J’aime consulter à temps perdu le site Emporis pour voir ce qui se trame ailleurs comme immeubles. Et par hasard, je viens d’y découvrir cet audatieux édifice (The Elysian) qu’on érige à Cork, deuxième ville en importance de l’Irlande (123 000 habitants) et de taille comparable à Sherbrooke, Saguenay ou Trois-Rivières…
Je ne suis ni architecte, ni urbaniste. Mais histoire d’alimenter de saines et constructives discussions sur l’avenir des îlots à mettre en valeur en basse-ville, voici à mon point de vue un exemple d’immeuble qui pourrait s’exprimer à Québec: élancé, transparent, exempt de brique beige (!), de taille « raisonnable » (17 étages); bref, d’allure résolument contemporaine! Je le verrais très bien en particulier sur le site de l’actuel amphithéâtre de la bibliothèque Gabrielle-Roy…
Voir ce billet.
9 février 2007 à 12 h 56
Je seconde votre proposition. Mais Québec semble être une ville anti-tours… même de taille raisonnable, et préfère s’étaler en long un peu partout sur son territoire. Dommage.
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9 février 2007 à 13 h 02
Une telle tour devrait être construite en haute-ville, pour accentuer l’effet spectaculaire d’un édifice en hauteur!
Mais oubliez ça! Autant la population que ses dirigeants souffrent d’un manque total de vision et de leadership pour mener à bien un tel projet!
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9 février 2007 à 13 h 08
J’ai rien contre les tours, mais qu’est-ce qu’il y a de mal avec la brique beige? C’est un matériau qui a traversé le temps, alors que plusieurs construction qui avaient l’air contemporaine à leur époque semblent désuètes. Je pense entre autre à l’édifice en face du Palais de justice.
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9 février 2007 à 13 h 19
Mais pourqoi pas, le gouvernement fédéral cherche un édifice au centre ville, ce serait trop beau ce projet mais les têtes bleus voudront pas trop de monde trop de voitures, trop de vie dans le centre ville.Une ville qui refuse de passer en l’an 2000. Allez voir la mairesse Boucher avec ce
projet qui pourrait réveiller cette ville endormie.
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9 février 2007 à 13 h 53
Ce genre d’immeubles conviendrait bien a l’ilot du petit Bedon me semble-t’il; il occupe assez peu d’espace au sol et s’intégrerait au décor!
PS Pour certains commentaires;
» Entre Sim-City ou Québec , je préfere de beaucoup Québec;
Québec est une ville unique tandis que Sim-city rempli de tours vides et virtuelles c’est plate a mort finalement!(scusez-la)
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9 février 2007 à 14 h 46
Moi aussi, je n’ai rien contre les tours, mais je suis contre les édifices comtemporains qui vieillissent mal, pas plus que ceux dans lesquels Cominar Inc. en ont fait une spécialité. (en passant, Cominar gagnerait certainement le prix de la catégorie « Compagnie ayant le plus enlaidie la ville de Québec depuis 25 ans »)
Je dois admettre que contruire trop de tours tue le centre-ville qui devient mort et désert en soirée lors que la frénésie de la journée tombe. Je viens tout juste de déménager à Ottawa et c’est exactement ce qui se passe ici. Le royaume de la tour, des boulevards à 6 voies et du « Radiant City ». Décevant.
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9 février 2007 à 15 h 25
Je ne suis pas urbaniste. Mais je suis citoyenne de Québec et j’aime ma ville. Et ce que j’aimerais surtout c’est que ceux qui s’appliquent à la construire n’oublient pas ceux qui y vivent. Il me semble que c’est souvent le cas.
Pour ma part, je n’en peux plus des tours à bureaux et des hotels qui poussent comme de la mauvaise herbe. De tout ce flux d’automobilistes supplémentaires qui vient avec ce genre de constructions, ce qui rend tranquillement notre air irrespirable. Et que dire des espaces libres transformés en stationnement.
