Citron, quand finira donc cette saga?
Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 19 juillet 2007.
À l’aube du 400e, un siège se prépare aux portes du Vieux-Québec. Appréhendant une guerre d’usure, le ministère de la Culture demande au promoteur Jacques Robitaille de protéger la façade de l’ancienne église Saint-Vincent-de-Paul des assauts des intempéries en attendant l’issue du combat sur son projet d’hôtel. (…)
Neuf mois après la démolition de l’essentiel de l’ancienne église Saint-Vincent-de-Paul, les discussions restent toujours dans l’impasse. Le promoteur continue à refuser d’intégrer la façade à son projet d’hôtel, l’estimant trop fragile. De son côté, le ministère de la Culture refuse de donner son feu vert à la construction de cet hôtel de 300 chambres s’il n’intègre pas la structure.
Pour l’instant, le gouvernement dit privilégier la négociation, mais il ne cache pas qu’il « devra prendre position si le promoteur laisse la façade sans protection un autre hiver ». Le ministère pourrait recourir aux tribunaux pour contraindre le propriétaire des hôtels Jaro à faire ces travaux de protection. Le promoteur, qui n’a pas retourné les appels du Soleil, est également passible d’une amende de 625 $ à 60 700 $ pour avoir démoli sans permission l’ancien patro, protégé en vertu de la loi sur les biens culturels. (…)
19 juillet 2007 à 12 h 14
Je n’arriverai jamais à trouver quelque chose d’intéressant à cette foutue façade. En ce qui me concerne, elle tomberait à grands coups de pelle mécanique. Bien que j’apprécie la préservation d’éléments historiques, nous glissons lentement vers des abus comme dans ce cas.
Ce promoteur pourrait très bien abandonner son projet, un autre qui s’ajouterait dans la longue liste des projets abandonnés de Québec.
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19 juillet 2007 à 12 h 44
C’est une situation absurde!
Dieu+, qu’on aimerait voir la ville de Québec intervenir et faire preuve de leadership dans ce dossier
+(ici je peux évoquer Dieu , car il s’agit d’un terrain religieux)
Car ce terrain est stratégique dans la revitalisation du centre-ville ainsi que dans le cadre de Québec-2008
Car la ville est maitre d’oeuvre du développement de son centre-vile…
-Le promoteur a des objectifs précis; développer l’hotellerie
-le ministere a des objectifs précis; protéger un patrimoine ancien..
Mais la ville est-elle neutre et sans objectif précis a défendre et promouvoir?
NON, par la revitalisation ,la ville veut laisser un legs, un héritage,(donc un patrimoine conjugé au futur au lieu de conjugé au passé)
La ville doit intervenir et exercer son poids politique et surtout ne pas laisser
une décision se prendre en son absence…
Je ne suis pas convaincu que la « gouvernance » actuelle a l,hotel de ville réalise son rôle a jouer… et c’est asez inquiétant!
Prions alors! Amen
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19 juillet 2007 à 14 h 13
Ciel, vite Monsieur bellemarre a la barre de la ville de Québec et que la ménagère de Ste-Foy retourne a sa cuisine!
Vive le Fast Track…
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19 juillet 2007 à 15 h 37
« Jacques Robitaille a acquis le terrain en 1998. »
Patient le monsieur!
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19 juillet 2007 à 19 h 20
Surtout qu’il doit payer des taxes sur un terrain qui ne lui rapporte rien…
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19 juillet 2007 à 19 h 51
C’est sa avoir un esprit de gestionnaire ..
Faut voir a lont terme ; -)
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19 juillet 2007 à 21 h 12
Franchement… !!!
Le ministère de la Culture demande au promoteur Jacques Robitaille de protéger la façade de l’ancienne église Saint-Vincent-de-Paul des assauts des intempéries en attendant l’issue du combat sur son projet d’hôtel. (…)
Neuf mois après la démolition de l’essentiel de l’ancienne église Saint-Vincent-de-Paul, les discussions restent toujours dans l’impasse. Le promoteur continue à refuser d’intégrer la façade à son projet d’hôtel, l’estimant trop fragile. De son côté, le ministère de la Culture refuse de donner son feu vert à la construction de cet hôtel de 300 chambres s’il n’intègre pas la structure.
