Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Festival d’été: La musique au cœur de la ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 janvier 2007 2 commentaires

La place de l’Université-du-Québec est un endroit propice à créer des rencontres inoubliables entre les artistes et le public, croit le nouveau président du c.a. du Festival d’été, Louis-Philippe Baillargeon. Photo: Jocelyn Bernier, Le Soleil.

Mon coup de coeur anticipé pour l’édition 2007, si ce projet se réalise: Renaud et les Cowboys Fringants sur la même scène!

Source: Kathleen Lavoie, Le Soleil, 3 janvier 2007.

Dans la foulée du Festival de cinéma des 3 Amériques et du Grand Rire, voilà que le Festival d’été (FEQ) accroît lui aussi sa présence au centre-ville de Québec et ce, dès cette année. C’est ce qu’a affirmé hier au Soleil le nouveau président du conseil d’administration de l’événement, Louis-Philippe Baillargeon.

Après l’organisation du Festival d’été, qui établissait ses quartiers généraux sur la rue Saint-Joseph il y a quelques années, et l’Impérial, qui s’est ajouté aux endroits de l’événement en 2006, la place de l’Université-du-Québec (située près du jardin Saint-Roch) bonifiera donc bientôt l’itinéraire du Festival en basse-ville.

« On veut que l’implication du Festival au centre-ville se traduise par une présence plus concrète. (…) C’est une volonté arrêtée très nette. C’est essentiel de le faire. Le Festival d’été est né intra-muros. C’est là que le Festival a d’abord été créé, à l’intérieur des vieux murs », a fait savoir le nouveau mandataire du FEQ.

Aussi, ce billet.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Fêtes populaires et événements publics.


2 commentaires

  1. jaco

    4 janvier 2007 à 13 h 08

    Bonne nouvelle!

    J’ai déja écrit sur le sujet (dans les carnets) que je croyais qu’il était temps de redéployer les scenes extérieures…

    Cette nouvelle va dans ce sens et j’apppuie toute l’argumentation de monsieur Baillargon (le Président du F.E.Q.)

    Le festival d’été a surtout débuté par des « Espaces-Découvertes » de « Musique du monde »
    caractérisé par l’originalité et la qualité artistique
    Ce concept est allé cherché son public dans de petites scenes extérieures

    Puis ,s’y est adjoint les méga-spectacles avec les méga-artistes (Céline Dion, Eric Lapointe etc etc)

    Les 2 concepts ont cohabité de facon harmonieuse pendant un temps … mais le point de rupture est arrivé a mon avis: les méga-spectacles prennent de plus en plus de place pour ne pas dire TOUTE LA PLACE!
    Un ex. me vient en tête;
    Un soir du 14 juillet , pendant que se déroulait 8 spectacles du festival d’été, il y avait 30,000 personnes avec des macarons flashants au kiosque Edwin Bélanger pour la fête nationale de Francais animé par Francois Rémy
    Pour en avoir jasé avec certains, ils se trouvaient la pcq’ ils ne retrouvaient plus ce qu’ils avaient jadis adoré du festival de québec;

    C’est a dire un mariage entre l’intimité pleine de charme du vieux-québec et l’intimité artistique
    avec une musique.
    Les Méga-spectacles ont rompu le charme de l’INTIMITÉ!

    Je crois encore que les 2 peuvent cohabiter a la condition de redéployer les scenes…
    Cette annonce me semble aller dans ce sens!

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  2. Ludovic

    4 janvier 2007 à 13 h 30

    Il y a deux ans, je suis allé au festival de musique d’Edimbourg, en Écosse, probablement le plus gros festival de musique et d’art au monde.

    La version « off » du festival, le festival « Fringe », comporte près de 30,000 spectacles au total. Ces spectacles sont répartis dans près de 300 scènes différentes (http://en.wikipedia.org/wiki/Edinburgh_Fringe). Beaucoup de spectacles sont gratuits, mais la plupart sont payants et il n’y a pas de macaron.

    L’ambiance est très différente de celle du Festival d’été. À Edinburgh, la population grossit significativement pendant l’événement, la plupart des chambres d’hôtel sont réservées six mois à l’avance: il s’agit d’un événement touristique sans pareil (au Festival d’été, les touristes qui viennent de loin arrivent de la Beauce).

    La majorité des artistes qui s’y produisent perdent de l’argent en y allant, car ils doivent généralement payer pour tenir un spectacle. Le fait d’avoir plusieurs centaines de scènes (des bars pour la plupart) fait en sorte que la ville grouille de partout à la fois, que les gens sélectionnent de petits spectacles très spécifiques et intimes, multipliant ainsi les occasions de découvrir de nouveaux artistes. Il s’agit d’un gros party qui dure plus d’un mois. L’ambiance qui règne dans les rues, c’est simplement incroyable.

    Le Festival d’été pourrait s’en inspirer (là-bas, les gens aussi critiquent le fait qu’il y a de plus en plus de méga-spectacles de… 1000 spectateurs!)

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