Est-ce que Québec est arrivée en 2007 en même temps que nous tous ? Ou est-ce que la ville se construira sans penser aux citoyens et à la santé de notre planète ? Où sont les projets de développement durable ? Où sont les avancées en matière d’environnement et de qualité de vie pour ses résidents ? Le centre-ville doit être redonné aux citoyens, et ce n’est pas avec des tours miroir que nous arriverons à nous voir, à nous retrouver, à travers toutes ces infrastructures.
« Le travail de l’urbaniste, loin de se réduire à un aspect réglementaire, vise à mettre en forme le projet territorial des collectivités. Son rôle est d’anticiper les besoins des populations afin de proposer un développement urbain efficace sur le plan socioéconomique et durable sur le plan environnemental. »
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9 février 2007 à 15 h 39
J’avoue que j’abonde dans le même sens que MAMZL
concernant l’urbanisme, on oublit trop souvent le facteur humain, comme si c’était quantité négligable !!!
Et oui comment améliorer la qualité et le milieu dans lequel les gens vivents… Des fois je trouve que certaines catégories de gens sont déconnectés des enjeux véritables…
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9 février 2007 à 16 h 16
À la lumière des derniers commentaires, j’ai l’impression de faire partie de l’aile modérée, en parlant du développement urbain de Québec!
Sujet récurrent, les gratte-ciel sur la haute-ville… Je suis d’une école qui semble faire consensus, à savoir qu’il ne faut plus y construire de tours! On a fait l’erreur de le faire dans les années 60 et 70, mais c’était à l’époque des dinosaures!!
Concrètement, sur la Colline parlementaire, je favorise pourtant la densification, surtout en terme de logements, avec des immeubles qui ne devraient pas dépasser 8 étages… sauf dans les cas particuliers de Place Québec (qui pourrait accueillir un édifice de bureaux prestigieux de 15 à 18 étages, comme celui proposé il y a quelques années) et du « terrain en gravel » au nord de la Place Haute-Ville (un édifice à logements en gradins?). Et pour ma part, le parc de l’Amérique Française est de trop, vide la plupart du temps et balayé par des vents détestables du nord-ouest: sa partie nord sur René-Lévesque, justement, DOIT faire place à mon avis à du résidentiel de 4 à 7 étages avec commerces au rez-de-chaussée, dont des bars et cafés qui pourraient accueillir les spectateurs du Grand Théâtre, par exemple, histoire d’animer ce secteur désert, le soir! J’irai même plus loin: le prochain gros chantier urbain de Québec devrait se dérouler dans ce secteur: pourquoi pas un grand concours d’architecture?
Par ailleurs, comme je monte souvent à pied en haute-ville, je m’émerveille constamment des changements en cours dans Saint-Roch, malgré leurs imperfections. La perspective que ce quartier offre à partir de la rue Saint-Réal, en haut de l’ascenseur, est magnifique, notamment le matin par beau temps! Et un bel immeuble « phare » du type de celui présenté dans ce billet ne ferait qu’améliorer, d’après moi, la nouvelle image qu’offre ce nouveau secteur « in » de Québec!
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9 février 2007 à 16 h 30
M. Cazes, je suis tout à fait de votre avis. Malgré mon esprit fermé selon certain, j’approuve la réalisation de structure en hauteur dans le coin de St-Roch. Les espaces petit-bedon et Gabrielle Roy nous donneraient une fabuleuse perspective vue de la haute ville et d’un peu partout, avec l’érection de tours comme dans ce billet!
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9 février 2007 à 16 h 38
« … mais histoire d’alimenter de saines et constructives discussions… »
Décidément! ;-)
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9 février 2007 à 17 h 34
Pour ce qui est de s’inspirer d’ailleur, je reviens des pays baltes et je peux vous dire que l’on construit beaucoup de tours dans les capitales (particulièrement Tallinn et Vilnius). Certains édifices sont même assez intéressants et ajoutent une dimention moderne et dynamique à ces villes historiques, très belles et de taille comparable à Québec. Toutefois, ces quartiers de tours situés hors des vielles villes sont assez peu conviviaux du point de vue humain. Je suis partisan d’une densification de Québec, à la fois dans l’optique de limiter l’étalement urbain, d’avoir une plus grande concentrations de « services » et surtout pour rendre viable les modes de transport encommun qui assurent un environnement urbain plus convivial, mais je vois mal comment réinventer la tour à bureau pour la rendre agréable et invitante. Bien que l’architecture puisse en être très réussie, il y a toujours un malaise à se trouver dans un secteur de tours, encore plus quand les gabaris de bâtiments sont très différents. Dans ce sens je crois qu’un développement comme dans St-Roch, de hauteur moyenne et assez uniforme est beaucoup plus agréable à vivre.