J’ai hâte que l’on fasse de quoi avec cette vieille ruine d’église, et j’espère que ce ne sera pas encore un bloc pour les ti-vieux !
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19 juillet 2007 à 22 h 17
Je suis d’accord que cette église avait une valeur de point de repere tant au niveau historique qu’au niveau du paysage culturel. Bien que je n’aime pas le façadisme, je crois que tout doit être fait pour preserver ce témoin. Je ne suis pas de ceux qui disent que rien n’est mieux qu’une façade… Une intégration intélligente (dont il y a malheureusement peu d’exemples) pourrait résulter en quelque chose de bien.
Toutefois, je crois que la ville et/ou le ministère devrait offrir les moyens financiers et l’expertise technique pour assurer la consolidation de cette façade suite à un accord de construction du proprio. L’hôtel doit quand même être rentable pour le promoteur…
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20 juillet 2007 à 08 h 52
c’est ridicule, je suis un fervent d’histoire et du fait que les batisses doivent s’harmoniser ensemble, mais dans ce secteur, c’est des batisses modernes qui doivent y être. Ne venez pas me dire que les buildings de la rue Honoré Mercier ont été construit de facon à refleter l’histoire … Toute ville a besoin de batiment moderne, et ce coin est fait pour cela.
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20 juillet 2007 à 09 h 31
@ Patrick
Je crois que la ville est réticente à débourser elle-même pour la consolidation temporaire de la façade, parce que cette consolidation n’aurait pas été nécessaire si le promoteur n’avait pas fait démolir le reste de l’édifice protégé par la loi et ce, sans permission.
@ Sylvain Gauthier
Une harmonie architecturale dans un tissus urbain, ça ne signifie pas que tout doit être pareil ou même que tout doit être du même style, genre: ici c’est vieux, là-bas c’est moderne, etc. On peut atteindre une belle harmonie dans un quartier ou un secteur urbain même lorsque plusieurs styles et plusieurs époques se côtoient.. Il s’agit que ce soit bien fait, ce qui, j’en conviens, est plus rare que fréquent.
Quant au cas précis de cette église et de ce coin de la ville, je ne suis pas d’accord pour dire qu’il doit être résolument moderne. La côte d’abraham est une des rues les plus anciennes de Québec et St-Vincent-de-Paul est l’un des derniers vestiges du tissus urbain scrappé par l’autoroute Dufferin. L’édifice des soeurs de la Charité, St-Vincent, le coin de la rue St-Jean et même le Parlement font partie de l’ensemble urbain de l’Avenue Honoré-Mercier et ce ne sont pas là des édifices modernes.
Comme je l’ai plusieurs fois mentionné sur ce site, je ne suis pas pour un retour du passé, ni même pour la préservation à tout prix. Mais dans le cas présent, je trouve qu’il est important d’intégrer la vieille façade de l’église et si l’intégration est réussie et que les architectes et le promoteur y mettent un peu de créativité et d’audace, l’édifice pourrait être très moderne, fonctionnel et beau, sur ce site qui est l’un des meilleurs de tout Québec (avec la vue et la proximité du Vieux-Québec et du Centre-ville).
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20 juillet 2007 à 13 h 09
C,est bien beau l’intégration mais il faudrait que chacun comprenne les objectifs précis de l’autre…
1- l’hotelier n’a surtout pas a construire un FAUX-VIEUX hotel moderne
(comme dans l’exemple de l’Hotel Dieu avec sa tourelle quétaine-kitsh)
2- la facade st-Vincent n’a pas a devenir une entrée de porte « amusante », ayant perdu tout caractere sacré ou religieux
3-La ville , elle , doit faire valoir la revitalisation du centre-ville et de Honoré-Mercier
Je ne sais pas si il y a plusieurs solutions mais la plus simple que je vois
est de céder une parcelle de terrain ou se trouve la facade st-vincent a la direction du patrimoine: celle-ci en fera un mémorial-sculpture.
