Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Smog et étalement urbain: Lettre ouverte à la mairesse

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 mai 2007 25 commentaires

Mme Boucher ces jours-ci, il flotte une brume toxique au-dessus de la ville de Québec. On constate depuis quelques années que la situation n’a cessé de s’empirer. La nature nous envoie un signal d’urgence et nous indique que nous avons atteint un point critique. Certains affirment même qu’il est malheureusement trop tard pour faire disparaître cette pollution qui devrait engendrer des coûts sociaux importants dans les prochaines années. Outre la responsabilisation de chacun des citoyens en matière d’environnement, je pense que la ville a le devoir de prendre des décisions éclairées pour assurer aux générations actuelles et futures un milieu de vie sain. J’ai appris dans mes cours d’écologie au secondaire que la forêt joue un rôle capital pour la qualité de l’air. Suis-je seul à connaître ces principes ?

Avec leur niveau de scolarité en général élevé, les responsables de l’environnement ne connaissent-ils pas ces grands principes ? Comment se fait-il que malgré ces faits troublants et devant l’urgence d’agir, nos élus accordent à des promoteurs assoiffés de profits un territoire de 100 hectares de forêt urbaine au nord de Charlesbourg ? C’est aussi cohérent que de procéder à l’amputation du poumon d’un asthmatique ?

Carl Baribeau
(Tiré du Journal de Québec )

Un petit bijou d’opinion relançant le débat sur l’étalement urbain. Je ne suis point d’accord avec le ton alarmiste, je crois que c’est possible de renverser la vapeur, si nous agissons maintenant…

Voir aussi : Étalement urbain, Message d'intérêt public.


25 commentaires

  1. Ludovic

    30 mai 2007 à 21 h 11

    Un météorologue d’environnement Canada expliquait récemment (http://www3.globetrotter.net/nouvelles/article.fr.do?pn=regional/quebec&articleID=2678102) que le smog à Québec était causé en grande majorité par des particules qui ne proviennent pas de la région de Québec, mais de l’Ouest, particulièrement de la région des Grands Lacs et Montréal.

    Ça ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire, mais malheureusement, notre contribution à la réduction du smog à Québec ne dépend pas beaucoup des citoyens de Québec.

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  2. Carol Proulx Utilisateur de Québec Urbain

    30 mai 2007 à 21 h 27

    « Ça ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire, mais malheureusement, notre contribution à la réduction du smog à Québec ne dépend pas beaucoup des citoyens de Québec. »

    Hum hum !!! Si on ne fait point notre part, quel autre région du Canada recevra le smog qu’on crée nous-même !

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  3. Serge Alain

    30 mai 2007 à 22 h 19

    Ça ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire… (ATTENTION: long message!)

    Mais ce commentaire, Ludovic, veut dire qu’on devrait attendre que les autres fassent de quoi.

    En attendant, chauffons au bois, achetons-nous une deuxième voiture si on en a les moyens, acceptons tous les circulaires en couleur que plusieurs d’entre nous (mais pas tous!) envoyons au recyclage pour se déculpabiliser, etc.

    ETC.

    Durant ce temps, la planète s’épuise de toutes parts. Les forêts ne sont pas inépuisables, par exemple. Mais on préfère s’attaquer au petit fumeur de clope qui pollue seul dans son appart plutôt que de réagir massivement aux excès de la Daishowa, des pétrolières ou des autres grands consommateurs de ressources qui sont les vrais pollueurs. C’est plus facile de s’en prendre à ceux qui sont à notre mesure, c’est-à-dire « petits ».

    Je ne suis vraiment pas du genre alarmiste et Vert à tout prix mais durant qu’on écoute des imbéciles comme Sylvain Bouchard du 93,3 (notamment) qui traite tous les hommes de sciences de la Terre comme étant des « environne-menteurs », que le réchauffement de la Planète est une farce, durant ce temps, on ne fait rien et on se dit que nos voisins pourraient se forcer un peu plus.