Je ne crois pas qu’il soit souhaitable de construire des tours simplement pour le plaisir de se sentir une grande ville (alors que Québec n’a rien à envier en terme de taille et d’activité à plusieurs villes de notoriété internationnale si ce n’est un métro). Il me semble plutôt préférable de définir des endroits opportuns pour des édifices phares sans en faire une maladie. Il faudrait en finir avec le complexe de la petite ville sans gratte-ciels afin de trouver des modes de densification alternatifs en ce sens, je crois que St-Roch peut servir d’inspiration et de laboratoire.
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9 février 2007 à 17 h 51
MAMZL, tout comme plusieurs autres personnes, oublient 2 points important :
1) Il faut savoir que rester dans un centre-ville d’une capitale ca implique qu’il y a du monde, des buildings et de la circulation, si cela ne vous convient pas, il y a plein d’endroit parfais sur la rive-sud ou ailleur. Je veux pas etre bête mais c’est la réalité
2) A propos des espaces libres transformés en stationnement.. que tu dénonces, et bien le problème c’est que tu es contre le développement en hauteur et une plus grande concentration et densité sur le territoire, donc quoi cela produit !? : Étalement urbain. Et cet étalement urbain provoque que l’on est la capitale pas seulement du Québec mais aussi de l’automobile, car c’est dure pour les gens de se satisfaire du transport en commun avec une ville étendu et peu dense comme la région de Québec. Le transport en commun devient beaucoup plus dure à implanter et satisfaire les besoins. Bref ca augmente de beaucoup la circulation et par le fait même : le besoin de stationnement.
Tout est relié
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9 février 2007 à 18 h 49
WOW… Pour ma part je trouve que ca serait vraiment interessant d’avoir du développement dans le genre du quartier St-Rock ou meme encore du secteur Limoilou et Beauport (secteur d’Estimauville) qui longe le fleuve et l’aut. Dufferin-Montmorency.
Pour revenir à un certain commentaire plus haut… J’ai vraiment le poil qui me redresse quand je lis des affaires du genre « je n’en peux plus des tours à bureaux et des hotels qui poussent comme de la mauvaise herbe. De tout ce flux d’automobilistes supplémentaires qui vient avec ce genre de constructions, ce qui rend tranquillement notre air irrespirable. » Pour ma part je trouve ca trop facile à dire, l’étalement urbain est le pire fléau que le Québec vit depuis des années. Si, comme nos voisin du sud on aurait plutôt concentré notre monde dans un environement urbain en hauteur bien amménagé sans négliger les espaces vert et l’environement, ca éviterait aux citoyens qui habitent coin boul Rochette et St-Raymond, de prendre leurs voitures pour ce rendre à un endroit interessant pour répondre à leurs besoins.
Alors, allons-nous continuer à étaler nos villes au point qu’un jours elles se toucheront toutes ou allons-nous décider de se concentrer au même endroit afin de garder nos forêts et espaces verts?
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9 février 2007 à 20 h 25
« MAMZL, tout comme plusieurs autres personnes, oublient 2 points important :
1) Il faut savoir que rester dans un centre-ville d’une capitale ca implique qu’il y a du monde, des buildings et de la circulation, si cela ne vous convient pas, il y a plein d’endroit parfais sur la rive-sud ou ailleur. Je veux pas etre bête mais c’est la réalité »
Certes, mais cela n’empêche point d’améliorer tous la qualité et le milieu dans lequel les gens vivent…
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9 février 2007 à 22 h 16
Je crois que plusieurs d’entre vous ont tord lorsqu’ils corrèlent densité de population et hauteur des édifices. À ce que je sache l’Europe est beaucoup plus dense que nous et ces centre-villes ne sont pas peuplés de tour à logement. La clé: des rues étroites qui favorisent les déplacements piétoniers, mais ne rendent pas les déplacements automobiles impossibles, seulement moins faciles. Fini les boulevards Hamel.
