Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Circulation dérangeante dans Les Méandres

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 décembre 2006 5 commentaires

Je trouve comique et incohérent de se plaindre de la circulation, autant automobile ou du transport en commun, car comme c’est sous-entendu dans l’article, on peut penser que bons nombres de résidents utilisent l’automobile au lieu du réseau du RTC. Encore un »pas dans ma cour »

Source: Jancimon Reid, Québec Hebdo, 14 décembre 2006

La circulation automobile effrénée sur les rues de la Broussaille, de Bogota, de la Belle-Arrivée et de la Rive-Boisée Nord soulève l’indignation des résidants du secteur Les Méandres qui voient d’un mauvais œil le passage de trois parcours d’autobus du Réseau de transport de la Capitale (RTC) dans les rues du quartier.

Utilisée à tous vents par les automobilistes comme voie de contournement pour éviter l’intersection Saint-Jacques/Chauveau, la rue de Bogota à Neufchâtel a vu sa circulation automobile augmenter pendant les heures de pointe ainsi que sa quiétude chavirer lors des périodes de constructions.

Voir la suite.

Voir aussi : Arrondissement Les Rivières.


5 commentaires

  1. Emeric

    19 décembre 2006 à 11 h 54

    À l’entrée de la rue des Brumes (qui conduit aux Méandres, si je ne me trompe pas), on peut voir un panneau d’accès interdit. « Résidents seulement »… Comme quoi le secteur se ferme réellement à toute circulation, autant des autobus que des automobiles! :|

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  2. Manu

    19 décembre 2006 à 14 h 28

    Au sujet des autobus, il y a eu un billet sur QU récemment

    https://www.quebecurbain.qc.ca/archives/002069.html

    et personnellement, je ne me répèterai pas inutilement.

    Pour ce qui est du traffic de transit et des panneaux de signalisation dont Emeric fait mention, ils sont là depuis au moins quelques années je crois. Jusqu’à cet automne, St-Jacques était, à l’heure de pointe, une file continue de voitures sur plusieurs kilomètres. Par exemple, le matin, la file pour l’intersection De Celles/Lebourgneuf/St-Jacques pouvait se rendre jusqu’à Chauveau, soit 2,3 km plus au nord. Plusieurs automobilistes utilisaient alors les rues de la Broussaille et des Brumes (plus de 1km dans un quartier résidentiel) pour contourner l’intersection, ajoutant ainsi au traffic local du quartier qui devait déjà utiliser ces rues pour en sortir, principalement vers le sud, avec les inconvénients que cela peut apporter (bruit, sécurité, etc.).

    J’imagine (car je n’ai pas de texte officiel à l’appui) que c’set pour cette raison qu’une signalisation « incitait » les gens en transit à utiliser les artères principales (ici Lebourgneuf et St-Jacques) plutôt que les rues d’un quartier résidentiel.

    L’intersection Chauveau / St-Jacques avait un peu ce problème, mais dans une moindre mesure, mais il n’y avait pas, jusqu’à 2004 ou 2005, de moyen de la contourner. L’intersection a encore aujourd’hui un peu ce problème (l’ouverture de Robert-Bourassa ayant toutefois réparti différemment les « origine-destination »). Ainsi, ce sont maintenant les nouveaux arrivants, des 2-3 dernières années, qui sont aux prises avec ce problème de transit, dans des petites rues parfois tout en courbes.

    D’un côté, il est normal selon moi de privilégier les grandes artères pour le traffic de transit, et non les quartiers résidentiels. Mais d’un autre côté, la voie publique demeure la voie publique et dehors de certaines contraintes (véhicules lourds par exemple, qui détruisent les petites rues conçues moins solidement que les artères), on ne peut pas vraiment empêcher les gens de passer par là.

    Selon moi, on pourrait d’une part ajouter quelques dos d’âne (ou autres mesure similaires) et/ou des limites de 30km/h (et les faire respecter bien sûr…) pour décourager le transit par ce secteur. D’autre part, ce qui serait encore plus bénéfique et important selon moi, serait de refaire les intersections sus-mentionnées sur St-Jacques. Il n’y a en effet que peu ou pas de voies de virage (de l’espace pour 4-5 voitures tout au plus) et peu importe d’ou les gens arrivent, au moins la moitié tournent à gauche.