L’hotelier sera alors dégrevé d’obligations-patrimoniales et pourra faire ce qu’il juge le plus approprié sur son ilot a lui…
(chacun dans sa cour)
La ville coordenera l’ensemble
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20 juillet 2007 à 14 h 46
@ jaco
Vous avez tout à fait raison au sujet du faux-vieux, personne ne souhaite ça et j’espère ne pas avoir donné à croire que c’est ce que je préconise… En fait, je crois que le contraire serait préférable, c’est-à-dire un bâtiment vraiment audacieux et moderne dans lequel cette façade pourrait être intégrée.
Par contre, je ne vois pas pourquoi l’ancienne entrée de l’église ne pourait devenir l’entrée de l’hôtel ou devrait garder un caractère sacré…? En préservant la façade, on préserve d’emblée une part de son caractère sacré, mais tenter d’y donner une plus grande symbolique servirait à quoi? À quelle fin tenterait-on de conserver un caractère sacré à une façade d’édifice déjà désacralisé depuis plusieurs années?
Il y a pourtant de bons exemples d’intégration de façades à Québec même. Le théâtre la Bordée en est un. L’édifice de l’ENAP aussi. Pourquoi ça deviendrait impossible en haute-ville?
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20 juillet 2007 à 17 h 20
Est-ce que quelqu’un aurait encore les images diffusées du projet initial pour ce projet? Au sommet du clocher, une sculpture était installée, la chapelle servait de hall d’entrée, etc.
L’achat initial de ce terrain avec immeuble (maintenant démoli) serait au montant d’un million de dollars, en 1998.
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20 juillet 2007 à 18 h 50
@ David Saint-Pierre
La ville a accordé un permis de démolition. Le problème est que le Ministère de la culture n’a pas été consulté.
Je comprend bien que les paliers de gouvernement soient réticents à aider un promoteur bête qui se fout totalement du patrimoine de Québec. Toutefois, qu’est-ce que l’alternative réaliste? Laisser pourrir cette façade jusqu’à ce qu’elle tombe? Attendre que le proprio paye quelqu’un pour y mettre le feu? Le seul intérêt de ce barbare est la rentabilité–et payer pour une consolidation de façade qui va coûter un bras n’est pas rentable (même si ça risque de rendre son hôtel plus intéressante).
J’aime bien la solution de jaco. Toutefois, il faudrait ajouter une dérogation au zonage permettant au propriétaire de construire plus haut à l’arrière afin de l’inciter à ceder du terrain. Tant qu’il puisse avoir le même nombre d’unités-chambres par pieds-carrés, je crois qu’il sera satisfait. Il pourra alors construire un autre Palace Royal ou Hotel Quebec kitsch avec des faux lions en bronze et des vitres roses. Ça va être laid, sans doute, mais au moins c’est mieux que la situation actuelle…
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20 juillet 2007 à 23 h 58
@David St-Pierre
Le seul enjeu de la préservation est symbolique; c’est de témoigner de la présence religieuse dans l’histoire de la ville
C’est pourquoi l’entrée de l’église NE PEUT devenir l’entrée de porte de l’hotel
Il perdrait de facto son caractere religieux
Jamais un groupe comme Héritage-Québec (groupe de pression pour la préservation du patrimoine religieux) ne l’accepterait…
http://www.coalitionheritagequebec.com/
Ni même l’association des éveques catholiques su Québec:
« … Dans le processus de sélection des biens à caractère religieux à être préservés, nous estimons que trois critères devraient être retenus dans l’ordre prioritaire suivant :
1. D’abord le respect de leurs significations religieuse, sacrale, spirituelle, évangélisatrice;… »
Donc, mieux vaudrait démolir la facade que d’en faire une entrée d’hotel
L’Edifice est déja détruit; ce qu’il en reste c’est précisément le symbole religieux
Détruire la facade aurait aussi une valeur symbolique pour certains: « Ca y est , on renie notre passé religieux… »
Je crois que c’est a cause de l’emplacement stratégique qu’il y a cette bataille; la facade est en plein coeur de la ville ;le témoignage que peut apporter la facade est 1000 fois plus puissant qu’ailleurs!
