Source: Michel Rabagliati Magazine L’Actualité, janvier 2007
Votre bagnole a rendu l’âme ? Vous l’envoyez non pas à la ferraille, mais chez le constructeur. Car votre voiture est consignée. Comme une bouteille de cola !Un fantasme ? Pas totalement. La consignation de tous les produits non biodégradables, du téléphone portable à la camionnette, est une idée qui fait son chemin. Son application donnerait aux entreprises la responsabilité finale de se débarrasser de leurs produits parvenus à la fin de leur vie utile. Vieilles peintures, vieilles moquettes et ordinosaures retourneraient au fabricant d’origine, qui devrait à ses frais, s’en défaire de façon écologiquement responsable.
L’Union européenne a ainsi adopté, en 2000, la directive VHU (véhicules hors d’usage), qui oblige les constructeurs à prendre en charge leurs voitures “décédéesâ€?. En 2015, au moins 95% de chaque véhicule devra être réutilisé ou recyclé. Des initiatives semblables mijotent dans les domaines de l’équipement électronique, des solvants, des tissus d’ameublement…
Dans un ordre d’idée en marge de cet article, vous connaissez les 3R ! (réduire, réemployer, recycler) Bien il existe les 4R (non non ce n’est point une joke !) Le 4e R est une suite logique des trois premiers. “Restauration� qui a deux volets soit en premiers lieux de changer des comportements et attitudes qui ne sont plus en harmonie avec les défis du 21e siècle, et aussi restauration dans le sens de restaurer les endroits, terrains qui ont soi étés contaminés, ou bouleversés Par L’homme.
23 février 2007 à 21 h 37
Oui, bonne idée la consigne, par contre, est-ce que sincèrement le fabricant ne refilera pas la facture au consommateur? A-t-on vraiment besoin d’y penser longuement!
Ah moins que « miraculeusement » le capitalisme prenait un autre sens et que les entreprises décidait de diminuer leur profit par bonté. Vous, avez-vous envi de dimunuer votre salaire?
Think about it!
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23 février 2007 à 22 h 06
Cher Denis, je pense que bon nombre de gens sont trops conditionnées par ce système en place, ne pouvant pas voir que l`on peut faire les choses autrements… Si tout était juste une question de salaire et de profit, ben je dirais que l’on se fourvoit bien profondément…
Peut-être que les cie voudront refiler la facture aux consommateur, d’un certain point de vue, il ne pourront pas y allez trop, pour ne point perdre leur clientèle, d’un autre point de vue, bien cela est juste qu’une certaine responsabilité reviennent aux consommateurs, vu que c’est en partie eux par leurs modes de consommations inconscient, amènent jusqu’a un certain point, ces problèmes environnementaux.
Je sais que dans certains cas, les choix ou alternativent ne pleuvent point ! Cela n’empêche point que chaque fois que l’on achête on vote de la manière que le produit a `été conçu et fabriqué.
« Vous, avez-vous envi de dimunuer votre salaire?  »
Je pense que ce genre de débat est quelques peu dépassés… à moins de vouloir tous ramener à soi de manière égoïste (je ne vise personne)
Et comme écrivait Jean-Paul Sartre “Je mesure la force des idées aux résistances qu’elles génèrent�
Sans rancune !
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24 février 2007 à 10 h 17
Bon , peut-être que les entreprises , si jamais un tel projet de loi était passé, diviseront la facture en part égale avec le consommateur ou peu importe, et ce tant mieux si on en arrive là , ça sera déjà un gros bout si les cies investissent dans ce type de recyclage.
On a un long chemin à faire avant d’en être rendu là , ca fait déjà 10 qu’on parle de Kyoto, puis on en arrache encore.
Pour ce qui est de l’égoisme des gens, c,est dommage, mais notre culture en est rendu là depuis longtemps.
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24 février 2007 à 11 h 03
Dans le sens de ce que disait Denis…
Je ne suis pas économiste, mais voici ce que mon gros bon sens me dit :
Repartons du début… les fabricants d’automobiles sont des entreprises à but lucratif. Donc par définition, leur SEUL but, est de faire de l’argent. Ce n’est ni bien ni mal, ni culturel, ni subjectif. C’est une définition, un fait. C’est l’essence même de l’existence de ces compagnies, tous comme les êtres vivants naissent, se reproduisent s’ils le peuvent, et meurent. Ça ne changera pas.