J’abonne exactement dans le même sens que Carol sur ce point, le parc de l’amérique française, ce parc, toujours vide, pourait être remplacé par un quadrilatère, rue étroite, avec une mixité des zones et une hauteur appréciable, sans être monstrueuse.
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9 février 2007 à 23 h 34
Beaucoup de gens considèrent qu’un édifice à « dimention humaine » ne doit pas être en hauteur, se plaignant de l’ombrage, de la circulation et d’autres facteurs. Je suis d’accord pour dire que çela a son impact dans son environnement (positif ou négatif selon le point de vue, dépendant de nos préférences), mais au delà du sous-entendu qu’il existe une sorte de limite naturelle, ça me parait relever d’un jugement esthétique à la Jean-Jacque Rousseau. Personnellement, je préfère l’analyse de Marshall McLuhan quant il dit que l’humain se sert d’outils et de techniques comme des prolongements de son corps. Conséquemment, la dimention humaine serait en relation directe avec ses moyens techniques. Une ville construite en hauteur serait à dimention humaine si les prolongements de notre corps nous permettent la locomotion et la communication nécessaires au maintient du caractère viable et fonctionnel de cette configuarion matricielle.
Dans le cas de Saint-Roch, avec son accessibilité par autobus et par automobile, de même que sa grande mixité de résidences, de commerces et de bureaux, et considérant aussi l’utilisation haute densité du territoire qui permet d’économiser de l’espace urbain, je crois que l’on puisse dire que la construction en hauteur est à dimention humaine.
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10 février 2007 à 00 h 07
hehe c’est profond ca jeff :)
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10 février 2007 à 00 h 22
Pour répondre à la question dans le titre du billet, je crois qu’on a souvent émis sur QU qu’il y avait un règlement de zonage limitant la hauteur des édifices, dans St-Roch, à 33m ou quelque chose du genre (grosso modo la hauteur de la falaise au bas de St-Jean-Baptiste)
Donc à moins que ça change, il n’y aura pas de tour du genre.
Mais si on changeait cela…
Je ne suis quand même pas convaincu qu’on ait besoin de cela dans St-Roch. D’ailleurs, j’ai l’impression que cette tour s’intègre mieux dans un milieu où il n’y a que très peu de construction en hauteur. Elle siérait par exemple assez bien là où se trouve celle d’une certaine banque à Trois-Rivière. Comme d’autres l’ont mentionné, le concept de « tour-phare » n’est pas nécessairement idéal en basse-ville à Québec. J’ai l’impression qu’elle y serait plutôt submergée, perdant toute la prestance que le rendu de Cork lui donne.
En haute ville ça serait déjà mieux, étant donné le dégagement (du moins vers le nord). Toutefois, j’aime bien l’idée de René, qui est passée un peu sous silence, du secteur d’Estimauville. Bien entendu, il ne faudrait pas que ça soit planté là sans rien d’autre, mais si on devait réellement relancer le secteur, une telle tour pourrait en être le noyau. L’effet serait d’ailleurs assez percutant, lorsqu’on entrerait dans la ville par l’est.
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11 février 2007 à 13 h 25
ABSOLUMENT PAS D’ACCORD
IL faut CESSER de mettre nos immeubles en hauteur en haute ville.
LE gouvernement précédent allait faire une tour en hauteur d’une vingtaine d’étages dans CHARLESBOURG. cECI AURAIT ÉTÉ PARFAIT POUR UNIFORMISER L’ESTHÉTIQUE DE LA VILLE ET LIER LE TISSU DE LA DENSIFICATION URBAINE
Il faut développer d’autres secteurs de notre vaste ville.
Basse ville= DOWN TOWN!
QU’on se le dise une fois pour toutes.
