Que de souvenirs me rappelle cet article! Il me semble entre autres avoir vécu un party d’initiation sous l’un de ces « igloos » dans les années 80 quand j’étudiais en géographie… Aussi, ces structures, à ma connaissance, servaient occasionnellement de lieu d’exposition pour les étudiants en architecture: le directeur à l’époque, je crois, était un certain Joseph Baker.
Source: Jean Hammann, Au fil des événements, 21 juin 2007.
(…) Enfin, l’un des éléments les plus étranges du campus n’est malheureusement pas visible du sol. Il s’agit de trois structures hémisphériques grisâtres, semblables à des igloos, situées sur le pavillon Bonenfant. Leur origine, inconnue par les membres de la communauté universitaire contactés par le Fil, fait l’objet de nombreuses spéculations. «Au moment de son intégration à l’Université en 1964, l’École d’architecture était logée au pavillon Pouliot, mais comme nous manquions d’espace, le directeur de l’époque a eu l’idée de faire construire ces structures polyédriques au sol dans le grand axe, se souvient le professeur retraité, Raymond Lévesque. Lorsque l’École a emménagé aux quatrième et cinquième étages du Bonenfant, ces structures ont été hissées sur le toit à l’aide d’une grue mécanique.» En raison de leur forme, ces locaux avaient une acoustique épouvantable les rendant peu propices aux cours magistraux. Ils ont surtout servi aux cours d’ateliers et aux expositions. Les trois «igloos» sont maintenant utilisés par trois chaires de recherche du Canada, la première en interaction société-environnement dans l’Empire romain, la seconde en patrimoine ethnologique et la dernière – au nom ô combien approprié pour ce lieu au passé déjà nébuleux! – en histoire comparée de la mémoire.
La suite.
7 juillet 2007 à 22 h 10
Ouais assez particuliers comme design !
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