Je revenais tranquillement de ma tournée matinale de photos (à pied) quand cette « cycliste du dimanche », arrivant rapidement de l’arrière, a failli m’arracher le bras gauche! Et ce n’est pas la première fois que ça m’arrive!! Un peu plus, et c’en était fini, de ma longue saison de vélo, mon principal mode de transport en ville. Il était 10h13, à la sortie du pont sur la 3e Avenue…
Simonac, faudra-t-il bientôt imposer le port obligatoire du scaphandre aux marcheurs de Limoilou? ;-)
À consulter, ce billet.
27 septembre 2007 à 14 h 24
Si ça peut vous encourager vous n’êtes pas la seule victime. Venez faire un tour sur René-Lévesque, Belvédère, etc.
Entre Belvédère et le Collège des Jésuites, en avant-midi, non à une heure de pointe, sept vélos m’ont croisée ou dépassée sur le trottoir. Ajoutez à cela les patins à roues alignées et les fauteuils motorisés, les piétons ne savent plus où donner de la tête et mettre les pieds!
Je suis plus tolérante envers les fauteuils motorisés mais de grâce qu’ils ralentissent.
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27 septembre 2007 à 14 h 34
C’est vraiment pas la première fois que le sujet revient sur QU…
On s’entend que la 3e avenue n’a rien du boulevard Hamel, à 70 km/h en grande partie,où circulent de nombreux véhicules lourds, et où il y a très peu de piétons sur les trottoirs.
La 3e avenue n’est pas dangereuse à vélo à ce que je sache, et au pire, il y a bien des rues parallèles qui n’entraînent pas de gros détours (surtout si les points d’origine et de destination ne sont pas tous les deux sur la 3e, alors là cela n’implique aucun détour).
Il y a assez longtemps, lorsque j’étais en 4e année du primaire je crois, la police municipale de passage dans les écoles nous avait bien appris que le vélo (la « bicylette » en fait, on ne disait pas « vélo ») était un véhicule comme les autres, et qu’il était soumis aux mêmes règlements, notamment : faire les arrêts, circuler à droite, ne pas circuler sur les trottoirs, etc.
Je ne sais pas s’ils font encore cela aujourd’hui (je crois qu’ils sont trop occupés à entretenir leur diabète de type 2), mais ces temps-ci je vois passer des parents avec leur tout petits en vélos (4-5 ans disons) et vous savez quoi? dans de petites rues résidentielles toutes tranquilles (où d’autres jeunes jouent sans contrainte au hockey ou au basket), ils leur apprennent à rouler sur le trottoir car c’est plus sécuritaire…
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27 septembre 2007 à 15 h 38
« ils leur apprennent à rouler sur le trottoir car c’est plus sécuritaire… » (Manu)
Voilà. Le doigt sur le bobo. Le civisme (auto vs vélo, vélo vs piéton, etc) s’apprends très tôt. Le gamin qui voit ses parents immobiliser régulièrement l’ auto sur le passage piétonnier fera sans doute la même chose plus tard.
Comment se fait-il que le Québec constitue à ce niveau une « société si distincte » ? J’ai de la difficulté à comprendre. Il suffit d’aller dans les provinces de l’est, en Ontario, en Nouvelle-Angleterre, en Europe, pour ne jamais (ou presque) voir de tels comportements.
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27 septembre 2007 à 17 h 24
T’a pas besoin de sortir de la province pour voir des conducteurs avec des comportements civilisés. T’a qu’a aller dans des coins avec une bonne majorité anglophone (cantons de l’est par exemple).
En ville j’emprunte souvent des itinéraires parallèles (Père-Marquette vs René-Levesque par ex.) lorsque possible. Un léger détour peu parfois rendre les déplacements plus agréables. À défaut d’avoir un .50 monté sur mon guidon, j’essais d’éviter les concentrations d’imbéciles le plus possible, désolé pour ceux qui suivent les régles.
Pis la police…j’aime mieux pas en parler.
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27 septembre 2007 à 19 h 07
Le problème est déja dénoncé plusieurs fois, avons-nous une solution ?