    Lui et plusieurs autres préfèrent blâmer les Baby-Boomers pour les dettes et tout ce qui nous arrive. On ne les entend pas souvent accuser les grosses compagnies de nous déverser leur merde sur nos têtes. Parce que quoi, le « privé », c’est la solution à tous nos problèmes tandis que les syndicats et les gouvernements, c’est la cause de tous nos problèmes.

    D’ailleurs, c’est en gros le discours des Adéquistes.

    Mais à ce que je sache, les syndicats et les gouvernements (y compris les promoteurs du fameux « modèle québécois ») ne polluent pas tellement.

    Ceux qui mettent notre planète en péril n’ont aucun scrupule: leur seul souci consiste à engrenger des profits, sans se soucier de demain matin ou des générations futures. Et ces gens font partie de l’entreprise privée. Point à la ligne.

    Fallait que je le dise.

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  4. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    30 mai 2007 à 22 h 25

    En tant que géographe de formation (entre autres), je trouve absolument déplorable la disparition de boisés de grande valeur écologique à Québec, en particulier les forêts en bordure des cours ou étendues d’eau. J’en ai souvent fait écho dans Québec Urbain. Citons les cas affligeants des boisés au nord de la Base de plein-air de Sainte-Foy, autour du lac Saint-Augustin et sur le littoral du Saint-Laurent, à l’ouest de Cap-Rouge et Saint-Augustin et plus récemment, les terrains humides au sud du défunt zoo…

    Mais quand on parle de smog, le problème en est un d’ordre continental: à ce chapitre, je ne me gênerai jamais de déplorer l’attitude scandaleuse des Conservateurs envers le non respect de l’accord de Kyoto!! Mais voilà: la droite canadienne avec ses valeurs rétrogrades et pourtant bien connues pour leurs effets pervers a été élue de façon démocratique, dit-on…

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  5. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    30 mai 2007 à 22 h 31

    Bien dit, Serge, et en passant, une suggestion de lecture que j’ai commencé à dévorer:

    « Comment les riches détruisent la planète » (Hervé Kempf, Éd. Seuil, janvier 2007)

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  6. Jeff

    30 mai 2007 à 23 h 28

    Le commentaire de Ludovid me rappelle une maxime des écologistes:
    « penser globalement, agir localement »
    Dans la réalité, c’est beaucoup l’inverse qui se produit. On pense localement en observant notre milieu immédiat et en analysant ce qui devrait être amélioré dans nos pratiques. Puis on se rend compte que le problème dépasse notre comunauté et qu’il faut une sorte de coordination à grande échelle pour que ça vaille le coup, comme avec le protocole de Kyoto, ou mettre de la pression sur tel gouvernement.
    Bref, je dirais « penser et agir localement et globalement »…. eh pis merde! Faisons de quoi!

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  7. Carol

    31 mai 2007 à 08 h 52

    On disait Vision global, action local. C’est à la base que le plus gros changement peu se faire, que cela vienne d’en haut, cela risque peu d’Arrivé, à moins que nos élus aye une conscience élevé, ce qui n’est pas le cas présentement.

    En passant vous lirez l’article suivant…
    http://www.cyberpresse.ca/article/20070530/CPENVIRONNEMENT/70530038/6110/CPENVIRONNEMENT01

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  8. Carol

    31 mai 2007 à 08 h 56

    Oups désolé pour les « fautes » !

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  9. Frederic Levesque

    31 mai 2007 à 10 h 55

    moteur à essence = CO2 = réchauffement de la planète = théorie non prouvée.
    Kyoto = régler tous les problèmes environnementaux = pensée magique.

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  10. Manu

    31 mai 2007 à 11 h 04

    Il y a ici plein de choses qui sont vraies, mais qui ne sont pas reliées… dont le contenu de la lettre d’opinion.

