Sam Sullivan, maire de Vancouver. Ce n’est pas le première fois que Québec urbain se tourne vers Vancouver pour s’inspirer!
As mayor of one of Canada’s biggest cities, Vancouver, I am frustrated with the nature of the debate on global climate change in this country. Over the past several months, I have watched as environmental organizations, government agencies and the media provide advice on how Canadians can make small changes to our lifestyles, yet continue living in a fundamentally unsustainable fashion.
Instead of telling Canadians to simply check the air pressure in their tires to ensure better mileage, or put energy efficient light bulbs in their suburban homes, we should be talking about how better urban planning and densification of our cities can significantly reduce our impact on the environment.
Not once have I seen any prominent national news coverage on the link between increased urban density and the impact on our global ecology. It is time that we have this debate.
My concern for the environment was the primary reason I introduced the concept of Eco Density to the citizens of Vancouver in June, 2006. After several months of planning, this innovative program will be launched this month with multiple events and workshops aimed at engaging our citizens in developing new plans for future residential development, through an environmental lens.
As noted by Professor Patrick Condon, who holds the James Taylor Chair in Landscape and Liveable Environments at the University of British Columbia, Vancouver has become the first city in North America to formally establish an official policy of well-planned high quality densification.
Prior to becoming mayor, in my 13 years as a Vancouver city councillor, the « D » word was not popular. In fact, the mere mention of increased density often meant the kiss of death for a civic politician’s career. But, with an ageing population, rising home prices and an increased public interest in protecting our local and global environment, the time has come for us to embrace density as a tool to make cities more sustainable and livable.
Why do we need to embrace density? The science is very clear on the link between density and the environment. Densification reduces urban sprawl. When people live closer to where they work, they travel less often in carbon-emitting vehicles and they produce fewer carbon emissions. Increased density also leads to neighbourhood town centres becoming economically viable with an increased selection of local shops and services.
Although many Canadians are accustomed to the traditional suburban form — detached homes with garages and expansive lawns — it is not sustainable to continue stripping our agricultural land and forests to develop vast tracts of single family neighbourhoods. By continuing this pattern of development, we are hard-wiring our dependency on fossil fuels well into the next century.
Increased suburban development also places significant demands on limited infrastructure funding for critical public amenities such as transit, community centres, libraries and parks. In sprawling communities, infrastructure is instead allocated to bridges, roads and sewers, which do little to improve our quality of life.
Recently, I made a presentation to my fellow Canadian mayors at the Federation of Canadian Municipalities’ Big City Mayors Caucus, urging them to adopt Eco Density or similar policies of high quality densification in their communities.
Clearly, all levels of government, the business community and individuals need to take immediate action if we are going to address climate change. But we need to do more than simply tinker around the edges.
At a local level, cities should be seeking every opportunity to immediately use density as a tool to ensure we provide new and innovative forms of housing so that people can live closer to where they work. Through the creative use of our zoning powers, cities have a responsibility to become a major partner in the battle against climate change. But that will mean showing leadership beyond our three-year mandates and making the tough but necessary choices which may not always prove popular.
I also believe that provincial and federal governments should be demanding that cities commit to carbon-reducing strategies such as Eco Density before they provide infrastructure funding.
For too long, cities have built out to the far edges of our downtown cores, and then run cap in hand to senior levels of government demanding billions of new infrastructure dollars to fund these unsustainable planning and zoning decisions. Although it would be a departure from the status quo, future investments in infrastructure should be directly linked to the environment.
Cities need to be part of the solution and the time for action is now. It is my hope that through the Eco Density initiative, Vancouver will not only continue to be one of the most livable cities; we can become a world leader in battling climate change.
13 février 2007 à 13 h 56
Hum ! le co-housing serais une des avenues qui pourrait être intéressants… entre-autres, oui densifier l’habitation, mais sans se « piler » dessus comme dans certaines grandes villes.
Funalement tout est a revoir et à reconcevoir…
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13 février 2007 à 15 h 59
…dans les dents des citoyens opposés à tout développement qui implique une densification urbaine de Québec. !
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13 février 2007 à 18 h 58
Plusieurs vont certainement répondre qu’il y a plusieurs façon de densifier, et c’est vrai. Donc la question serait comment densifier Québec?
Le Co-housing, c’est intéressant, mais je ne suis pas convaincu que cela atteindra un large public un jour. Personnellement, je ne viverais pas là-dedans.
Eh puis il y a toute la question des constructions en hauteur… sur laquelle on s’est débattu et presque battu depuis les derniers mois ;-)
Je pense que ce qui serait bien, ce serait d’éviter des fonctions trop exclusives sur un territoir. Établir des emplois le plus près possible des résidences en banlieue et établir davantage de résidences dans des quartiers centraux allègerait la cohue sur les autoroutes et boulevards aux heures de pointe. Par le fait même, on allègerait notre dépendance aux hydrocarbures.