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27 septembre 2007 à 19 h 43
Le problème a été abondament soulevé lors de l’atelier L’État du vélo organisé par Promo-Vélo samedi dernier. Plusieurs des cyclistes présents ont lancé un appel au civisme et au respect des piétons, usagers de la route encore plus vulnérables que les cyclistes.
Une solution? Faire de la sensibilisation, d’une part, et améliorer les aménagements cyclables, d’autre part. Et c’est bien les deux qu’il faut faire. Y’a du boulot!
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27 septembre 2007 à 20 h 27
Je tiens à souligner le travail de sensibilitation fait par Promo-vélo Il y a de l’espoir.
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27 septembre 2007 à 21 h 26
Oui c’est vrai que le piéton est le plus vulnérable de tous les usagers de la route. La table de sécurité routière du Québec dans son rapport de juillet 2007 dans sa recommandation numéro 13 dit : « La recommandation de la Table n’amène pas de modifications substantielles au Code de la sécurité routière. Les règles de circulation inscrites sont rédigées de manière à protéger les plus vulnérables des usagers de la route en leur accordant la priorité de passage selon une séquence déterminée, particulièrement aux intersections. La difficulté se situe davantage sur le plan du respect de celles-ci par les piétons et les automobilistes ainsi qu’en ce qui a trait à la complexité de leur application par les policiers.
Dans le milieu policier, on admet que les interventions coercitives auprès des piétons et des cyclistes s’inscrivent rarement au rang des activités quotidiennes des patrouilleurs. Les policiers expliquent la situation par la difficulté de faire respecter les règles de circulation dans un contexte où il n’y a pas de consensus social sur une plus grande priorité à accorder aux piétons et aux cyclistes. » Et récemment dans Cyberpresse (http://www.cyberpresse.ca/article/20070920/CPSOLEIL/70920096/5025/CPDMINUTE) on faisait état d’un communiqué du gouvernement du Québec décrétant octobre 2007 Mois du piéton et pour Québec, l’opération policière « Bon pied, Bon œil » se tiendra entre les 15 et le 26 du même mois. D’autres détails dans le Forum de Québec Urbain https://www.quebecurbain.qc.ca/forum/index.php?showtopic=1253&st=0
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27 septembre 2007 à 22 h 38
Merci pour vos commentaires!
En terme de sévérité envers les fautifs pris sur le vif, je ne serais pourtant pas si sévère: seulement 500$ d’amende… ;-)
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27 septembre 2007 à 23 h 25
Des fautifs il y en a autant du côté des automobilistes que des cyclistes et des piétons. Il y a des contraventions possibles pour chacune des catégories. Je me souviens Il y a plusieurs années que les policiers avaient osé émettre une contravention à un piéton fautif dans Saint-Roch. L’affaire avait paru dans les journaux et alimenté les lignes ouvertes… c’était alors perçu comme inacceptable. Quant aux cyclistes, des sommes considérables se perdent à la ville en contraventions de toutes sortes…
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28 septembre 2007 à 10 h 06
Intéressant comme sujet mais je crois que les principaux intéressés ne savent pas qu’on parle d’eux.
Je suis persuadé que la presque totalité des intervenants sur le blogue sont des cyclistes respectueux des autres usagers des trottoirs et des rues. Vos intérêts et préoccupations parlent d’eux même sur ce site.
Le problème se situe davantage dans un manque de civisme, de respect des autres et de mauvaise éducation sur lequel il est difficile d’avoir un impact efficace autrement que par des moyens coercitifs. Comment expliquer à un gars à moitié gelé, à moitié soul, qui roule en zigzag sur le trottoir entre les piétons sur la rue St-Joseph que son comportement ne peut être toléré? Comment faire comprendre au gars louche en vélo qui remonte, dans le sens contraire, la rue St-Olivier sur le trottoir en «yeuxtant» un peu dans les fenêtres à sa hauteur que nous n’apprécions pas son comportement?
Le tissu social urbain implique, je crois, une grande diversité dans le type de citoyen qu’on y retrouve: du plus irresponsable au plus responsable.