    Couper des arbres à Charlesbourg a des répercussions écologiques sur l’environnement. Le smog est aussi un sujet environnemental. Mais il n’y aucun lien entre les deux! En fait, le seul lien, très ténu, qui puisse exister, c’est que ceux qui iront habiter là contribueront très, très légèrement (dans le pire des cas) au smog à Québec. Toutefois, si on interdit le développement dans le nord de Charlesbourg (c’est la même chose pour d’autres secteur mais on va continuer ici avec Charlesbourg), ce sera Stoneham qui se développera plus, et ce ne sera pas mieux pour le smog.

    Donc… je crois qu’il faut faire quelque chose comme le déboisement abusif. Je crois aussi qu’on doit agir contre le smog, même si on me dit que ce qu’on produit localement est insignifiant par rapport à ce qui est amené d’ailleurs.

    Toutefois, la lettre d’opinion n’est absolument pas crédible… il s’agit de quelqu’un qui ne comprend pas vraiment comment les choses se passent qui ose dénigrer les compétences de ceux qui comprennent mieux que lui. On image alors pourquoi on n’accorde pas toujours la crédibilité qui revient aux environnementalistes/écologistes/…, Leurs argument se noient dans des discours fallacieux et démagogiques, derrière lesquels se ralient les gens qui deviennent à leur tour aussi peu crédibles.

    C’est la même chose pour tous ceux qui confondent « une entreprise privée » avec « l’entreprise privée » ou « le privé » dans sa forme abbrégée. Quand on compare « général » et « particulier » c’est qu’on ne sait pas articuler correctement nos pensées. Que quelques entreprises privées polluent n’a absolument rien à voir avec le fait qu’elles soient privées. En quoi est-ce qu’une centrale au charbon privée polluerait plus qu’une centrale au charbon publique, les deux étant assujeties aux mêmes normes? Et merde, qu’est-ce que les syndicats viennent faire dans ce discours?

    Derrière tout cela, il y a des gens qui dirigent des entrprises privées et des élus qui dirigent le public. Aujourd’hui, ça adonne que ces gens sont majoritairement des baby-boomers. 20 ans avant ce n’était pas eux et dans 20 ans ce ne sera plus eux. Et puis après?

    Si on veut vraiment parler de problème générationnel, il faudrait étudier le comportement des gens en détail. Je ne suis vraiment pas certain qu’on trouverait des différences très siginificatives reliées au fait que les gens appartiennent à une génération ou à un autre. On en trouverait peut-être plus en relation avec le niveau de vie, l’éducation, leur occupation, leur « statut familial », etc. et peut-être pas toujours dans le sens qu’on pense.

    Bref, si on veut dire n’importe quoi, c’est un pays libre, on peut le faire, et on tolère même la désinformation. Alors tant qu’à dire des niaiseries, disons que c’est « le privé » (en général, et en particulier le dépanneur du coin tant qu’à y être) qui est responsable de la syndicalisation des baby-boomers qui ont ainsi obtenu un niveau de vie assez élevé pour obtenir une résidence secondaire installée en zone fraîchement déboisée, ce qui cause du smog. Par ailleurs, ce smog restera en place tant qu’il y aura des députés de l’ADQ, la preuve étant qu’il se retrouve pricipalement dans les régions où on a élu l’ADQ.

    C’est-ti pas un beau discours ça mes amis? Allons, confrères et consoeurs plein de bonne volonté et vide de sens critique, marchons ensemble vers un monde meilleur, guidé par tous ces beaux discours…

    Trève de cynisme, la question du « agir localement » abordée ici est très importante selon moi, car tout le monde qui fait un petit quelque chose se traduit par un gros quelque chose. Mais l’humain étant ce qu’il est, comme TOUTE autre forme de vie sur la planète, la loi du moindre effort prévaut. Les gens ne feront des efforts qui s’ils sont ou semblent contraints de le faire, d’où le besoin d’agir globalement si on veut réellement que ça fonctionne. Mais peu d’élus semblent enclins à serrer la vis (peu importe ce qu’ils prônaient avant d’être élus…)

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  11. Frederic Levesque

    31 mai 2007 à 11 h 25

    À Manu, enfin un discours censé. Bravo pour cette lucidité dont les alarmistes écolos/anti-capitalistes font rarement preuve par les temps qui courrent. À force de lancer des arguments vide de sens sur un ton moralisateur sous couvert de pensée magique, ils sont en train de perdre beaucoup d’appui dans la population. Est-il possible d’avoir une discussion sensée sur cette question sans toujours tomber dans la même vielle rengaine?

