Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Plus de déchets malgré le recyclage

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 décembre 2006 17 commentaires

Que se passe t’il ici à Québec ??? Un changement dans nos habitudes de consommations seraient très souhaitable

Source: Isabelle Mathieu, Le Soleil, 13 novembre 2006

Avec la popularité grandissante du recyclage et du compostage, on s’imagine que la quantité de déchets diminue. Mais c’est le contraire qui se passe à Québec…

La quantité d’ordures envoyées à l’incinérateur et aux sites d’enfouissement de Saint-Tite-des-Caps et de Saint-Joachim aura augmenté d’environ 1,7 % en 2006, a expliqué hier Benoît Delisle, responsable de la gestion des matières résiduelles, lors de l’étude du budget municipal.

« Dans nos prévisions, on s’attendait à recevoir environ 288 000 tonnes de déchets et on va en avoir eu à peu près 293 000 tonnes, relate M. Delisle. Ça augmente de façon significative, malgré les efforts de recyclage, de compostage et dans les écocentres. »

Voir aussi : Environnement.


17 commentaires

  1. Manu

    18 décembre 2006 à 00 h 00

    C’est difficile à comprendre… tout comme je je ne comprends pas pourquoi la Ville de Québec, dès la livraison des gros bacs roulant (360 L) pour le recyclage, en fait la collecte aux deux semaines tandis qu’elle le fait toutes les semaines pour les ordures.

    Je peux comprendre qu’en été les ordures peuvent sentir, et que pour certains ménage, les couches occupent une bonne partie des déchets.

    Toutefois, normalement, selon ce que j’ai pu lire récemment (sur QU? ou un lien à partir de QU?), la plus grande part de nos déchets est recyclable. C’est d’ailleurs personnellement mon cas, car chaque semaine, j’ai plus de recyclage que d’ordures (même en défaisant religieusement toutes les boîtes et écrasant tous les contenants de plastique).

    J’aurai encore moins d’ordure l’an prochain lorque je serai « équipé » pour faire du composte… Une bonne partie des ordure de chacun est en effet compostable.

    Donc, où bien certains désapprennent, ou bien on consomme tout simplement plus de produits dont l’emballage (ou le produit lui-même lorsqu’il est jeté) n’est pas recyclable. En fait, l’extrait de l’article (je n’ai pas accès à l’article) mentionne que la quantité de déchet a augmenté, mais pas que la quantité de matières recyclées a diminué…

    Il faudrait pousser plus loin pour bien cerner la question.

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  2. Louis

    18 décembre 2006 à 07 h 23

    Mon recyclage est 3 à 4 fois plus important que mes ordures.

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  3. jb

    18 décembre 2006 à 08 h 26

    L’effort pour le recyclage doit double. Ici on ne parle que de ce qui « sort » de chez les gens. Il faudrait également éviter le suremballage dans les épiceries (petits produits individuels, fruits et légumes dans moultes couches de pellicule plastique et en mousse…)

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  4. Graeme

    18 décembre 2006 à 11 h 05

    Il se peut également qu’avec l’augmentation de la population de la région métropolitaine, il y ait une augmentation. Mais celle-ci n’est pas de 1.7%, plutôt de l’ordre de 0.7%/an.
    Donc il reste 1% à trouver. Ils proviennent probablement de la croissance de la consommation par ménage, non ?

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  5. P.-E. Paradis

    18 décembre 2006 à 11 h 35

    Je suis partisan de la théorie du suremballage. Pas moyen d’acheter une souris ou un logiciel sans avoir 3 tonnes de stuff inutile! Même problème dans les commerces d’alimentation. Mes parents et mon frère (3 personnes) produisent 2 fois plus de déchets et de recyclage que moi et mes 2 colocs. Faut dire qu’ils achètent tout chez COSTCO, tandis que nous on va à la fruiterie où les fruits et légumes sont empilés les uns sur les autres sans flafla…

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  6. Carol

    18 décembre 2006 à 11 h 45

    J’ai souvent lu ces derniers mois des articles, concernant le même problème de faire face à la demande, pour recycler tous ce qui provient de notre consommation.