Un building de la sorte serait placé pour continuer le développement du centre ville, lier st roch et St Sauveur, sur l’emplacement du stationnement adjacent au ultramar sur Langelier, à côté du Roi de la patate.
Là se trouve le site de prédilection où va se construire un immeuble galvanisateur du centre ville.
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11 février 2007 à 13 h 47
La densification de notre centre-ville n’est que la réparation des erreurs des technocrates des années 80 qui ont contribué à l’étalement urbain.
Le renouveau au centre ville est un rem`de, une remise sur pied de l’urbanisme de la =ville qui avait été perverti par des actions absurdes, telles ramener l’activité et les buildings fonctionnaires en haute ville, et scrapper le tissu social de la basse ville.
On à recommencé donc `densifier le centre ville qui s’étend de du Vieux port, à Saint Roch, à Saint Sauveur et à Saint Sacrement.
Pour ce, il faut développer non pas la superficie en surface, mais bien la superficie en hauteur.
ETEN PASSANT, OUI EN EUROPE LE TISSU URBAIN DES CENTRE-VILLES EST CONSTRUIT EN HAUTEUR. Les immeubles résidentiels ont en moyenne 9 étages et ce depuis belle lurette, que ce soit à Londres, à Paris. à Manchester, à Lyon. à Bruxelles, etc… Et les immeubles non résidentiels des mêmes secteurs sont encore plus hauts, 20 étages et +.
C’est ça la densification urbaine et c’est en ce sens que s’en va notre ville.
Cela favorise d’ailleurs l’utilisation des transports en commun, et d’ailleurs, cela ne nous empêche pas de faire rouler nos TRAMWAYS et nos bus à l’électricité, ni de faire des toitures vertes.
Et en passant, le parc des Amériques à côté du grand théâtre ne sera JAMAIS scrappé.
Il sera le théâtre d’une réorganisation totale de l’espace. C’est là où on à repoussé la générosité de la France qui s’est fait repousser ses cadeaux pour le 400ème (projet place de France etc…) et c’est le dernier coin qu’on leur à laissé. Donc ce coin va retrouver sa fonction d’espace vert de manière durable et soutenue.
Québec est une ville en pleine évolution.Fini les vieilles mentalités désuètes qui ont peur du changement et de la densification de la population. Il faut avoir CONFIANCE dans les
capacités de notre capitale Nationale, et y mettre de l’ouverture d’esprit et du POSITIF!
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11 février 2007 à 15 h 43
Je n’ai probablement pas toutes les données ou connaissances que vous avez en matière d’urbanisme. C’est un fait. Par contre, mon opinion et avis sur le sujet, je crois, résume bien celui de beaucoup de personnes vivant dans un centre-ville, celui de Québec entre autres.
Je suis une pro-environnement, oui, j’imagine que vous l’aviez remarqué. Donc, effectivement, mon opinion y est étroitement liée.
Ceci dit, se faire dire, deux fois plutot qu’une, de partir si on est pas content, quand le but est de discuter justement du millieu de vie dans lequel on habite et d’arriver à faire des compromis sur le sujet, me choque passablement.
Ce qui me rebute dans cette vision de l’urbanisme, dans cette vision de la Vieille Capitale, ce sont tous les investissements faits pour le tourisme(y’a qu’a voir ce qu’est devenu le Vieux-Québec; un vrai walt disney plastifié où les caribous ont leurs places, plus que les citoyens eux-mêmes) et pour les tours à bureaux. Je ne comprends pas, à l’ère du développement durable, que l’on puisse oublier les citoyens et leurs besoins(logements, espaces verts, services,etc) qui, me semble-t-il, devraient primer sur tout le reste, puisque ce sont eux qui vivent dans cette ville et qui font aussi rouler l’économie. Je n’ai rien contre la diversification, ni contre les entreprises qui veulent s’établir ici. J’en ai contre la stagnation des principes environnementaux et de développement durable, ici à Québec. Partout nous voyons des villes de plus en plus impliquées dans tout ce processus de changements d’habitudes, des villes qui n’attendent pas 2050 pour changer de cap et prendre le virage vert et social pour le bien-être des gens, sans compromettre la qualité de vie et le renouvellement de l’économie locale et régionnale. Pourquoi, à Québec, rien n’est fait en ce sens(corrigez moi si je me trompe, et j’aimerais me tromper) mis à part certaines pécadilles qui n’ont tout simplement aucun impacts ou presque.
