Un endroit extraordinaire et parfait pour comprendre à quel point la Ville de Québec est unique!
Beaucoup de personnes oeuvrent à quelques pas du parc et s’en vont, sur l’heure du midi, y casser la croûte sous les arbres. Alors, on y va?:-)
Dans le journal Le Devoir de ce samedi mouilleux.
Un article de Claude Morin:
« Le parc du Bois-de-Coulonge – Un joyau historique et horticole
Le joyau des parcs de la Commission de la Capitale-Nationale, le parc du Bois-de-Coulonge, rue Grande-Allée Ouest à Québec, semble avoir trouvé sa véritable identité. Il est devenu un magnifique jardin public profondément marqué par l’histoire du Québec. Situé dans l’arrondissement historique de Sillery, à proximité des plaines d’Abraham, ce grand parc constitue un havre de paix au coeur de la ville et des tourmentes politiques.
Le dernier des 21 lieutenants-gouverneurs à se succéder au Bois-de-Coulonge, Paul Comtois, y a trouvé la mort dans l’incendie de sa résidence, en février 1966. Ce tragique événement a laissé le domaine plus ou moins à l’abandon pendant une vingtaine d’années, après quoi ce parc public a été restauré et remis en valeur.
Un siècle auparavant, en 1860, un incendie avait aussi détruit la demeure du gouverneur général du Canada-Uni au moment où cette propriété se nommait Spencer Wood. Le vaste domaine avait été acquis en 1835 par un marchand de bois prospère et passionné d’horticulture, Henry Atkinson. Son empreinte est encore bien présente aujourd’hui avec le jardin floral, le boulingrin, l’emplacement de la villa incendiée, l’allée d’ombre et le belvédère tandis que l’époque de la résidence vice-royale est rappelée par les bâtiments actuels, le parterre central avec ses pelouses, ses allées et sa fontaine.
Le parc est occupé à moitié par un bois constitué principalement d’érables à sucre, de chênes rouges, d’ormes d’Amérique, de hêtres à grandes feuilles et d’épinettes blanches. Un arboretum situé à l’abri des vents dominants favorise la découverte de quelque 50 espèces et cultivars. Un jardin d’eau aménagé près de la maison du gardien et de nombreuses plates-bandes de rhododendrons, de muscaris et de campanules ajoutent de vives couleurs au paysage.
Le parc du Bois-de-Coulonge a retrouvé son nom du régime français à la suite d’une campagne de francisation en 1950. Sous la responsabilité d’un châtelain, en 1657, le domaine portait le nom de châtellenie de Coulonge pour désigner Louis d’Ailleboust, sieur de Coulonge et troisième gouverneur de la Nouvelle-France.
Aujourd’hui, le parc est l’endroit idéal pour faire une promenade en empruntant les allées ou les sentiers qui mènent au belvédère afin d’y admirer le fleuve Saint-Laurent. «