Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Ça sent la fin pour La Commode

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 janvier 2007 2 commentaires

Immeuble abritant La Commode. Photo: Jean Cazes, 25 janvier 2007.

Nouvelle confirmée ce matin, hélas!

Ayant oeuvré longtemps dans le millieu communautaire de Québec, j’ai assisté à la petite histoire de ce commerce alternatif qui a déjà eu « pignon sur rue » dans les défuntes galeries Sainte-Anne. J’adresse donc mes sympathies à ses artisans et employés…

Source: Jean-François Cliche, Le Soleil, 23 janvier 2007.

Il semble bien que la ressourcerie La Commode de Place Fleur-de-Lys, la plus grande à Québec, devra fermer ses portes sous peu, d’après des informations obtenues par Le Soleil.

Un communiqué envoyé hier à plusieurs personnes, mais pas aux médias, annonce en effet une « grande vente de fermeture » et adresse à tous un « merci spécial pour tout le soutien et l’encouragement que vous nous avez donnés au cours des 6 dernières années ».

Le document était accompagné d’un courriel du directeur général de l’entreprise, Jacques Beaudet, précisant que « les ventes que nous ferons dans les prochains jours nous permettront entre autres de payer nos employés ».

Aussi, ce billet.

Voir aussi : Commercial, Environnement, Geste de solidarité & communautaires.


2 commentaires

  1. Carol

    26 janvier 2007 à 09 h 54

    ASnif ! Je ne sauterias pas de joie en apprenant la nouvelle. J’ai déja connu M. Beaudet, je crois savoir, coment il vit cela…

    Est- un manque d’intérêts de la population en vers ce type d’économie sociale, ou plutôt un manque d’appuis du milieu…

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  2. Lise

    26 janvier 2007 à 12 h 40

    Quelle triste nouvelle!

    Nous assistons malheureusement à la fin d’une entreprise qui avait plein de bon sens à tout point de vue. Elle permettait de faire du recyclage, elle faisait vivre des gens qui en avaient grandement besoin et elle permettait à tout le monde de se procurer des vêtements de très bonne qualité ou autres accessoires à prix très abordable. Je n’arrive pas à croire qu’une entreprise comme ça n’a pas sa place, que personne ne peut rien pour la sauver.

    Je me sens triste parce que je me suis impliquée à ma manière dans cette entreprise en faisant de la publicité gratuite. Beaucoup de monde me faisait des compliments sur les vêtements que je portais et je ne me gênais surtout pas pour leur dire que je les avais achetés à La Commode. Il semble que cela ne suffit pas ou peut-être que l’orgueuil des gens est plus dévastateur qu’on le pense.

    Je ne connais pas M. Beaudet, mais pour partir une entreprise comme celle-là il faut quand même avoir un esprit social développé et j’aimerais lui serrer la main et sympatiser avec lui.

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