Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives du mois « juillet, 2007 »

Fontaine de Tourny: quand ça agit en « innocents »…

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 juillet 2007 63 commentaires

Gérald Gobeil, 7 juillet.

Cet événement n’a peut-être pas eu beaucoup d’échos dans les médias, mais il a touché bien des gens qui comme nous, Gérald Gobeil (photo) ou ce lecteur du Devoir, ont été les témoins des comportements de ceux ou de celles que je me plais décidément à nommer « les colons du Québec profond »…

Des vandales au festival! (Pierre J. Boucher, Le Devoir, 8 juillet 2007.)

Pensez-vous que certains politiciens sont les meilleurs «péteux de broue»? Si vous étiez à la fontaine de Tourny en face du Parlement de Québec samedi soir, vous savez qu’il y a pire. La fontaine débordait généreusement de bulles, oeuvre d’un mauvais farceur. Comme beaucoup, j’ai immortalisé la scène avec mon appareil photo. Je suis aussi maniaque du Kodak que n’importe quel Japonais. Ce n’est pas la première fois que cela se produit dans les bassins publics. Décidément, il y en a qui ne vieillissent jamais, éternels pré-ados sans jugement et immatures. (…)

La suite. Aussi, ce billet.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Art de vivre en ville, Lieux magiques.

État des travaux: phase V de la renaturalisalisation des berges de la rivière Saint-Charles (2)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 juillet 2007 Commentaires fermés sur État des travaux: phase V de la renaturalisalisation des berges de la rivière Saint-Charles (2)

Grand format 800X600. Phase V de la rivière Saint-Charles. Photo: Jean Cazes, 5 juillet 2007.

La phase V comprend 1,45 km de berge à renaturaliser. Cette section s’étend, de l’est à l’ouest, du barrage Samson au pont Dorchester.

Ci-bas, la localisation approximative des photos prises la semaine dernière.

Grand format 800X600. Photo 1: Vue en direction SO à partir du boulevard Jean-Lesage. Photo: Jean Cazes, 5 juillet 2007. Grand format 800X600. Photo 2: Vue en direction SE à partir de la rive nord. Photo: Jean Cazes, 5 juillet 2007. Grand format 800X600. Photo 3: Vue en direction SE à partir de la rive nord. Photo: Jean Cazes, 5 juillet 2007. Grand format 800X600. Photo 4: vue en direction NE à partir de la rue du Pont. Photo: Jean Cazes, 5 juillet 2007.

Dans l’ordre:
Photo 1: Vue en direction SO à partir du boulevard Jean-Lesage;
Photo 2: Vue en direction SE à partir de la rive nord;
Photo 3: Vue en direction SE à partir de la rive nord;
Photo 4: Vue en direction NE à partir de la rue du Pont.

À consulter aussi, ce billet (un rappel des autres reportages).

Phase V, rivière Saint-Charles et environs. Source: Google Map.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Arrondissement Limoilou, Environnement, Reportages photo.

Hausse de l’achalandage du RTC

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 juillet 2007 6 commentaires

Source: Claude Vaillancourt, Le Soleil, 6 juillet 2007.

Le Réseau de transport de la capitale a enregistré l’un des taux d’achalandage les plus élevés de toutes les régions canadiennes en 2006, son nombre d’usagers augmentant à un rythme beaucoup plus rapide que la moyenne nationale, proclame l’Association canadienne de transport urbain. (…)

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Voir aussi : Transport en commun.

Place de la famille dans Saint-Roch, un pari réussi

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 juillet 2007 3 commentaires

Vieux-Québec ou quartier Saint-Roch, peu importe pour les enfants. Ils étaient nombreux à s’amuser vivement, hier, à la place de l’Université-du-Québec. Photo Le Soleil, Erick Labbé.

Source: Daphnée Dion-Viens, Le Soleil, 9 juillet 2007.

Le Festival d’été a fait le pari d’attirer les tout-petits et leurs parents dans le quartier Saint-Roch cette année. Le défi semble avoir été relevé. Plusieurs familles rencontrées hier étaient ravies de ce nouvel emplacement.

(…) Parmi la vingtaine de parents interrogés hier, la grande majorité n’avaient que de bons mots pour ce « déménagement ».

« C’est génial ! » lance Élisabeth Marceau, mère de trois gamins. « C’est plus facile pour le stationnement, c’est plus grand et c’est sécuritaire. Que demander de plus ? »

(…) C’est aussi une bonne façon de détruire certains mythes tenaces, croit Chantale, qui travaille dans le quartier. « Il y en a encore qui pensent que la basse ville, c’est dangereux, que ce n’est pas pour les familles. Ça prouve le contraire ! » (…)

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Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Fêtes populaires et événements publics, Québec La cité.

FRANÇOIS BOURQUE : Jouer avec le feu

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 juillet 2007 35 commentaires

FRANÇOIS BOURQUE : Jouer avec le feu
Le Soleil, Le samedi 07 juillet 2007

Personne ne reprochera à la mairesse de Québec sa prudence avant d’engager la ville dans un projet dont les implications financières et logistiques lui sembleraient nébuleuses.

Les pouvoirs publics ont le devoir de savoir à quoi ils s’engagent avant de signer des lettres d’appuis à des promoteurs.

Ce qui choque ces jours-ci à Québec, ce n’est pas que la mairesse pose des questions aux promoteurs du Red Bull Air Race.

C’est son attitude rabat-joie et moralisatrice à l’endroit de ceux qui essaient de mettre de la vie dans la ville.

