Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


François Bourque: Le luxe de fermer l’aréna?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 octobre 2007 4 commentaires

Source: François Bourque, Le Soleil, 29 septembre 2007.

C’étaient les années 70. Nos parents se levaient aux premières heures le samedi matin pour nous conduire à l’aréna.

Tous les garçons du baby-boom et leurs petits frères jouaient au hockey. Chaque quartier avait ses équipes, souvent plusieurs par catégorie.

Le soir après l’école, on pratiquait sur les patinoires extérieures et on y jouait parfois des matchs de la saison régulière. (…)

Jouer à l’aréna était un privilège, presque un luxe. Les choses ont changé. Le climat aussi. Le hockey organisé ne se joue plus qu’à l’aréna et doit maintenant partager son temps de glace avec le patin de vitesse et le patinage artistique. (…)

Pas assez de glaces pour les besoins ? Cela nous semblait une évidence. Jusqu’à ce qu’éclate la bombe plus tôt cette semaine : fermeture et démolition annoncée de l’aréna de Sillery. (…)

La suite. Aussi, ce billet.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Qualité et milieu de vie.


4 commentaires

  1. Serge Alain

    2 octobre 2007 à 20 h 34

    Quand la NORME dans ce sport de « participation » exige maintenant qu’un bâton de hockey en aluminium doit coûter au moins 129$ et que les épaulettes coûtent encore plus cher, peut-on encore parler de « sport populaire »?

    J’avais un fils qui faisait du hockey et, Dieu soit loué, ma fille lorgnait vers des activités quasiment gratuites (théâtre, cadets, natation, gymnastique)… S’il avait fallu qu’elle veuille aussi jouer au hockey, je n’aurais jamais eu les moyens de leur payer cette activité « populaire » à tous les deux.

    Non, vraiment, le hockey n’est plus ce qu’il était: dans la LNH tout comme chez les gens « ordinaires ».

    Alors, pour la survie des arénas, j’ai beau essayer de pleurer la perte éventuelle d’une ou deux d’entre elles, je n’y arrive pas tout à fait.

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  2. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    2 octobre 2007 à 21 h 26

    Serge: dans notre temps d’étudiants endettés, on achetait des jeans troués à 1$ dans les fripperie. Aujourd’hui, les jeunes branchés achètent des jeans troués à 150$ la paire dans des boutiques!!

    Autre temps, autres moeurs…

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  3. Hélène

    2 octobre 2007 à 22 h 41

    D’une part , le hockey est tout de même moins cher que le football et tennis intérieur ..etc,et l’équipement se rentabilise sur plus d’une saison, et se revend,(les PAC)
    D’autre part, il se pratique aussi du patin libre sur la glace de l’aréna de Sillery. Il y a de nombreux citoyens (du secteur Sillery, Du Foulon et alentours ) qui profitent de cette glace à proximité et qui devraient prendre l’automobile ou s’en passer . Ce serait absolument une catastrophe que cet équipement de quartier , qui profite également aux équipes de la région, cède le pas à un complexe immobilier qui dénature le paysage à flanc de falaise dans ce secteur patrimonial.
    À trop vouloir centraliser les équipements et les ressources ,on prive les citoyens d’éléments importants au sein de leur communauté.
    réf : Le petit village du Vieux-Sillery envahi par les condos
    ancien billet de Québec Urbain
    Densifier le centre-ville , garder de jeunes familles en ville , cela se fait en gardant des équipements à proximité.

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  4. Hélène (suite)

    3 octobre 2007 à 08 h 39

    Je suis d’accord avac Serge qu’il y a une surenchère dans les équipements sportifs. Un bâton à 120 $ !, des espadrilles à 175 $ , et bientôt des lames chauffantes à 400 !! On s’éloigne du sport accesible à toutes les bourses….et ce n’est pas l’équipement qui garanti le succès et les performances du joueur…

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