@Patrick; je vois pas comment le promoteur hotelier pourrait résoudre ce dilemme ??? ??? Impossible a mon avis!
C’est a la société de décider de ce qu’on en fait de notre passé religieux; soit on tourne la page, on efface, on se rappelle, on oublie, on fait semblant que c’est un promoteur qui décidera a notre place etc etc etc
Qualifier le promoteur de barbare est exagéré…
En tant qu’individu, on est tous INCAPABLE de trancher ce dilemme (détruire ou pas) (conserver ou pas)
la réponse ne peut se conjuger qu’au NOUS (Voulons-nous conserver la facade st-Vincent de Paul comme symbolique de notre passé religieux?
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21 juillet 2007 à 08 h 52
Cette affaire, d’une certaine manière, me fascine. J’ose imaginer que le promoteur ne s’attendait jamais se retrouver prisonnier dans ce labyrinthe administratif après 10 ans. S’il est vrai que la ville a émis un permi sans consulter le ministère de la culture, s’il est vrai que le promoteur se croyait en droit de démolir sans se douter des conséquences… Alors il me semble y avoir un problème de coordination et de communication entre différentes entités. J’ose espérer que cette affaire va clarifier pour les cas futurs un « processus » beaucoup mieux défini et que l’on pourra en informer le promoteur et toutes les instances concernées dès le début des pourparlers. Il faudrait aussi prévoir un mécanisme en cas de mésentente, comme c’est le cas actuellement. Pour des immeubles aussi délicats, il serait peut être bien aussi de prévoir dès le début un plan B, un autre projet supporté par les pouvoirs publics qui incorporrerait l’élément à intégrer… mais nécessiterait de mobiliser des fonds publics. De cette manière, le promoteur pourrait difficillement menacer de laisser le site à l’abandon.
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21 juillet 2007 à 10 h 32
@ Jaco
D’abord, dans le cas qui nous intéresse, je ne suis pas certain que le « seul » enjeu soit celui de la préservation symbolique de la présence religieuse dans la ville de Québec. Il me semble qu’ici, l’évocation de la trame urbaine ancienne et le souvenir de l’oeuvre du Patro pour les jeunes sont aussi importants et pas nécessairement pour leur implication sacrée.
Quant à « Héritage Québec », peut-être connaissez-vous des choses que je ne connais pas, mais nulle part sur leur site, dans leurs documents, dans leurs lettres ouvertes trouve-t-on un refus du recyclage profane du patrimoine sacré. Nulle part peut-on trouver quelque chose qui donne à croire que la coalition serait contre l’utilisation de la façade comme entrée d’un hôtel. La coalition parle plutôt dans son document de synthèse de promouvoir « l’intégration harmonieuse avec le milieu », « l’équilibre des fonctions (mixité) », la « densification urbaine », etc. Je les verrais mal défendre l’utilisation sacrée d’un lieu désacralisé! Encore une fois, cependant, peut-être avez-vous des sources que je n’ai pas et je pourrais me tromper sur leur interprétation de ce que signifie la préservation du patrimoine. Comme je n’habite plus Québec, je dois suivre ces dossiers à distance. reste que ce que je peux lire sur leur site correspond pas mal à ce qui se fait ailleurs en terme de principes modernes de conservation du patrimoine.