    L’absence de pont sur la rivière St-Charles au sud de Chauveau limite en effet les parcours possible. Mais si on pouvait avoir 100 à 200m, selon les endroits, de voie de virage à gauche, on réduirait énormément les files (ajoutons qu’à l’heure de pointe il y a aussi un bon nombre d’autobus scolaires dans le secteur, pour désservir deux écoles secondaire entre autres) rendant ainsi inutile le contournement dans les secteurs résidentiels.

    Au coin St-Jacques/De Celles/Lebourgneuf, il y a plusieurs mètres tout le tour de l’intersection qui appartiennent déjà à la ville. Il serait facile de changer la configuration. Quant au coin St-Jacques / Chauveau, on pourrait ajouter des voies de virage en récupérant l’espace anciennement utilisé par les pistes cyclables qui passent désormais sous les boulevard, puis recouvrir les fossés comme on l’a fait partout ailleurs à Québec lorsqu’une route de campagne est devenue un boulevard… On pourrait même en profiter pour mettre des trottoirs! (non, il n’y en a pas…)

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  3. Mimi

    20 décembre 2006 à 22 h 02

    Je n’en peux plus des plaintes des résidents. J’habite tout juste à côté et j’utilise l’autobus matin et soir. Quand j’ai des réunions tard, je rentre en bus en soirée et je ne suis jamais seule.

    Le matin, il y a toujours des gens debout parce que toutes les places assises sont occupées. Une grande majorité des gens qui embarquent dans ce quartier , et ce jusqu’à la rue des Brumes coin Lebourgneuf, sont des étudiants du cégep Sainte-Foy et de l’Université Laval qui ont fait le choix sensé de s’épargner l’achat et l’entretien d’un véhicule en plus d’une vignette de stationnement et utilisent les transports en communs.

    D’autre part, depuis que Robert-Bourassa est ouvert, le nombre de véhicules provenant de Chauveau et tournant à gauche pour de la Boussole a considérablement diminué. Je dirais, à l’oeil, d’au moins 60 %.

    Finalement, je n’ai jamais depuis les 8 derniers mois, ce qui comprend la période estivale, vu des enfants jouer dans la rue et je m’interroge sur la « dangerosité » réelle que les autobus du RTC représentent pour les enfants.

    C’est le syndrome du « pas dans ma cour », j’en ai bien peur. En public, on est pour le transport en commun et tout mais oups quand le bus passe dans notre rue c’est une autre paire de manches.

    La seule consolation pour les résidents est que dans quelques années, lorsque le « haute et moyenne densité » sera construit dans les nouvelles rues adjacentes à Robert-Bourassa, les parcours d’autobus seront probablement modifiés.

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  4. Carol

    20 décembre 2006 à 22 h 37

    Et oui manque de cohérence dans nos ch-oi-x !!!

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  5. Dentier

    23 février 2007 à 06 h 52

    Ceci est écris sur l’article de Quebechebdo :

    En ce qui a trait à la circulation d’autobus, les citoyens réclament une révision du trajet des trois parcours de manière à ce qu’ils privilégient les artères principales telles que les boulevards Saint-Jacques ou Robert-Bourassa. Ils ont également demandé à ce qu’on maintienne les parcours 281 et 372 uniquement aux heures de pointe.

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    C’est ca qu’on appelle vouloir avoir le beure et l’argent du beurre …..

    Tu ne veux pas de tranport en commun, alors, tu n’en auras pas du tout, ou, tu l’as au complet, pas juste pour tes caprices !

    C’est tout ou rien, pas question d’avoir le beurre et l’argent du beurre, voyons donc, c’est le bout de la marde ca ! si ca derage, ca derange tout le temps, et, les enfant, ca joeu dehors entre 15 h00 et 18 h00, au retour de l’école !!!

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