La façon dont Nemex a été accueilli par l’administration Boucher est gênante et finira par nuire à l’image et à l’économie de Québec.

Le projet de course aérienne sur le fleuve est excitant et pourrait facilement devenir un des clous des Fêtes du 400e.

Sans parler des retombées économiques résultant des investissements de Red Bull, de la venue de visiteurs et d’une visibilité à travers une centaine de stations de télé captées dans 130 pays.

Nemex a réussi à attirer l’attention d’une organisation internationale prête à dépenser 15 millions $ pour organiser ici un événement grand public. On devrait s’en réjouir.

« Jamais vu un dossier aussi mal monté », s’est publiquement indigné la mairesse, prenant prétexte de papiers mal foutus pour repousser à 2009 la tenue éventuelle de l’événement.

On a revu cette semaine la maîtresse d’école grincheuse qui fait la leçon et renvoie à ses devoirs celui qu’elle perçoit comme le mauvais élève.

Plutôt que de dénigrer les promoteurs, la mairesse devrait les féliciter, les remercier d’avoir été des ambassadeurs de la ville, leur offrir sa collaboration afin de terminer le travail entrepris.

Nemex a dû supplier la mairesse lors du dernier conseil municipal, avant d’obtenir le privilège d’être reçu à la mairie, jeudi après-midi. Le même jour, sœur Angèle était de passage à Québec et a souhaité voir le cardinal. Celui-ci étant absent, elle a traversé à l’hôtel de ville où elle confie avoir été reçue « comme une princesse » par Mme Boucher.

Une banale visite de courtoisie, pendant que Nemex attendait son tour dans le corridor.

Quand c’est rendu que sœur Angèle entre chez la mairesse plus facilement qu’un promoteur, on commence à avoir un problème.

Le dossier du Air Race était incomplet, mal monté, mal présenté ? Possible. Nemex a le mérite de la vision, de l’audace et de la créativité. Pas encore celui des communications et du savoir-faire administratif.

En parlant publiquement de son projet avant d’avoir l’appui de la mairie, Nemex a visiblement indisposé la mairesse qui s’est rebiffée.

Mais en punissant les promoteurs, c’est la ville et ses citoyens que la mairesse risque de punir.

Tout est souvent dans l’attitude. Voyez celle du pdg du Port de Québec à qui le projet a été présenté il y a quelques semaines.

« Capoté ben dur », « extraordinaire », « emballant », lance Ross Gaudreault, qui a spontanément offert sa collaboration et signé une lettre d’appui au projet. « Le trafic maritime, on va gérer ça, dit-il. Pas besoin d’un an de planification. »

À défaut de l’appui politique de Québec, Nemex rencontre lundi la Ville de Lévis. Les promoteurs n’ont pas eu à supplier pour être reçus.

L’administration de la mairesse Marinelli juge qu’un projet est bon jusqu’à preuve du contraire. À Québec, on agit comme si un projet était mauvais jusqu’à preuve du contraire.

Ce fut pareil cet hiver avec les Championnats de hockey. Mme Boucher a dénoncé le projet, en a raillé les lacunes, a pratiquement tué les Championnats avant de se poser in extremis, en sauveur.

Peut-être a-t-elle choisi la même approche pour le Red Bull Air Race 2008. On peut l’espérer. Mais à force de jouer avec le feu, Québec finira par se brûler.

Merci à Gérald Gobeil

Voir aussi : Message d'intérêt public.

Sur les toits du campus: Le sommet des pavillons recèle des morceaux choisis de la petite histoire de l’Université

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 juillet 2007 1 commentaire

Le toit du pavillon Bonenfant accueille trois structures polyédriques dont la forme rappelle celle d'un igloo.

Que de souvenirs me rappelle cet article! Il me semble entre autres avoir vécu un party d’initiation sous l’un de ces « igloos » dans les années 80 quand j’étudiais en géographie… Aussi, ces structures, à ma connaissance, servaient occasionnellement de lieu d’exposition pour les étudiants en architecture: le directeur à l’époque, je crois, était un certain Joseph Baker.

Source: Jean Hammann, Au fil des événements, 21 juin 2007.

(…) Enfin, l’un des éléments les plus étranges du campus n’est malheureusement pas visible du sol. Il s’agit de trois structures hémisphériques grisâtres, semblables à des igloos, situées sur le pavillon Bonenfant. Leur origine, inconnue par les membres de la communauté universitaire contactés par le Fil, fait l’objet de nombreuses spéculations. «Au moment de son intégration à l’Université en 1964, l’École d’architecture était logée au pavillon Pouliot, mais comme nous manquions d’espace, le directeur de l’époque a eu l’idée de faire construire ces structures polyédriques au sol dans le grand axe, se souvient le professeur retraité, Raymond Lévesque. Lorsque l’École a emménagé aux quatrième et cinquième étages du Bonenfant, ces structures ont été hissées sur le toit à l’aide d’une grue mécanique.» En raison de leur forme, ces locaux avaient une acoustique épouvantable les rendant peu propices aux cours magistraux. Ils ont surtout servi aux cours d’ateliers et aux expositions. Les trois «igloos» sont maintenant utilisés par trois chaires de recherche du Canada, la première en interaction société-environnement dans l’Empire romain, la seconde en patrimoine ethnologique et la dernière – au nom ô combien approprié pour ce lieu au passé déjà nébuleux! – en histoire comparée de la mémoire.

La suite.

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge.