Source: David Desjardins, Voir (Québec), 20 septembre 2007.
Janie est assise au fond de « la » 800, sur un de ces sièges qui longent la carlingue de l’autobus. De là, elle peut embrasser du regard l’intérieur du véhicule ou laisser son esprit divaguer tandis que défile à toute allure le paysage urbain.
Dehors, l’été s’accroche avec la détermination que commande le désespoir d’une fin trop proche.
Brutalement tirée de sa rêverie, Janie retire les écouteurs plantés dans ses oreilles et prend quelques secondes pour rajuster son esprit au réel afin de répondre à la mitraille de questions. Quel est son nom? Son âge? Son travail? Ce qu’elle écoute, et sur quel support technologique?
Elle est la première d’une longue série. Des heures passées dans le bus à interviewer ceux qui s’isolent volontairement dans l’inévitable promiscuité des transports en commun en écoutant de la musique. (…)
26 septembre 2007 à 10 h 08
Hmmm…. le lien vers cyberpresse pointe sur le mauvais article. En fait, ne devrait-il pas pointer plutôt sur le site du Voir?
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26 septembre 2007 à 10 h 09
Ah! Je l’ai trouvé :
http://www.voir.ca/actualite/ennemipublic.aspx?iIDArticle=53684
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26 septembre 2007 à 10 h 21
Très bon article! Je prends le bus de ville depuis presque 10 ans maintenant et je ne me lasse jamais de cet exercice… je n’ai jamais écouté de musique, je suis trop occupé à observer les gens et à écouter leurs conversations! Qui sont-ils ? C’est un véritable laboratoire de sociologie un autobus non? Je ne m’en suis pas encore lassé et mon IPOD reste bien au chaud dans le fond de mon garde-robe!
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26 septembre 2007 à 11 h 14
C’est là qu’on voit que l’humain urbain a de la difficulté à être ouvert envers ces concitoyens… Probablement conditionné par la peur de l’autre…
Bref comme disait David, un occasion d’observer et de comprendre l’interaction humaine.
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