    Peut-être il y a t’il augmentation des biens de consommations, parcque les gens se disent, a oui on peut recycler ? (une hypothèse) Mais dans le fond le vrai problème sera toujours notre niveau de consommation qui tous simplement trop élevé.

    D’ailleurs en amérique du nord on dépasse largement notre emprunte écologique(c’est la capacité dela terre d’être en équilibre versus notre consommation) pour l’équilibre il ne faudrait pas dépassé un indice de 3 tandis que présentement on fait du 10 comme indice…

    Ai-je besoin de dire autres choses ??? :-(

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  7. Carol

    18 décembre 2006 à 11 h 46

    Oups ! pour l’indice je faisait référence en amérique du nord…

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  8. JT

    20 décembre 2006 à 10 h 01

    Je me permets de mettre une adresse excellente pour se former pour commencer le compostage : http://www.cre-capitale.org/documents/guidecompostage.pdf

    Je vous invite à faire part de votre indignation à propos du suremballage aux propriétaires des Jardins mobile. (quitte à leur laisser l’emballage excédentaire à la caisse) Mettre des noix de cocos dans de péllicule plastique c’est contre nature ! Le dénoncer va finir par faire changer les choses, comme dans le cas des sacs de plastique que les marchands ont de plus en plus honte de nous refiler.

    L’empreinte écologique se mesure en nombre de planète qu’il faudrait pour soutenir le rythme de consommation de ressource d’un consommateur. Autement dit, si tous les citoyens de la terre vivaient comme des nords-américains, il faudrait 5 ou 6 planètes pour que l’on puisse soutenir son rythme de vie. L’idéal serait d’avoir besoin d’une planète ou moins.

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  9. Thomas Forget

    20 décembre 2006 à 17 h 37

    Le suremballage est completement ridicule au jardin mobile. Nouvellement arrivé à Québec, j’étais content de voir qu’il y avait ce commerce près de chez moi mais j’ai été très déçu. Tout est emballé sur des morceaux de polystyrene, un matériel qui n’est même pas recylé…Je préfère allez chez Loeblaw’s et pouvoir acheter mes fruits et légumes en vrac, avec la possibilité de choisir ceux que je veux…

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  10. Martin

    20 décembre 2006 à 23 h 09

    On a même pas de recyclage dans mon bloc. On est une ville vraiment en retard à ce niveau…

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  11. Carol

    21 décembre 2006 à 09 h 05

    Ouais ! je le disais souvent dans mes billets, ou dans les commentaires, on est en retard sur bien des choses… entre-autre l’innovation.

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  12. Pascal

    21 décembre 2006 à 09 h 15

    Hum ! li y a aussi le fait que bon nombre de gens ne semble pas sensibilisé, (indifférent ou inscouciant) a cet aspect.

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  13. Manu

    21 décembre 2006 à 09 h 48

    Martin, j’ai déjà eu le même problème et je faisais 1 km pour aller porter tout mon recyclage. L’ennui c’est que seul le propriétaire peut demander d’avoir des bacs à recyclage, pas les locataires..

    Quant au Jardin Mobile je suis bien d’accord pour dire qu’ils surembalent, mais je ne leur attribuerait pas le fardeau de l’augmentation de déchet. En effet, en ces jours de « grand magasinage », il n’est pas rare d’ouïr une conversation du genre :

    – Eille! ‘garde ça, sont bein beaux ces souliers là… pis y sont pas cher, 20$!

    – Ouin, mais à ce prix là tu f’ras vraiment pas long avec… ça va être scrap dans 6 mois!

    – Ouin pis? J’en rachèterai d’autres… à c’prix là ça m’dérange pas.

    Tout le monde a compris l’idée? Je crois que c’est surtout ce comportement qui est responsable de l’augmentation des déchets. On paye 2-3 fois moins cher pour quelque chose qui dure 2-3 fois moins longtemps (en fait, en général, on paye juste un peu moins cher pour qqc qui dure beaucoup moins longtemps) en se disant que ça revient au même.

