Source: Isabelle Mathieu, Le Soleil, 15 août 2007.
Le projet-phare du gouvernement du Québec pour relancer les terrains du Jardin zoologique, l’école d’horticulture, tarde à sortir de terre. Un an et demi après la fermeture du zoo, l’école n’a même pas encore reçu son permis du ministère de l’Éducation.
Parterre de fleurs qui poussent en broussaille, grand stationnement vide ; le défunt zoo de Charlesbourg a triste mine. Une pancarte collée dans la porte d’entrée indique que le bâtiment d’accueil du site est « fermé temporairement ».
La commission scolaire des Premières-Seigneuries attend depuis plusieurs mois de savoir si elle pourra déménager son école d’horticulture des locaux de la Polyvalente de Charlesbourg vers le site du zoo. La commission scolaire ferait ainsi d’une pierre deux coups, explique la présidente, Jeanne d’Arc Marcoux. « On aurait plus d’espace pour nos programmes d’horticulture et on pourrait reprendre les locaux de Charlesbourg pour nos programmes de santé, où il y a une forte demande de personnel », explique Mme Marcoux.
Le sort de la future école semble lié à celui de la serre indo-australienne. Bâtie au coût de 14 millions $, cette vaste serre de 2500 mètres carrés était l’attraction principale du jardin zoologique. (…)
17 août 2007 à 18 h 53
desolation!!!
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20 août 2007 à 15 h 14
La serre indo-australienne pose problème à la SÉPAQ, l’actuel gestionnaire des terrains? La commission scolaire (CS) des Premières-Seigneuries n’en veut pas dans son projet d’école d’horticulture? Pour le gouvernement du Québec, pas question de la démolir? Rappelons qu’elle a coûté 14M$ de nos taxes pour sa construction et que son opération nous coûte encore 300 000$ par année, alors qu’elle ne rapporte plus un sou depuis la fermeture du zoo.
L’intérêt de la CS réside plutôt dans «la construction d’un bâtiment et l’usage de certains terrains comme champs de pratique». Elle serait cependant prête à entretenir les plantes de la serre. Bravo! Les ingrédients sont réunis pour un partenariat gagnant-gagnant pour tous : la relance du Jardin zoologique de la Capitale.
Un zoo redessiné, intégrant des composantes gagnantes de l’ancien, soit la serre indo-australienne et le parc des Moulins que la Commission de la Capitale nationale (CCN) a conservé efficacement, avec l’ajout d’une école d’horticulture. La CS pourrait se voir octroyer un terrain dans le secteur ouest pour y construire le bâtiment neuf dont elle a besoin ou réaménager un bâtiment existant. En contrepartie, et conformément à ses besoins, elle se verrait confier le mandat d’aménager et entretenir les terrains et la serre indo-australienne dans le cadre de ses activités de formation.
Résultats : la CS obtient un bâtiment conforme à ses besoins et de vastes «champs de pratique» pour ses élèves en horticulture avec, en prime, les gratifications des visiteurs; la CCN se départit du parc des Moulins au profit de la SÉPAQ, se retirant ainsi une épine du pied; le gouvernement trouve une solution durable au «problème» de la serre; la SÉPAQ opère un nouvel équipement récréo-touristique à valeur ajoutée (éducative), un jardin zoologique, dont les coûts d’opération sont réduits grâce à l’implication de l’école d`horticulture; grâce à sa gestion et à son marketing éprouvés, elle s’assure de générer des revenus à la hauteur de ses besoins; la population de la région de Québec (particulièrement les enfants), récupère une institution indispensable à une Capitale nationale et cesse de payer pour rien. Et tout ça, faut-il le répéter, sans conséquences négatives pour le Zoo de St-Félicien qui n’a connu aucune augmentation de sa fréquentation depuis la fermeture de celui de Québec.
Il ne manque que la volonté politique…
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20 août 2007 à 15 h 20
« Il ne manque que la volonté politique… »
….Et la volonté de la population. Les gens y allaient pas au ZOO, pensez-vous qu’ils vont y aller davantage parce que la CS est dans le coup?
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23 août 2007 à 17 h 46
Denis, Denis, Denis… Et si elle était plus positive la population de Québec? Et si elle commençait à avoir le goût d’embarquer dans des projets, de rêver, plutôt que de se résigner béatement à voir disparaître ses institutions? Et si on était nés pour autre chose qu’un petit pain et des échecs comme le zoo, Québec ’84 et, bientôt, à en croire la mairesse Boucher qui n’a rien fait pour le zoo, celui des fêtes du 400e?
Le zoo a été fermé pour de strictes raisons idéologiques. Point. Des difficultés il y en avait oui, particulièrement dans sa mise en marché. Mais un coup de barre aurait pu changer la situation.
Au fait, Denis, l’avez-vous visité ce zoo au cours des dernières années avant sa fermeture?
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31 août 2007 à 09 h 22
Quel excellente vision, un super grand projet pour des jobs au salaire minimum. Les personnes que je connais qui on fait leur DEP en horticulture se sont tous recyclé dans un autre domaine… Je suis présentement à Wildwood, le zoo est gratuit, ca fonctionne avec des donations, aller donc comprendre!
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