup fait parler de lui ces derniers mois car il accélère le vieillissement des plans d’eau (eutrophisation) et cause les épisodes de cyanobactéries — plus de 70 au Québec, dont les lacs Saint-Joseph et Saint-Charles.
En fait, 6 des 10 premiers rangs sont occupés par les grandes villes canadiennes. Québec peut au moins se consoler en pointant que la toxicité de ses rejets a diminué entre 2003 et 2005. Montréal, au contraire, figure au top cinq de ceux dont la toxicité des rejets a augmenté même si elle élimine 70 % du phosphore.
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