    Erreur! On produit 2-3 fois plus de déchets de cette façon. Ça arrive avec les souliers, des gants d’hiver « semblant de high tech » (en laminés de fibres synthétiques bien isolantes mais absolument non-recyclables) à 20$ dans le bac en entrant chez Sport Expert ou la Vie Sportive (en passant, on trouve de la merde partout, pas juste dans les grandes surfaces), ou encore divers items domestiques comme un grille-pain, une « pompe à bicycle », etc. qui ne sont généralement plus « aussi durables qu’avant » (à moins de dénicher « le » modèle plus durable qui est trop cher pour mettre en vitrine). Ajoutez à cela tous les gadgets électroniques et même les « électroménager électroniques » (consoles de jeu, lecteurs DVD, etc.) qui deviennent désuets au bout de quelques années…

    Évidemment, on pourrait passer des jours et des nuits à sortir des exemples (c’est aussi la même chose pour les réfrigérateurs, les automobiles, etc. mais cela ne se retrouve pas directement à St-Tite…).

    Ainsi, notre comportement et la marchandise qui nous est offerte (laquelle, dans une économie de marché, dépend justement de notre comportement) sont à pointer du doigt selon moi. Autrement dit, si c’est bien la cause de l’augmentation, c’est parce qu’on consomme plus de produits qui sont « plus jetables » et « moins durables ».

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  14. Lisette

    21 décembre 2006 à 11 h 36

    J’habite dans un édifice à condo de 8 étages. Personnellement je suis au 6e. Au sous-sol, au garage, nous avons un immense bac à recyclage. J’y dépose papier, carton, plastique, verre et aluminium. C’est incroyable tout ce que je peux recycler dans un seul mois.

    Pour de ce qui est des sacs de plastique, la consigne est que nous devons doubler les sacs avant de les déposer dans la chute à déchets pour éviter qu’il se fendent rendu au sous-sol par le choc de la descente, ce qui est fréquent. En ce qui a trait aux personnes qui ont des animaux domestiques et qui doivent se départir de la litière, il est recommandé de tripler les sacs de façon à éviter ce problème.

    À l’Intermarché du Campanile, ils vendent des sacs pour ordures de 20 x 22 pour placer dans une poubelle de format standard qui sont biodégradable en 3 mois. Le rouleau coûte 10$. Personnellement, je n’en ai jamais acheté, j’attend que le prix de vente devienne plus abordable.

    Pour ceux qui aiment réutiliser le même sac lorsqu’ils vont magasiner, le Choix du Président, President Choice, a mis en vente des sacs à poignée pour un prix dérisoire. Ils sont en plastique, c’est propre et super écologique. Je vais m’en procurer un à ma prochaine sortie. Ils sont durables, pratiques et de bonne dimension.

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  15. Carol

    21 décembre 2006 à 23 h 33

    Je suis en bonne partie d’accord avec Manu.

    De plus quand on achète un produit, c’est comme si on vote de la façon dont il a été conçu et ce qui en découle, comme impact sur l’environnement.

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  16. David Fiset McGrath

    23 février 2007 à 07 h 10

    N’oublions tout de même pas les organismes qui récupèrent le maximum qu’ils peuvent! Je travaille à La Ressourcerie de Lac-St-Charles et nous récupérons plus de 1 tonne de matériaux récupérables par année … Recycler, ce n’est pas seulement récupérer, mais c’est aussi acheter usagé!!!

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  17. Manon

    20 novembre 2008 à 10 h 14

    La récupération j en fais et je vois aussi beaucoup de ges son indiscipliné face à récpération c’est plus vite fait de tout jeter en vrac que de faire le tri, la population grandissante, immigation de gens non habitués à le faire chez eux et je sais de quoi je parle pour le voir faire, bien on arrive à reculer c’est dommage, et les bacs on en a pas tous, audebut la ville nous le funissais mais la non et au prix ca ce vent ben on jette c est plus simp

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