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  12. Ludovic

    31 mai 2007 à 12 h 09

    Vous me faites capoter… j’ai juste dit que le smog à Québec est peu lié à la pollution de la ville de Québec, et je me fais pratiquement traiter de pollueur de la pire espèce.

    Je suis le premier justement à dénoncer le fait que les gens réagissent uniquement lorsqu’ils voient le smog à Québec, alors que le problème de pollution mondial n’a rien à voir avec le smog à Québec.

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  13. Manu

    31 mai 2007 à 13 h 11

    Ludovic : Hmm… je ne vois pas en quoi tu serais un pollueur pire qu’un autre! et ton commentaire était d’ailleurs très pertinent.

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  14. Serge Alain

    31 mai 2007 à 19 h 11

    Bon oui, j’ai dévié largement du sujet, j’en conviens. C’est que j’entends souvent à la radio le matin le discours répétitif, qui englobe toute une manière de pensée que je considère très diminutive des problèmes environnementaux, entre autres.

    Oui, c’est vrai que certains environnementalistes sont aussi des alarmistes. Mais le problème du réchauffement de la planète ne peut plus être nié. Lorsqu’on lit que les gaz accumulés par le moteur à essence, ce n’est pas prouvé, on a tendance à lire entre les lignes: foutez-moi la paix avec ça.

    S’il fallait que l’eau que nous buvons soit aussi polluée que l’air que nous respirons, ces mêmes gens sauteraient aux barricades. Pourtant, l’air est tout aussi vital.

    Bon, enfin, ce n’est pas ce soir que nous règlerons tous les problèmes du monde.

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  15. Pascal

    31 mai 2007 à 19 h 37

    « moteur à essence = CO2 = réchauffement de la planète = théorie non prouvée.
    Kyoto = régler tous les problèmes environnementaux = pensée magique. »

    C’est un peu vite comme interprétation :P

    « Toutefois, la lettre d’opinion n’est absolument pas crédible… il s’agit de quelqu’un qui ne comprend pas vraiment comment les choses se passent qui ose dénigrer les compétences de ceux qui comprennent mieux que lui. On image alors pourquoi on n’accorde pas toujours la crédibilité qui revient aux environnementalistes/écologistes/…, Leurs argument se noient dans des discours fallacieux et démagogiques, derrière lesquels se ralient les gens qui deviennent à leur tour aussi peu crédibles. »

    Quelques fois je ne comprend point ta vision des choses, ce lecteur a le droit de se poser des questions, en rapport avec ce qu’il voit ! Pour ce qui est de la crédibilité je pense que c’Est relatif… car cela est souvent juger par nos propre croyance, et de croire que notre vérité est meilleurs que celle d’un autre…

    Si je comprend bien Manu tu semble nous dire que tu détient LA VÉRITÉ ??? hi hi hi !!!

    « Leurs argument se noient dans des discours fallacieux et démagogiques »

    À l’image de l’opposé (ceux qui les dénigrent)

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  16. Pascal

    31 mai 2007 à 19 h 40

    « Est-il possible d’avoir une discussion sensée sur cette question sans toujours tomber dans la même vielle rengaine? »

    Hum cela pourrait aussi s’appliquer aussi dans d’autres domaines, que ce soit l’économie, la santé, la politique… Bref !

