Source: Marc Allard, Le Soleil, 12 octobre 2006.
Robert Lepage regrette d’avoir utilisé le mot xénophobe pour qualifier l’attitude des gens de Québec envers les immigrants. Dans une lettre qu’il a envoyée au Soleil hier (voir p. 20), l’homme de théâtre tempère ses propos, mais maintient que la capitale n’est pas encore assez ouverte.
« Le mot est-il trop fort ? Oui », écrit M. Lepage. Car dans le dictionnaire, il signifie plutôt « hostile aux étrangers ».
« Je ne pense pas que les gens de Québec soient hostiles aux étrangers. Je persiste à croire cependant que plusieurs d’entre eux ont peur des étrangers parce qu’ils n’ont pas la chance d’en côtoyer beaucoup (…) », tempère-t-il dans sa lettre.
Pour l’auteur, l’ouverture aux communautés étrangères ne peut qu’enrichir la société québécoise. Raison pour laquelle il participait à la Foire de la diversité culturelle, samedi à Québec, en tant que président d’honneur.
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