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13 février 2007 à 19 h 26
« Le Co-housing, c’est intéressant, mais je ne suis pas convaincu que cela atteindra un large public un jour. Personnellement, je ne viverais pas là-dedans »
C’est vrai que l’aspect partage ou biens communautaires ne plait pas a tous, pourtant il faudra a un monent donnée le faire jusqu’a un certain point, à moins d’être totalement indifférent a notre entourage… et a notre impact sur l’environnement…
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14 février 2007 à 14 h 13
Il n’y a que très peu de terrains vagues près du coeur de la ville. Une fois ces quelques rares et petits terrains remplis, on fera quoi? Le seul moyen de densifier serait alors de détruire ce qui n’est pas assez dense pour constuire quelque chose de plus dense…
Mais cela pose évidemment un énorme problème. Prennons un quartier résidentiel très central et pas très dense pour sa « centralité » : St-Jean-Baptiste (je m’attarde à toute la partie unsiquement résidentielle, excluant ainsi la rue St-Jean). Ce serait évidemment plus dense si tout avait une dizaine d’étages, plutôt que 2 ou 3 comme en ce moment.
Mais tandis que de nombreux résidents de ce secteur s’empressent de dénigrer la banlieue sur à peu près tous les points de vue, il n’accepteront probablement pas que soit détruit (puis reconstruit) un quartier à l’allure unique au Québec (et probablement plus que le Québec).
Pas grand monde n’accepterait ça de toute façon, et c’est normal!
Évidemment, ils diront probablement qu’il vaudrait mieux densifier les portions résidentielels St-Roch, St-Sauveur ou Limoilou, question de protéger leur quiétude haute-villoise. Mais St-Jean-Baptiste demeure beaucoup plus central, et en toute logique c’est pas là qu’il faudrait commencer.
Mais bon, comme je disais, personne ne veut ça (et moi non plus) et par conséquent ce n’est pas demain qu’on va densifier le centre-ville de manière significative (ça risque plutôt de se faire petit à petit à mesure que s’écrouleront les plus vieux ou les moins entretenus des appartements des quartiers en basse-ville).
Bref, c’était juste une petite réflexion, non pas pour promouvoir la destruction de St-Jean-Baptiste, mais simplement pour se demander où commence vraiment le problème de densification à Québec.
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14 février 2007 à 15 h 05
Manu, je crois que le quartier Saint-Sacrement représente davantage un exemple, pour te citer, de quartier résidentiel très central et pas très dense. Bien sûr, Saint-Sacrement comporte de grands ensembles (Samuel-Hollande, etc.) mais il comporte aussi beaucoup plus d’espaces que Saint-Jean-Baptiste, le long du chemin Sainte-Foy entre autres. Le terrain du projet de la Cité Verte est un bon exemple.
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14 février 2007 à 17 h 10
« Mais cela pose évidemment un énorme problème. Prennons un quartier résidentiel très central et pas très dense pour sa « centralité » : St-Jean-Baptiste (je m’attarde à toute la partie unsiquement résidentielle, excluant ainsi la rue St-Jean). »
St-Jean-Baptiste est le quartier ayant la densité de population la plus élevée de Québec (http://www.ville.quebec.qc.ca/fr/ma_ville/pompiers/docs/c_3_3_densite_population.pdf).
Si on exclut la colline Parlementaire, dont la construction d’édifices en hauteur est venu diminuer la densité à 8000 habitants au km/carré dans ce secteur, la densité du quartier St-Jean-Baptiste est de 17 000 habitants au km/carré (www.compop.net/files/P.9-13.pdf), ce qui est aussi dense que les secteurs les plus denses de Montréal (http://www2.ville.montreal.qc.ca/urb_demo/chiffres/atlas/densite.pdf).
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14 février 2007 à 17 h 40
J’abonde dans le même sens que Ludovic, St-Jean-Baptiste est exêmement dense, le quartier qui l’est le plus dans la ville et même (les sources sont vagues) un des plus dense en Amérique du Nord… C’est certain que vu la hauteur de l’habitat cela semble paradoxal, mais hauteur ne rime pas nécessairement avec densité d’habitation. Je crois plutôt que les efforts de densifications devraient porter sur St-Sacrement où il ay a encore pas mal d’unifamiliale, sur St-Roch où le processus est bien enclenché et sur les premières couronnes de Banlieu (Ste-Foy, Limoilou et Beauport), mais de manière essez douce. Des interventions du genre créer des logements dans les unifamiliales, ajouter des étages, utiliser les lots pour des projets plus denses comme des maisons en rangée… Bref, sans rejetter un développement en hauteur, il y a beaucoup de travail à faire dans des immenses secteurs de la ville avant d’envisager des actions dans les quartiers déjà denses. Toutefois, je suis d’avis qu’il est absurde de construire dans St-Roch et autres quartiers centraux des édifices d’un ou deux étages alors qu’une hauteur de 4, 5 ou 6 (et même plus dans certains cas)étages forment un habitat harmonieux et vivable. En fait, il n’y a pas de solutions toutes faites et pour que quelque chose bouge, il faudrait une forte volonté politique d’encadrer le développement résidenciel, commercial et surtout des solutions de transport en commun qui desservent le centre! Il n’est pas normal que faire une distance de 5 km dans le centre soit trois fois plus long que de faire 10 km dans un bus express! Vivement un tramway, un métro, ou autre système efficace si vous voulez densifier la population. Notre système de transport est conçu pour les navetteurs avec comme objectif d’amener les gens de la périphérie vers le centre, mais est très mal développé lorsqu’il s’agit de se déplacer d’un point du centre à l’autre… Il faudrait changer cette tendance si on veut plus de gens au centre.
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