Source: Francis Higgins, Le Soleil, 4 février 2007
En dépit du ciel dégagé, l’horizon était embrumé d’un voile d’humidité qui tamisait la lumière crue du soleil de midi. Une journée parfaite pour Jean-Claude Labrecque, qui a tourné hier le « premier mètre de pellicule » de sa future œuvre maîtresse, une ode à la beauté de Québec.
L’équipe de tournage composée de 11 personnes (un petit groupe pour un film commercial, mais plutôt imposant pour un documentaire) était debout sur le traversier accosté au quai de Lévis. Le vent qui sifflait rendait le froid encore plus mordant. Attendant de croquer les images de la course de canots sur les glaces du fleuve, Labrecque supervisait sans grande attention l’installation de la caméra.
C’était la première étape dans la création d’Infiniment Québec, un documentaire où la capitale tiendra le rôle principal. Un film qui devrait durer 80 minutes, sans narration, rien d’autre qu’un regard sur la ville sous son plus beau jour.
Le réalisateur et cinématographe a mis deux ans à préparer cet instant. Avant, il attendait l’argent, mais surtout le bon moment pour concrétiser ce projet de 1 million $.