Source: Radio-Canada (Québec), 27 décembre 2006.
Le nombre de prestataires d’aide sociale a diminué de moitié au cours des 10 dernières années dans Capitale-Nationale, selon une recherche effectuée par Radio-Canada. Il s’agit d’une des régions du Québec qui enregistrent la plus forte diminution du nombre de bénéficiaires. Ce phénomène ne signifie toutefois pas qu’il y a beaucoup moins de pauvreté.
Les études montrent que dans la région de Québec, il y avait environ 62 000 prestataires d’aide sociale en 1996 et un peu plus de 33 000 en novembre dernier. Cette importante baisse s’explique principalement par la vigueur de l’économie, selon Claude Morin du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, et non par un resserrement des critères d’admissibilité à l’aide sociale.
Or, tous les jours, un enfant sur quatre ne mange pas à sa faim dans les cartiers centraux de Québec. Richard Foy, de l’organisme Pignon bleu, sert chaque semaine des déjeuners à 3 600 enfants de 13 écoles primaires. L’itinérance est un autre phénomène bien présent dans le centre-ville de Québec.
La chute est presque aussi importante dans la région de la Chaudière-Appalaches, avec une réduction de 44 % du nombre de prestataires.
Aussi, ce billet.
28 décembre 2006 à 13 h 12
C’est quelque chose de tragique que des enfants ne mangent pas à leur faim.
Par contre, je doute beaucoup du chiffre (25%), qui me semble inconcevable.
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28 décembre 2006 à 16 h 08
Pour ma part je crois pausible le 25 % d’enfants qui ne mange pas à sa faim. Car a part le Pignon bleu, il y a aussi le club des petits déjeuner, qui offre les mêmes services…
Avec l’augmentation du côut de la vie. je dois dire que cela est pausible…
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28 décembre 2006 à 17 h 00
Je serais quand même curieux de voir si tous les enfants qui recoivent des déjeuners des 13 écoles primaires sont vraiment des enfants qui ne mangent pas à leur faim.
Ça me fait penser à une anecdote. Les enfants d’un de mes collègues, lors d’une activité scolaire, ont été invité au Hilton pour recevoir des cadeaux de Noël en tant qu’enfants issus d’écoles défavorisées. Ils ont reçu chacun pour environ 100$ de cadeaux neufs.
Le hic, c’est que mon collègue a un revenu familial beaucoup plus élevé que la moyenne à Québec, et il n’habite pas un secteur dit défavorisé, même si l’école en question, à Ste-Foy, est située à proximité de rues où il y a davantage d’immigrants qu’ailleurs.
Il était scandalisé par le fait que ses enfants aient reçu ces cadeaux au détriment d’enfants dans le besoin.
J’ai l’impression que pour éviter la discrimination et les enquêtes embêtantes, ce genre de programmes s’adresse à tous les enfants d’une école jugée situé en milieu défavorisé.
Si cela s’applique dans le cas des déjeuners, cela pourrait vouloir dire que toute une école reçoit les déjeuners même si seulement 20% des enfants de cette école ont faim. D’ailleurs, les chiffres fournis semblent confirmer ce fait, car 13 écoles pour 3600 enfants, ça ressemble au nombre d’enfants que l’on peut retrouver dans 13 écoles primaires (la plupart ont des capacités d’environ 300 enfants).
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1er janvier 2007 à 04 h 57
Tout a fait d’accord Ludovic. J’ai l’impression que certaines personnes paye pour celles qui abusent ou qui ne devraient pas faire parti de ces programmes ou recevoir autant d’argent.
Juste comme exemple mon copain doit verser une penssion alimentaire pour son fil. Si on calcule bien, cette fille qui n’a jamais travailler gagne maintenant beaucoup plus d’argent que nous 2 réunis et elle a un copain qui travail. Alors nous on a un tres minime revenu meme si au fond on travail a temps plein tout les 2.
Lorsque J’était jeune, les dépouillements d’arbres de Noel étaient offert a tout le monde de la paroisse ou meme avec l’école. Certains parents était vraiment aisés mais ils inscrivaient tout de meme leur enfant sur la liste et donc ca enlevais certaines place au enfants qui en avaient vraiment besoin. J’espere quèun jour quelqu’un verra a corriger ces failles.
D’ailleur j’ai hate d’entendre Mario Dumont et ses idées contre les gens aptes a travailler qui font de l’aide sociale un mode de vie. Ce n’est pas bénifique pour l’enfant et c’est ridicule que quelqu’un qui travail soit plus pauvre que quelqu’un qui se fait vivre par le gouvernement.
Seulement les gens dans un réel besoin devraient pouvoir profiter de ces services ca réduirait le taux de chomage et les enfants vivraient mieu.
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