Quant à l’association des évêques catholiques du Québec (plutôt « l’Assemblée »), son avis est requis pour les désacralisations et les ventes de biens religieux par des conseils de fabrique ou des communautés catholiques. C’est lorsqu’une paroisse décide de fermer son église que ses critères sont pris en compte. Ce que vous citez plus haut concerne ces cas-là. Dans le cas d’un ancien édifice religieux désacralisé et vendu depuis des années, l’Assemblée des évêques n’a pas à être consultée et son avis, il me semble, ne saurait qu’être « moral ». Et la morale religieuse et l’urbanisme ne font pas toujours bon ménage.
@ Patrick
Tout à fait d’accord, peu importe à qui la faute, maintenant il faut consolider ce qui reste, vous avez bien raison.
D’accord aussi que l’intégration intelligente de la façade pourrait rendre l’hôtel plus intéressant.
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23 juillet 2007 à 17 h 47
Il me semble que vous êtes bien naïfs tout le monde, et Jaco en particulier. Le NOUS qui devrait décider, pensez-vous qu’il intéresse le promoteur, ce NOUS là? D’avoir démoli l’immeuble et d’avoir laissé la façade seule, sans consolidation, face aux intempéries, est-ce que ce n’est pas la meilleure manière de la voir s’abimer le plus vite possible et ainsi que le problème de son intégration soit résolu par inaction…hen? Et puis ensuite on est libre de faire ce qu’on (hôtelier, spéculateur, etc…) veut de ce site intéressant et convoitable. $l million pour ce terrain, hein, pas difficile de rentrer dans son argent même si on a payé des taxes pendant dix ans, non? Come on, come on.!
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23 juillet 2007 à 18 h 44
…mmmm, Jaquette, tu as raison seulement si la façade ne peut pas passer l’hiver. Et là, je n’écouterais que la brochette d’ingénieurs qui ne s’entendent même pas entre eux sur ce qui peut être fait. Si les spécialistes ne s’entendent pas, imaginez nous comment on peut se chipoter là-dessus!
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23 juillet 2007 à 19 h 36
L’Office du Tourisme est d’accord pour la démolition
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23 juillet 2007 à 22 h 35
La ville de québec aussi de ce qlue on peut lire:
http://www.cyberpresse.ca/article/20070515/CPSOLEIL/70515225/6585/CPSOLEIL
(extraits)… »La Ville de Québec dit très bien comprendre les exigences du ministère, même si elle ne s’est pas opposée à la démolition de la « sainte » façade. Il est naturel d’exiger « une qualité architecturale exceptionnelle sur un site aussi grandiose », a dit le conseiller Jacques Jolicoeur, responsable du patrimoine au conseil municipal.
a mon avis ,le point de vue de la ville et de l’office de tourisme sont parfaitement légitimes; « il est naturel d’exiger une qualité architecturale exceptionnelle sur ce site …. (et non pas un patch-work, ou du patchage)
Le point de vue de la madame du patrimoine peut l’être aussi…
Alors qui a la solution?
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24 juillet 2007 à 13 h 18
Le point de vue au min. de la culture(voir la ref de G Gobeil)
… »Madame Maryse Riel, conseillère en communications au Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, est convaincue de la valeur historique de l’édifice. «Elle est le dernier témoin d’un ensemble institutionnel comprenant autrefois le Patronage Saint-Vincent-de-Paul, qui a joué un rôle social important dans le quartier. […] Il s’agit donc d’en conserver la mémoire.» indique-t-elle.
De plus, madame Riel connaît la force de l’arrondissement historique de Québec. «L’un des éléments caractéristiques du quartier est la présence d’édifices institutionnels et religieux. La façade rappelle cette fonction Contributive à la valeur de l’ensemble.» ajoute-t-elle.
Parenthèse, madame Riel prétend qu’en plus de sa valeur patrimoniale, la façade a aussi une valeur urbanistique. Selon elle, c’est un point de repère dans la trame urbaine, du fait de sa situation à la jonction de voies de circulation majeures. «
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25 juillet 2007 à 00 h 37
Monsieur Robitaille s’est fait clouer le bec! Lui, il pense au ca$$h, tout comme le promoteur, alors que leurs arguments ne tiennent pas.
