Dans le fond le problème à la source est notre consommation effrener inconsciente, souvent sans être responsable. De plus je m’imagine en quoi cela changera l’utilisation des sols ou terrains. En quoi cela affectera de manière positive la conception et l’application de l’urbanisme (surtout du nouvel urbanisme) ??? En quoi un quartier autant industriel, que commercial seraient le même après ce genre de vision. Auraient-ils des endroits précis genre un « Home depot pour permettre ce genre de récupération »
Source: Valérie Borde l’Actualité, janvier 2007
Récupérer les déchets pour les recycler, c’est bien. Faire en sorte qu’il n’y ait plus aucun déchet en intervenant dès la conception des produits, ce serait encore mieux. Voilà l’idée d’abord défendu par une poignée d’écologistes, mais aujourd’hui prise très au sérieux par des designers industriels et quelques entreprises manufacturières.
Selon l’architecte William McDonough, pionnier en la matière, la plupart des efforts de recyclage actuels consistent surtout en du “décyclage� : avec les déchets, on fabrique des produits à moindre grande valeur ajoutée, qui de cycle en cycle, finiront inévitablement par atterrir au dépotoir ou à l’incinérateur. À chaque cycle, un matériau comme le plastique perd en qualité, ce qui oblige à recourir à une multitude d’additifs afin d’améliorer ses performances. Avec comme résultat qu’un produit recyclé n’est pas forcément moins polluant.
Pour sortir de ce cercle vicieux, William McDonough propose d’imiter les chaînes alimentaires de la nature, où chaque organisme mort sert de nourriture à un autre organisme, dans une boucle sans fin. C’est l’approche dite “du berceau à la tombe�. L’organisme international “Zero Emsissions Research and Initiative� (ZERI) a déjà conçu quelques usines sur ce principe en divers endroits du monde.
En Namibie, par exemple, les déchets d’une brasserie servent à faire pousser des champignons, qui nourrissent des lombrics, qui engraissent à leur tour des poulets. Les déjections des poulets sont traitées : une partie devient source d’énergie pour la brasserie, l’autre alimente des algues, qui nourrissent des poissons. Sans déchets, le complexe produit désormais de la bière, des volailles et des poissons, et il approvisionne en énergie un village entier, en plus d’avoir crée des emplois. Copier la nature a du bon !
27 février 2007 à 11 h 14
Intéressant intéressant !!!
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27 février 2007 à 18 h 04
C’est drôle comment un simple aticle de fermeture de cinéma semble causer plus de débat qu’un sujet demandant de vrai débat tel que notre
relation avec notre monde !???
Suis-tu sur la bonne planête ???
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28 février 2007 à 00 h 09
Loin de suggérer un débat, cet article propose plutôt une solution… on pourrait donc remplir ce billet de 34 commentaires qui disent « intéressant », ou « moi j’suis d’accord avec l’autre avant » (pour imiter les « lignes ouvertes »), mais ça serait un peu redondant.
D’ailleurs, j’ai désormais adopté comme résolution de ne pas écrire plus de caractères que j’en efface d’abord ailleurs. Je recycle ainsi mes vieux caractères sans aucune perte de qualité par surcroît. Encore mieux, je peux effacer un vulgaire e et le recycler en ç ou même en W!
Sérieusement, l’approche « du berceau à la tombe » n’a rien de nouveau et l’être humain l’applique depuis bien avant qu’il fût conscient de l’appliquer. Toutefois, pour subvenir à nos besoins excédant la simple subsistance, on a fini par casser la chaîne, puis oublier ce principe fondamental.
Il y a sûrement une certaine partie de nos « besoins » actuels qui pourrait être ainsi intégrée à des cycles à « émission zéro ». L’exemple de la brasserie en est un excellent. En fait, pour les puristes, il faudrait dire qu’il y a de l’énergie solaire qui entre contamment dans le cycle (par photosynthèse bien souvent) mais qu’il y a des « pertes » égales en même temps (surtout en chaleur vers l’espace, mais aussi le CO2 et autre gaz émis par la respiration ou les flatulences des êtres vivants impliqués… donc « presque zéro » déchet)
Il est toutefois évident que tout le reste de nos « besoins » ne s’y prête pas encore. Il faudra alors modifier bien des habitudes de vie pour qu’une plus grande partie s’y prête. J’imagine qu’il y a moyen de trouver un sujet de débat de ce côté…
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