Maintenant, il est évident que si elles (les compagnies) doivent récupérer « leurs » veilles bagnoles, elle ajouteront ce coût de récupération/réutilisation/recyclage (selon le cas et l’état du véhicule) au prix de vente initial. C’est certain, et les quelques fabricants automobile (il n’y en a pas tant que ça) feront la même chose. Par conséquent, c’est effectivement le consommateur qui va payer cette facture.
Du moins, à première vue… Car évidemment, il se passera deux choses simultanément :
Premièrement, comme disait Carol, ils vont s’aliéner une partie de leurs clients potentiels qui n’auront plus les moyens de se payer un véhiule. Donc en quelque part, ils vont se retrouver à payer eux aussi une partie de la facture. Toutefois, ceux qui auront le plus de frais de récupération à couvrir sont ceux qui font des véhicules moins durables. Ainsi, sans vouloir partir de guerre ici, cela coûtera plus cher, par exemple, GM qu’à Honda si on se fie à leurs véhicules des 10 dernières années. On aura ici alors un incitatif pour les fabricants à construire « plus durable » et « moins jetable ». Même si cela gruge leurs profits (moins de vente car les véhicules sont plus durables) ils devront le faire car ils sont en compétition entre eux. Bref, si mon raisonnement est bon, ce sera une très bonne mesure (à condition bien sûr qu’il demeure assez de fabricant pour qu’il y ait compétition)
Deuxièmement, du côté des consommateurs, la hausse des prix aura sûrement tendance à nous responsabiliser. Plus particulièrement, on optera pour la réparation de voitures plus que pour le changement, même dans un cas extrême (changer le bloc moteur au complet par exemple). On parle de voiture, mais ça pourrait évidemment s’appliquer à de nombreux autres items de consommation plus ou moins dispendieux selon chacun (électroménagers, meubles, ou même de bonnes bottes d’hiver) Donc en bout de ligne, on ne paiera pas les frais en argent, mais plutôt en « perte de luxe » du fait d’utiliser nos vielles affaires plutôt que des neuves.
Reste qu’à long terme, d’un point de vue générationnel et planétaire, cela n’est plus une dépense, mais un investissement. Cet investissement ne génèra pas de profits à proprement dit, mais préviendra une facture carrément catastrophique si on ne se met pas immédiatement à mettre quelques sous (argent ou nature) dans notre « p’tit cochon » environnemental.
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24 février 2007 à 16 h 17
Une mesure similaire existe dans le domaine électronique (WEEE et Rohs). Le fabricant doit assurer le recyclage en fin de vie de son produit. Au Québec, on s’en foutait pas mal , jusqu’à ce que les Chinois décident de faire de même.
Devinez quoi, les Européens veulent imposer une norme EuP, Energy Use in Product. Selon cette norme, il faudra calculer combien d’énergie cela prend pour fabriquer un produit et combien il en prend pour opérer durant sa vie utile. Si les Chinois font de même, ce qui est probable à moyen terme, on va trouver le temps long.
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24 février 2007 à 17 h 06
Oui Yvan peut-être qu’on va trouver le temps long, mais c’est peut-être le coup de pieds qu’on a besoin pour bouger…
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25 février 2007 à 21 h 36
peut-etre que les fabricants feront des produits plus durable a partir de ce moment la; ce qui ne serais pas du tout une mauvaise chose a voir le marché actuel
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26 février 2007 à 10 h 27
La conception pour l’environneemnt demande:
-Moin d’emballage
-Un minimum de pièces
-Des matérieux recyclables
-Une faibls consommation d’énergie
-Un aspect extérieur qui ne se démode pas
Ce sont c’est requis qui ont amené au concept IKEA
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26 février 2007 à 11 h 11
Ma mère qui travaille dans un magasin Fenton Gourmet, remarque que depuis 1-2 ans les produits qu’ils vendent, sont de moins en moins durables…
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