Source : Anne-Marie Savoie, Média Matin Québec, 19 septembre 2007
N’étant plus en mesure de lutter contre le fléau de la contrebande de cigarettes, la Tabagie Tremblay fermera définitivement ses portes d’ici à la fin du mois, après 55 ans dans le décor du quartier Saint-Roch.
Les temps sont durs pour Nicole Tremblay. Lorsque la propriétaire de la Tabagie Tremblay, rue Dorchester, a repris le flambeau de son père, André, il y a 25 ans, elle croyait fermement pouvoir offrir cet héritage familial à ses enfants.
Mais depuis trois ans, la tabagie a perdu 70 % de son chiffre d’affaires, situation que Mme Tremblay attribue principalement à la contrebande de cigarettes.(..)
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C’est avec consternation que je me suis réveillé ce matin en lisant cette nouvelle. Qui ne connait pas la fameuse tabagie Tremblay, tout particulièrement les chauffeurs d’autobus qui profitent de cet endroit pour prendre leur café avant de débuter leur parcours. Et que dire des citoyens ordinaires qui se sont à un moment ou un autre arrêté pour acheter un billet d’autobus ou pour les amateurs de tabac qui ont fait leur provision à cet endroit. D’autant plus surprenant que des rénovations majeures avaient été apportées à l’édifice au cours des dernières années. Ce n’est qu’un « au revoir » Mme Tremblay…
19 septembre 2007 à 21 h 46
Pour moi, la Tabagie Tremblay faisait partie des « institutions », de ces commerces locaux où l’on se retrouvait entre nous, si je puis dire, même à titre de clients occasionnels.
Comme le « Petit Bedon », chez Paquet, le Syndicat, chez Assh, chez Gérard, Bardou, tabagie Giguère, Librairie Garneau, boucherie Carrier-Goulet, des commerces que j’ai connu ou parfois pas (dans le cas de chez Gérard!!).
Signe des temps. On dit que, dans ce cas, c’est à cause des cigarettes à plumes. Pour une quincaillerie de quartier ou une épicerie du coin, on accusera (à raison, je suppose) les Home Depot et Loblaws de ce monde.
Ailleurs, c’est pareil, je crois. Je veux seulement m’encourager, tandis que je vieillis (!) en voyant d’autres commerces locaux pousser un peu partout, défiant l’éphémérité des lieux de commerce qui nous font se rencontrer au hasard de la vie.
Ben oui, on se croisera sans doute avec joie chez Rona mais avec le temps et la mélancolie si facile à apprivoiser, on regrettera le temps où l’on aurait pu se croiser à l’épicerie du coin Mgr. Gauvreau, quand l’épicier au nez rouge cachait soudainement sa bouteille sous le comptoir en entendant arriver un client qui faisait sonner la cloche de la porte d’entrée!
Était-ce le bon temps? J’sais pas.
Dans mes souvenirs: oui.
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19 septembre 2007 à 22 h 17
Je partage l’opinion de Serge, et beau sujet, Martin! :-)
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20 septembre 2007 à 00 h 07
Y’a-t’il un lien avec le commerce du même nom sur la rue Cartier? Lui est toujours ouvert, en tout cas.
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20 septembre 2007 à 21 h 08
Ben moi en tout cas, j’ai toujours cru qu’il s’agissait d’une succursale de l’autre.
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