Problèmes de « consommation » de la clientèle, difficultés à rétribuer les musiciens, dit-on… Les vieux nostalgiques comme moi risquent-ils de perdre bientôt un autre lieu culte de Québec au même titre que le Foyer, La Cour ou l’Après-Onze du temps du cégep?
Pour le jazz, il restera vraisemblablement le Largo [billet], rappelle la chroniqueuse du Soleil…
Un toast à la survie du jazz (Source: Julie Lemieux, Le Soleil, 17 août 2006.)
(…) Il y a de fortes chances que le Clarendon cesse bientôt de présenter ses célèbres soirées de jazz, qui sont pourtant une véritable tradition dans la capitale.
(…) Le directeur de l’hôtel, Alan Murphy, m’a confirmé qu’il songeait sérieusement à cette possibilité. Aucun spectacle n’a été planifié pour l’hiver, aucun artiste n’a été embauché à partir du mois d’octobre.
(…) Le problème, c’est plutôt que les clients consomment beaucoup moins de boissons qu’auparavant. (…) Depuis cinq ou six ans, les recettes dégringolent à un point tel que le bar ne parvient pas à faire ses frais et à payer les musiciens sans tomber dans le rouge, explique M. Murphy. (…)
(…) Alan Murphy admet qu’il songe avec cette idée [payer à l’entrée]. Et ce n’est pas moi qui vais l’en dissuader. Il me semble que c’est normal de payer quelques dollars pour voir un spectacle de qualité. (…)