Je sais que je dévie un peu du sujet, vous m’en excuserez je l’espère, mais j’aimerais voir un débat naitre sur ces propos, parce que tout est relié, entrelacé.
Je réclame mon centre-ville, et si effectivement je ne peux m’y sentir chez moi, je quitterai certainement pour un endroit où le soleil entre par mes fenêtres et où l’air est bon à respirer, ce qui est de moins en moins vrai en ville.
Ok pour des tours de hauteurs raisonnables au centre-ville, mais présentez-nous des projets en accord avec la nouvelle réalité environnementale; des toitures vertes obligatoires sur ces édifices en hauteur, des constructions écologiques qui mettront de l’avant des infrastructures durables et sensées afin de permettre justement une meilleure évolution de la ville de Québec.
À quand un agenda 21 pour la ville de Québec ?
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11 février 2007 à 17 h 09
Mamzelle.
Tu prêches À un converti quand tu réclâmes le respect de l’environnement.
Alors, hein, à d’autres. D’ailleurs tu peux venir me voir à mon lieu d’emploi (vivre en ville) n’importe quand… ;)
J’ai d’ailleurs précisé que la construction n’est pas un obstacle à la construction verte.
Même dans les édifices les plus anciens, il est possible de réorienter les systèmes bien après leur construction pour les rendre écologiquemenbt sains. Regarde ce qu’on a fait de l’édifice PRICE, on à coupé sa consommation énergétique de façon drastique, refait le système d’aération d’éclairage, de conduits d’eau à la scandinave utilisant des methodes 100% enviro friendly.
La question ici n’est pas de savoir si il faut construire ou non. Le centre ville se construit. C’est une réalité et il faut composer avec. Sinon t’es comme les talibans, refusant de voir la réalité, aussi aigre-douce soit-elle.
La question était de savoir s’il faut continuer le modèle qui se limite à 7 étages, et favorise l’étalement urbain, et ronge de la superficie sans vergogne tout en offrant peu de places habitants/commerces par mêtre carré exploité. Encourageant l’agrandissement de satanées banlieues en série à l’américaine avec des bungalows bien paysagés, et par conséquent L’UTILISATION EXCESSIVE DE L’AUTOMOBILE.
Donc, j’espère que tu comprends Mamzell l’optique derrière tout ça. C’est pas parce qu’on investit pour repaver les routes ou pour faire des hopitaux qu’on néglige forcément de financer la fabrication de Tramways Électriques.
C’est un exemple. Le milieu urbain nourrit le milieu rural et vice versa.Pour ce faire chacun doit exceller dans son propre domaine.
Paris, ville de millions et millions d’habitants est dense et répond à une fonction.Des milions de personnes aiment y vivre malgré la violence, la rapidité, et les tyaux d’échappement. Ça ne t’oblige pas à y vivre.
Ceci dit, un immeuble de 20 étages, ça n’a jamais empêché la création d’un vaste marché public dans le centre géographique de la nouvelle ville… (projet évalué pour le secteur
des rivières.) ;)
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11 février 2007 à 18 h 13
Ouff que de comentaires, mais je trouve qu’un débat s’impose sur ces chagements tant souhaités !!! Bien entendu de manière constructives…
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12 février 2007 à 13 h 22
Bonjour Phewey, tu dois bien connaître un Laurent Jodoin à l’organisme Vivre en ville ?
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9 juin 2008 à 17 h 24
Vous oubliez la rêglementation.
Il est maintenant interdi, je croix, de dépassé 7 étages.
Par contre j’avoue que le projet est magnigique et ce serait beau à la place du parc de la bibliothèque Gabrielle-Roy. C’est un fait. De plus… Le centre ville a un grand manque de bureaux et d’appartement.
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