Source: Marc Allard, Le Soleil, 2 juillet 2007.
Hier, c’était le 1er juillet. Dernier jour de déménagement. Annie Lalande et son copain se débarrassaient des quelques trucs qui restaient. Même vide, leur ancien chez-soi avait l’air étroit.
Après trois ans d’attente, aucune place en coopérative d’habitation ne s’est encore libérée pour eux. Ils en ont eu assez. Et ont décidé de chercher un des rares grands appartements disponibles dans le quartier. Trois mois de recherche intensive plus tard, ils ont trouvé. Un huit et demi à quelques coins de rue. Pour le double de ce qu’ils payaient avant. « Et même là, on a été chanceux, on a eu un bon prix », dit Mme Lalande, qui préfère ne pas dévoiler le montant.
Selon le dernier rapport de la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL), en octobre, le taux d’inoccupation en Haute-Ville était de 2,8 %. Un pourcentage gonflé par les nouveaux condos dispendieux qui n’ont pas été vendus, précise Véronique Laflamme, du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) à Québec. Toujours d’après la SCHL, un appartement d’une chambre en Haute-Ville coûte environ 705 $ et 890 $ pour trois chambres et plus. « Ce qui nous laisse en pénurie de logements abordables », dit Mme Laflamme. (…)
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