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  17. Carol

    31 mai 2007 à 19 h 50

    « moteur à essence = CO2 = réchauffement de la planète = théorie non prouvée »

    Mouais !!! Disons que nous avons un siècle d’industrialisation derrière nous, ça doit SÛREMENT avoir un impact sur l’écologie de la planète…

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  18. Manu

    1er juin 2007 à 00 h 19

    Pascal : je ne détiens pas la vérité. Je faisais simplement remarquer qu’avec les connaissances scientifiques et autres dont on dispose en 2007, les arbres et le smog ne sont pas reliés comme le prétend l’auteur de la lettre. Chacun à droit à son opinion certes, mais effectivement, ce cher Carl ne connaît pas les mêmes « principes » que les autres. Il est normal qu’il s’en étonne, puisque ceux-ci s’appuient sur des idées reçues (i.e. les arbres absorbent le smog) plutôt que sur ce qu’il a vu à l’école (à moins qu’on doive plutôt taper sur les doigts du professeur qui aurait peut-être mal informé son public?). L’intention de la lettre est fort louable et je la partage. Le résultat risque malheureusement d’être décevant et frustant pour l’auteur qui n’y verra qu’un immobilisme borné (non pas sans raison quand même) de l’administration.

    Serge : Outre tout ce que j’ai dit, je dois quand même admettre que tu as raison sur le fait que les entreprises y sont pour beaucoup dans la pollution et que c’est plus facile de s’attaquer aux petits qu’au gros…

    C’est d’ailleurs pratiquement le mot d’ordre chez les Conservateurs on dirait : ne pas toucher aux gros amis pollueurs et demander aux pions du pays de faire un effort (je caricaturise là.. en fait, je caricaturise un peu… en fait, pas du tout finalement)

    Je n’adère absolument pas à cette idée, mais en bout de ligne, il faut l’admettre, « l’effort » demeurera toujours sur les épaules des particuliers. Si, par exemple, on décide de contraindre sévèrement et rapidement (comme on devra bien le faire un jour) ces entreprises, on diminuera leur compétitivité, leurs profits, etc. Soit il s’agit de ressources naturelles qui doivent être extraites ici, auquel cas la compagnie refile la note aux consommateurs (qui font alors « l’effort »), soit il s’agit d’entreprises qui peuvent fermer ou déménager là où il y a moins de contraintes (plusieurs états aux États-Unis, Chine, Inde, etc.). Dans ce dernier cas, les citoyens font leur « effort » en perdant leur emploi (et indirectement cela ralentit l’économie causant d’autres pertes d’emploi, et ainsi de suite). Cela durera tant que les autres puissances économiques « moins respectueuses de l’environnement » auront cet avantage compétitif sur nous. Évidement, lorsque l’écologie aura modialement la place qu’elle mérite, les entreprises qui auront pris tôt « le virage vert » seront alors compétitives.

    La logique des Conservateurs (et évidemment des Républicains aux États-Unis, de manière encore plus flagrante ces derniers jours avec leurs « appels à dessiner des semblants projets de réduction de pollution ») est d’éviter le ralentissement économique Je crois plutôt qu’il faudra un jour ou l’autre passer dans le tordeur et le plus tôt sera le mieux selon moi.

    Tout ça pour dire que les personnes morales (compagnies et autres) n’ont pas d’existance tangible et celles réellement affectées par la pollution sont peu nombreuses. Qu’on pollue pour faire vivre les entreprises au détriment de la santé des gens, ou qu’on saigne (temporairement du moins) ces entreprises au détriment de l’économie et la santé financière des gens, ça revient toujours aux gens.

    La différence entre viser les gens ou les entreprises, c’est qu’on visant les gens, on demande à tous de faire un petit effort. En visant les entreprise, on demande (en fait, on oblige) un peu de gens à faire un gros effort. Et comme on a le « ça n’arrive qu’aux autres » assez facile, on opte pour cette seconde option (la plus facile, on n’a rien à faire, sauf si on est malchanceux), bien qu’on dise en toute hypocrisie préférer la première (c’est d’ailleurs ce que des sondages tendent à démontrer…).

    En terminant, pour revenir plus près du sujet du billet, je dois admettre que j’ai toujours été choqué par la destruction des milieux humides au nord de Charlesbourg depuis quelques années. Il existe de grands espaces plus propices ailleurs sur le territoire le la ville. Sur le PDAD on voit bien qu’on a accepté le zonage résidentiel dans ce secteur, mais on ne voit pas l’ombre d’une réelle intégration au tissu urbain.

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  19. carl baribeau

    1er juin 2007 à 19 h 44

    Penser localement et agir localement. Voici ce que je retiens de pertinet en lisant vos commentaires. Certain diront que je ne suis pas instruit d’autre me disent alarmistes. Faux, J’agis concrètement pour faire réagir et mobiliser mes troupes et ce, pour conserver une forêt urbaine au nord de Charlesbourg menacée par des promoteurs assoiffées de profit. Les gens de mon regroupement « Forêt y voir …à notre boulevard Loiret » sommes convaincus que si nous ne faisons pas réagir les élus, si nous ne réfutons pas leur arguments vieux de 25 ou 30 ans, nous allons voir disparaître une des plus belle forêt mature de la région de Québec. Nous soulevons également des contradictions de la ville dans son PDAD qui cible comme priorité son désir de privilégier l’insertion, le recyclage et la densification douce dans les milieux résidentiels existants et à construire sur le territoire. De plus, une carte précise qu’il y a 12660 terrains vacants ou en voie de l’être qui constitue un potentiel de développement résidentiel indéniable et qui ne nécessite pas d’infrastructures nouvelles.

    Nous savons qu’il existe des alternatives et agissons pour faire bouger les choses. Je n’ai pas la prétention d’un scientifique émérite mais au moins, je n’agis pas en gérant d’estrade en critiquant les actions des autres.

    Un objectif sans action n’est qu’un rêve.

    À mes détracteurs qui précèdent, je dis que l’ANALYSE PARALYSE!

    Passez donc à l’action!

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  20. Carol

    1er juin 2007 à 23 h 22

    « Un objectif sans action n’est qu’un rêve.
    À mes détracteurs qui précèdent, je dis que l’ANALYSE PARALYSE!
    Passez donc à l’action!  »

    Finalement un qui a compris !!! hi hi hi !!!

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  21. Carol

    1er juin 2007 à 23 h 23

    Et quand je ris c’est juste pour dire que je suis en accord avec cela !!!

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  22. Manu

    2 juin 2007 à 00 h 17

    Carl, effectivement, il y a bien assez d’espace ailleurs pour construire! Et c’est aussi inquiétant de voir que toute la zone à l’ouest du prolongement du boulevard Loiret est en « lotissement potentiel ». Au moins la zone à l’est est en dehors du périmètre d’urbanisation…

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  23. carl baribeau

    2 juin 2007 à 03 h 34

    La zone prévue pour le prolongement du Boulevard du Loiret est une zone de plan d’aménagement d’ensemble. Nous savons également que la ville doit obligatoirement juger de la qualité ou non des plan d’aménagements présentés par les promoteurs.Ce projet de développement et de prolongation à fait l’objet d’une pétition de 736 citoyens et citoyennes du nord de Château-Bigot. Selon des avis obtenus du ministère des Affaires municipales, nous savons que, pour les zones de plan d’aménagement d’ensemble, ça prend absolument des critères d’évaluation dûment approuvés par la Ville avant qu’elle ouvre des discussions avec des promoteurs. Or, selon nos informations, ces critères n’existent pas à la Ville.

    Dans ce contexte, comment se fait-il que des promoteurs discutent déjà avec la Ville, que la Ville ait permis que des roulottes soient installées en permanence par des promoteurs et que ces derniers affichent des plans de lotissement dont certains lots apparaissent avec la mention VENDU?

    Nous avons la mauvaise impression que la ville met la charrue avant les boeufs.

    De plus, le zonage actuel prévoit des construction de basse, moyenne et haute densité. Pour les projet de haute densité, nous craignont que ceux-ci vennent détruire le paysage exxeptionnel. Pour ce qui est des projet de basse densité, le lotissement prévue donnerait des terrains de 5000 pieds carré. si vous y ajouté une construction et 1 stationnement, vous permettez aux promoteurs de raser à blanc.

    Lee projet de boulevard met en danger 3 rivières dont deux constituent des sources d’alimentation en eau potable pour un peu plus de 60000 habitations actuelles.

    Compte tenu des précédents peu enviable de l’arrondissement de Charlesbourg en matière de dévelppement urbain, nous sommes très inquiets.

    Nous avons formé un comité de citoyens motivés à défendre ce boisé. Si nous ne pouvons pas l’empêcher, nous pourrons au moins permettre que ce développement se fasse en haronie avec les milieux naturels et résidentiels dans une vision de développement durable. Si on ne fait rien, on peut s’attendre à un fiasco urbain.

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  24. Manu

    3 juin 2007 à 00 h 21

    Ah! Désolé pour mon ton plutôt intempestif au départ… mais là c’est parfaitement clair… et particulièrement inquiétant!

    Je vois dans les PV du conseil municipal que la pétition a été déposée le 16 avril. Y a-t-il eu des suites à cela? (Le PV du 21 mai ne sera disponible que dans quelques jours) Y a-t-il des conseillers municipaux qui y sont mêlés? Nécéssairement il faudra qu’on sache selon quels « critères », s’il y a lieu, le projet a été accepté. Si effectivement il n’y en a pas, alors il faudra demander des comptes à quelqu’un…

    Finalement, à 5000 pi2 pour du « basse densité » (j’imagine qu’on parle de maison unifamiliales, car pour des jumelés on serait probablement descendu à 4000 pi2), donc quelque chose du genre 50′ x 100′, il est non seulement permis, mais presque nécessaire de tout raser pour construire. De nos jours, un constructeur consciencieux sera en mesure de laisser des arbres sur environ 20′ au fond du terrain. Là encore, seulement si les futurs propriétaires les veulent… Et juste pour pas aider, que les fils électriques et autres soient aériens ou enfouis, ça gruge 10 à 20 pieds à l’arrière (sur un seul terrain ou sur les deux de chaque côté). Qu’est-ce qui reste? nada… Un constructeur très écolo pourra en laisser plus, mais essayez donc de trouver un tel constructeur.

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  25. carl baribeau

    3 juin 2007 à 08 h 09

    Malheureusement Manu, le développement de la Montagnes des Roches nous permet de voir de quoi aura l’air le paysage après les travaux. On y retrouve de somptueuses résidences cordées en rang d’oignon et particulièrement rapprochées. Le nouveau projet prévoit la construction d’habitations de 200 000$ à 300 000$ unifamiliales et les esquisses de plan d’aménagement dont nous avons réussi à obtenir copie nous inquiète particulièrement. Nous savons que pour rentabiliser les coûts liés à l’ouverture des rues, les promoteurs devront exploiter au maximum chaque pieds carré. (à l’exception du 10% d’espace vert réservé pour les espaces verts). Les élus nous ont répondu qu’il n’avait pas de prise concernant la superficie des lots. Ils sont à la discrétion des promoteurs. Pour ce qui est des zones de hautes densité. ont prévoit construire jusqu’a 65 logements par hectare. Les arbres sont une nuisance dans ce type de projet.

    Notre groupe demande à la ville de réaliser une étude d’impact environnemental mais la ville a soudainement révisée sa position en affirmant plutôt que le boulevard sera à 2 voies. Nous considéront qu’a terme, le boulevard du Loiret devra inévitablement avoir 4 voies. La ville se contrefiche de ses citoyens et les élus et les fonctionnaires sont très évasifs quand vient le temps de répondre à nos questions pourtant bien documentées.

    Nous pensons qu’il est possible de développer en respectant l’environnement. Il existe des quartiers récents construit en harmonie avec le milieu.

    Nous nous battrons jusqu’au bout pour obtenir des réponses à nos questions et obtenir de la ville qu’elle mette ses culottes en permettant du développement durable.

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