Je suis bien d’accord avec les dires de madame Riel sur l’apport patrimonial et le repère visuel.
Et puis, si faire de cette facade l’entrée principale de l’hôtel mine le caratère sacré de celle-ci, la démolir n’aurait-il pas le même effet? L’hôtel sera alors damné par les démons!!!
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26 juillet 2007 à 12 h 55
Ma position est que ;
« Dans la mesure du possible » , on devrait voir si on ne peut pas préserver la facade comme mémoire du passé sans que ca contredise l’objectif du réaménagement urbain qui est justement de renouveler « L’image du passé ».
Ce n’et pas une chose facile et ca prend du doigté, de la souplesse et de la compréhension de part et d’autre…
(en plus de compétences architecturales, urbanistiques, et d’ingénieur en structure…)
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2 août 2007 à 20 h 35
pourquoi sauvedarder un cochonnerie du genre aucune valeur historique ce n est qu une saloperie de facade de pierres qui n`a aucun interet je ne comprend pas le ministere qui selon moi devrait s`occuper de leur affaires cela n a meme pas 150 ans d`age . Si je serais monsieur robitaille je me fouterait eperduement de que le ministere en pense en passant quelle inutilite que ce ministere on devrait l abolir.
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2 août 2007 à 20 h 54
« pourquoi sauvedarder [sic] un [sic] cochonnerie du [sic] genre… »
Décidément! ;-)
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2 août 2007 à 21 h 49
arretons de regarder en arriere a quebec c`est bien beau l `histoire mais présentement on tergiverse sur quoi je vous rappel qu`il na rien sur ce site depuis des année au moins quelqu`un propose de quoi les gens qui s oppose a tout a quebec finiront par sqleroser la vie economique de la ville et par le fait même de faire en sorte que les gens fuir un ville qui selon moi est na pas de vigueur economique car on dit que ca va bien a quebec pourquoit on ne voit pas de gros chantier de quelque centaine de millions de huard et leur grue. Donc pourquoi empecher le projet de se faire
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8 août 2007 à 06 h 33
@regis
C’est au contraire peut-être grâce au fait que certaines personnes éclairées ont regardé en arrière par le passé que ce promoteur peut aujourd’hui remplir ses hotels de touristes. Les pressions étaient fortes à une certaine époque pour faire tomber les remparts et les arguments qu’on invoquait pour le faire ressemblaient aux vôtres. Ça freine le développement du centre-ville, nuit à la circulation, ça n’a plus d’utilité. Les gens qui ont su par le passé préserver intelligement le patrimoine nous ont légué une des plus grosses industries de la ville aujourd’hui, le tourisme.
Le développement c’est bien beau, mais on n’est certainement pas si mal pris qu’on doive abaisser nos standards parce que quelqu’un agite une liasse de billets pour nous construire une belle boîte cheap et inintéressante dans le style du Palace Royal. On va quand même pas se précipiter et sacrifier un emplacement de choix juste pour rassurer avec des belles grosses grues quelques anxieux qu’il est encore possible de faire des affaires à Québec.
Le gars s’était engagé à préserver la façade avant d’entreprendre les travaux et maintenant il essaye de nous placer devant un fait accompli pour se défiler. Ça semble être la tactique à Québec. Tu veux aggrandir ton restaurant ? Tu empiètes sur la maison d’à côté non zonée commercial et ensuite tu demandes une dérogation. T’as pas assez de logements dans ton projets au pied de la côte de la fabrique ? Bâti ton penthouse pis on verra après. Tu te rends compte en cours de construction que ton « Royal palace » sera pas rentable dans ses dimensions actuelles ? Tord le bras à la commission d’urbanisme pour rajouter 2 autres étages.
Si la ville refuse de le mettre à l’amende pour négligence de son site, il est temps que le ministère de la culture s’en charge en effectuant les travaux de consolidation de la façade et en lui envoyant ensuite la facture.
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