Les solutions pour améliorer le civisme et le partage de l’espace urbain se retrouvent dans une salade déjà bien exposé dans les commentaires déjà exprimés: plus grande répression policière pour les délinquants; campagne de sensibilisation; meilleur éducation civique; importation de certaines valeurs civiques de nos amis anglophones qui, effectivement, ont un sens plus aiguisé de la courtoisie lorsqu’ils évoluent dans l’espace public.
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28 septembre 2007 à 18 h 21
Je vais citer le « Guide du cyclisme urbain » que je suis en train d’écrire, dans la section « Conduite sur le trottoir ».
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Conduite sur le trottoir
Le trottoir est réservé aux piétons, ce n’est pas la place pour conduire votre vélo. La seule exception à cette règle est si vous débarquez de votre vélo et devenez… piéton!
Plus sérieusement, la loi permet deux cas spécifiques où l’usage du vélo est permis sur le trottoir:
– si la signalisation le prescrit,
– en cas de nécessité.
Ici, « nécessité » ouvre la voie à une grande interprétation, cependant n’abusez pas de ce privilège.
La très grande majorité du temps, il ne vous sera pas utile de vous promener sur le trottoir, même en ville sur les boulevards les plus utilisés. En effet, cela n’est pas nécessaire ni recommandable.
En plus d’incommoder et de risquer de frapper un piéton, de ne pas être confortable à cause des entrées de stationnement et de grandement limiter votre vitesse, vous augmentez vos chances de vous faire frapper aux intersections et aux entrées, et cela encore davantage si vous vous promenez en sens inverse, puisque les autres véhicules ne s’attendent pas à vous y trouver et ne regarderont probablement pas en votre direction.
Si jamais vous deviez absolument circuler sur le trottoir, redoublez de prudence et, considérant que vous n’êtes pas à votre place, donnez toujours la priorité piétons et véhicules ayant droit d’y être ou encore mieux: débarquez de votre vélo et marchez.
Certains endroits permettent aux enfants de moins de dix ans de se promener sur le trottoir, et il serait recommandable de les laisser en faire de même avant qu’ils ne sachent gérer les interactions routières convenablement. Les plus jeunes enfants se promenant en vélo sur le trottoir devraient être supervisés par des cyclistes expérimentés se promenant dans la rue lorsque nécessaire.
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Voilà y’a pas grand chose d’autre à dire. Des infractions sont prévues (52$ je crois, première offense) à cet effet.
Pierre-Luc Auclair
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29 septembre 2007 à 02 h 43
Petite parenthèse : de ce que je me souviens d’avoir lu il y a quelques années, les skateboards étaient permis sur les trottoirs (et sur la voie publique en général) mais pas les patins à roues alignées (question de freinage semble-t-il) lesquels sont au moins maintenant permi sur les pistes « cyclables ». Je ne me souviens plus ce qu’on disait sur les autres moyens de locomotion, comme le « Segway » ou la trotinnette (notamment la « nouvelle » à deux roues).
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29 septembre 2007 à 11 h 32
On trouve dans le code de sécurité routière qu’en présence de pistes cyclables les bicyclettes sont obligée de les emprunter mais on ne voit pas de restrictions pour les autres usagers de les utiliser aussi.
Le code de sécurité routière demande aux piétons de circuler sur les trottoirs, il interdit le trottoir aux bicyclettes.
D’autre part, il interdit aux trottinettes, aux patins (sans spécifier), aux skis, aux fauteuils roulants (motorisés ou non) de circuler sur la chaussée. Il faut alors déduire que ces derniers doivent rester sur le trottoir. Ce qui n’est pas de tout repos pour plusieurs.
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29 septembre 2007 à 18 h 45
Alain, cependant ce n’est majoritairement pas appliqué comme règlement de crois (l’obligation aux pistes cyclables). Du moins d’expérience, je n’ai pas remarqué cela.
Ça dépend peut-être de la façon de conduire et la vitesse du cycliste? Faudrait que je m’informe.
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29 septembre 2007 à 20 h 23
Pierre-Luc, voici l’article copié-collé du code de sécurité routière:
492. Lorsque le chemin public comporte une voie cyclable, le conducteur d’une bicyclette (…) doit l’emprunter.
Est-ce que voie cyclable et piste cyclable doivent être interprétés comme synonymes? Sais pas!
