Source : Claude Vaillancourt, Le Soleil, 14 septembre 2007
Après Lévis, qui inaugurera sous peu le premier stade de soccer intérieur dans la région, Saint-Augustin a obtenu officiellement le sien, hier, au campus Notre-Dame-de-Foy.
« Il y aura bientôt de bonnes nouvelles pour Québec », promet le ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Philippe Couillard, à l’issue d’une conférence de presse où il a annoncé l’octroi de 9 millions $ en subventions pour l’aménagement de divers équipements sportifs dans la région, dont un stade couvert dans le campus collégial.
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Ce qui est bien avec le soccer c’est qu’il peut se pratiquer été comme hiver et surtout qu’il ne demande pas des investissements excessifs comme le hockey. Donc tout le monde peut le pratiquer et ainsi augmenter sa capacité cardio-vasculaire. On attend une nouvelle génération de joueurs pour que le Canada se rendre au Mundial…
15 septembre 2007 à 23 h 47
Lorsque j’étais jeune, je jouais au soccer sur les terrains du CNDF et ce, même lorsqu’il pleuvait. On aimait vraiment le soccer et notre temps de jeu était sacré, qu’importe la température.
Si on avait pu jouer l’hiver, on l’aurait sûrement fait ; )
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17 septembre 2007 à 23 h 38
On est peut-être de la même génération, Claude, celle où les parents nous laissaient sortir par tous les temps et ne nous imposaient pas un million de mesures de protection (et un équipement qui coûte une fortune) pour la moindre activité physique que l’on pratiquait!
Avec l’obsession de la sécurité en vogue aujourd’hui, à l’ère de l’enfant-roi, on s’étonnera ensuite que les jeunes font du surpoids en étant passif ou au contraire, en réaction, qu’ils pratique du sport extrême souvent dangereux…
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21 septembre 2007 à 22 h 03
Je suis maintenant un vieux joueur de soccer de 36 ans et j’ai commencé quand je suis arrivé à Québec vers l’âge de 13 ans. À cette époque, il fallait être drôlement original pour jouer au soccer l’été (dans mon quartier en tout cas) car la norme voulait qu’on joue principalement au baseball pendant la saison estivale.
Je me suis blessé à de nombreuses reprises sur des terrains mal entretenus voire délaissés. La Ville avait trop à faire à entretenir ses douzaines d’aréna et nous laissait sans trop de ressources pour apprécier ce sport des plus simple et agréable.
Il fallut donc plus de 20 ans pour qu’on comprenne qu’il vallait mieux investir un miilion une fois pour 50 ans pour un équipement qui sert 365 jours par année, soirs et week-ends, beau temps, mauvais temps plutôt que de « refaire » les terrains tout défaits à chaque 2 ans pour des centaines de milliers de dollars.
Je suis donc tout à fait en accord avec les récentes décisions dans la capitale pour la construction de ces stades. À voir le nombre d’enfants qui jouent au soccer l’été et la popularité croissante de ce sport à l’échelle mondiale, on comprend que c’est une décision sensée. À chaque hiver, l’organisateur de ma ligue de soccer intérieure se creusait les méninges pour trouver des terrains dans les quelques gymnases disponibles de la région. Ce ne sera bientôt plus un problème.
Les constructions récentes à Lévis et celles à venir à Ste-Foy, St-Augustin et à Québec secteur Chauveau n’ont rien à voir avec les caprices des jeunes envers Mère Nature. Ce n’est pas pour jouer au Nintendo qu’ils construiront ces bâtiments, c’est pour qu’encore plus de jeunes pratiquent leur sport favori à longueur d’année. Et, tout bien calculé, ces stades seront sans frais si on réussit à réduire les coûts de la construction du tramway de 0,001 % (!)
Mais ça, c’est un autre sujet…
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