PS: L’hyperlien de mon prénom te conduit directement au code de sécurité routière du Québec
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29 septembre 2007 à 20 h 37
Un condensé des règles à suivre par les cyclistes est explicite. Tous les aménagements cyclables doivent être empruntés par les cyclistes lorsque disponibles. En l’absence de pistes, de bandes ou de voies partagées l’accès est permis sur les rues avec une limite de 50 km/h et moins. Voici le lien pour le guide du vélo condensé:
http://www.saaq.gouv.qc.ca/publications/prevention/guidevelo_2007f.pdf
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29 septembre 2007 à 21 h 37
Alain, j’ai dû faire une lecture de plusieurs points du Code et oui quand ils parlent d’une voie cyclable ils comprennent les bandes et les pistes cyclables.
Pour ce qui est du 50km/h et moins, l’interprétation que j’en fait c’est que c’est seulement pour ceux de moins de 12 ans qui ne sont pas accompagnés par des adultes.
J’ai déjà passé en revue le guide dont du parles et je ne me souviens pas avoir lu de quoi du genre. Voici l’article du code qui fait justement référence à cela:
—————————
Sous réserve de l’article 479, nul ne peut circuler à bicyclette sur un chemin public sur lequel la vitesse maximale permise est de plus de 50 km/h, sauf dans l’un des cas suivants:
1. il emprunte une voie cyclable protégée de la chaussée par un aménagement destiné à éviter le passage de la chaussée à la voie cyclable et inversement, ou ayant cet effet;
2. il est âgé d’au moins 12 ans;
3. il participe à une excursion dirigée par une personne majeure.
—– Et l’article en référence. —–
479. Nul ne peut conduire une motocyclette munie d’un moteur d’une cylindrée d’au plus 125 cm 3, un cyclomoteur, une bicyclette ou un autre véhicule non motorisé sur un chemin à accès limité ou sur ses voies d’entrée ou de sortie.
———————
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29 septembre 2007 à 21 h 46
J’ai oublié d’ajouter que le Code force de se promener sur ces voies cyclables, mais ce que je voulais dire dans mon premier message c’est que j’ai l’impression que ce règlement n’est peu ou pas appliqué.
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29 septembre 2007 à 21 h 50
Aussi, encore un autre oubli. Dans une agglomération, la limite sur les chaussées est de 50km/h pour *tous* les véhicules, excepté sur les chemins à accès restreint (autoroutes pour la plupart).
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29 septembre 2007 à 22 h 23
Oui tu as raison pour l’autorisation des cycliste de plus de 12 ans sur les voies de plus de 50km/h . Cet élément avait échappé à mon attention.
Il faut déplorer le manque de rigueur dans l’application des règles qui s’appliquent aux cyclistes et aussi aux piétons fautifs. Mais si tu es comme moi, il m’arrive de constater que certaines de ces règles sont plus ou moins réalistes. Cela expliquerait peut-être les largesses des policiers dans plusieurs situations (le fait d’appliquer le gros bon sens à la place du règlement ?), car ce n’est pas toujours facile d’être un usager vulnérable dans la jungle automobile.
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29 septembre 2007 à 23 h 56
Je me suis jamais vraiment penché sur les véritables causes de la question mais selon moi ça tourne autour de ces raisons et plusieurs autres qui m’échappent fort probablement:
– manque de consensus social,
– manque de volonté politique à demander des mesures qu’elles soient punitives ou non,
– manque d’effectifs policiers.
Sauf que si on prend en compte la qualité des voies et aménagement cyclables dans Québec, forcer les gens sur les bandes et les pistes ne tient tout simplement pas.
Surtout les pistes cyclables sur rue qui sont une aberration qui devraient être interdites, qui sont beaucoup plus dangereuses que de simplement se promener en suivant les règles de conduite…
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30 septembre 2007 à 11 h 04
Pierre-Luc je crois que tu as tout dit et je rajouterais qu’il serait souhaitable que la prochaine révision des règles de sécurité applicables aux cyclistes se fasse avec ta participation. Le code a besoin de professionnels comme toi! Longue vie à Vélo Urbain!
http://www.velourbain.qc.ca
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30 septembre 2007 à 14 h 00
LOL!
…Et à Promo-Vélo!
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