Source: Antoine Robitaille, Le Devoir, 15-16 septembre 2007.
Un projet de fresque en trompe-l’oeil représentant les 14 capitales canadiennes, révélé cette semaine à Québec, se retrouve au centre d’une controverse historiographique. L’oeuvre, de grandes dimensions (plus de 500 mètres carrés), doit être complétée pour les fêtes du 400e anniversaire de la fondation de Québec, à l’été 2008. Elle sera peinte sur un des murs aveugles autour de l’édifice Marie-Guyart. Autrefois appelé «Complexe G», ce bâtiment abrite notamment le ministère de l’Éducation du Québec.
La fresque s’inscrit dans un projet pancanadien: elle sera la première d’une série de fresques qui seront peintes dans chaque capitale des provinces et territoires du Canada d’ici 2017. Cofinancé par la Banque de Montréal, le projet s’intitule «Les fresques des capitales BMO». Chaque oeuvre comprendra une représentation de chacun des 14 parlements au Canada, dont celui d’Ottawa. On y verra aussi les écus des armoiries de chacune des capitales. (…)
2 octobre 2007 à 22 h 51
je suis pas contre, mais j’avoue que le rouge-ocre choisi ne passera pas inaperçue…
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2 octobre 2007 à 23 h 11
Je ne vois pas très bien sur la photo… mais honnêtement je trouve que ce n’est pas très beau comme ça à première vue… Je trouvais les autres fresques de la ville plutôt réussies… mais les couleurs et le manque « d’unité » me font hésiter sur celle-ci…
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2 octobre 2007 à 23 h 16
Est-ce rouge à ce point ou bien est-ce simplement la « saturation » qui est « crinquée dans l’piton » sur la photo? Je vais devoir aller voir par moi-même…
Le débat entourant cela semble tenir du lien « Ville de Québec – Canada » que certains souhaitent montrer et que d’autres voudraient bien enterrer. D’un point de vue politique, il est donc inutile d’en discuter, chacun restera toujours bien campé sur ses positions.
Néanmoins, du point de vue de la fête du 400e et en rapport avec l’histoire de la ville, je ne vois pas vraiment ce que cette fresque apporte. Il s’agit d’une réalité que Québec soit une capitale parmi les autres (et comme je disais plus haut, certains veulent que ce soit le futur, d’autre que ça devienne du passé), mais à part la symbolique commémorative de la chose, je ne vois pas la pertinence d’afficher cette réalité avec tant d’éclat.
En fait, ce qui m’agace un peu, c’est je trouve qu’elle détonne avec les autres fresques qui relatent des événements historiques ou des scènes quotidiennes (historiques) propres à la Ville de Québec et à ses habitants. Personnellement, j’aurais plutôt vu les éléments de cette fresque dans un grand jardin de fleur (avec un peu moins de détails bien sûr, les fleurs étant ce qu’elles sont) ou sur des timbres, des pièces de monnaie, etc. Bref, une réalisation temporelle, le temps de la fête, plutôt qu’un lègue permanent.
Donc c’est vraiment ce petit point qui me dérange : elle s’inscrit en faux parmi les autres fresques.
Finalement, quant on dit que la Nouvelle-France, le Canada ou encore la francophonie en Amérique du Nord, ont vu le jour à Québec, j’aimerais faire remarquer que quatre ans plus tôt, en 2004, on disait exactement la même chose pour le 400e de l’Acadie…
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2 octobre 2007 à 23 h 21
En meme temps, il est juste normal que qqun chigne sur un projet de grand ampleur dans cette belle ville.
** Légère ironie dans mon énoncé.
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2 octobre 2007 à 23 h 29
EURK!!!!! comment enlaidir notre ville en 3 secondes!!!
Brulon la!!!
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3 octobre 2007 à 08 h 53
Brulon la!!!
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3 octobre 2007 à 08 h 59
Je suis plutôt pour, mais j’avoue que le timing du 400ième est étrange… Il y a 400 ans, il n’y avait pas de capitales au Canada (ni Canada d’ailleurs), il n’y avait pas de provinces et les anglais n’étaient pas ici encore.
La notion de « capitales provinciales » est née en 1867 avec quatre provinces et on aurait pu attendre 10 ans, au 150ième du Canada, pour faire une telle fresque. Ça aurait eu davantage rapport mettons.
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3 octobre 2007 à 09 h 51
Brulon la !!!, Brulons la !!!
On se croirait dans le temps du moyen âge où l’on criait « Brûlons-là » parce que les gens croyaient que c’était quelqu’un de maléfique, une sorcière.
L’esprit de l’halloween plane sur d’aucuns ;-)))
Habituellement j’adore les fresques ; c’est tellement beau mais celle-ci, de par le rouge dont elle est composée, » ça jure, ça gâche tout « .
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3 octobre 2007 à 10 h 21
Ben oui, j’imagine bien la fresque en train de bruler et tout le monde autour formant un cercle en se tenant la main hahaha
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3 octobre 2007 à 10 h 33
Il est vrai qu’elle semble un peu trop tape-à-l’oeil, mais c’est toujours mieux que le béton du Complexe G, que les Québécois se plaisent tant à dénigrer.
Je suis surpris que personne n’ait parlé du (subtil?) coup de marketing de la Banque de Montréal. « Les fresques des capitales BMO ». Bref, si ça ne sert pas seulement de vitrine publicitaire pour la BMO (ex: un logo trop évident), je n’y vois pas vraiment de problème… considérant qu’on l’expose aux abords d’un édifice public.
(Je suis toutefois en accord avec le point de vue de Manu quant à la (non) pertinence du projet par rapport aux Fêtes du 400e)
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3 octobre 2007 à 11 h 10
C’est une horreur cette fresque, et une insulte, il s’agit d’un bâtiment du gouvernement du Québec, si on veut faire de la propagande alors qu’ils prennent un bâtimeent fédéral. En plus elle est vraiment laide…
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3 octobre 2007 à 11 h 20
» Ben oui, j’imagine bien la fresque en train de bruler et tout le monde autour formant un cercle en se tenant la main hahaha »
Beau feu de joie pour l’an prochain à la Saint-Jean-Baptiste ;-)))
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3 octobre 2007 à 11 h 57
Je suis daccord avec plusieurs des idées lancées ici, c’est à dire
BRULONS LA!!!
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3 octobre 2007 à 11 h 58
Du point de vue artistique ce ne me semble pas une réussite, cependant je trouve l’occasion pertinente de rappeler que c’est ici que tout a commencé. On ne peut nier le passé, c’est notre histoire. Il est temps d’affirmer au reste du Canada que nous sommes vraiment le peuple fondateur et d’en être fier.
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3 octobre 2007 à 12 h 42
Pour ma part j’ai mis en ligne une pétition la semaine dernière dans divers forums dont vous pouvez voir le texte ici :
http://mediameriquat.com/sauvons_edifice_G
Le fond de l’affaire n’est pas tant la controverse historio-politique que ce projet suscite. Si cette murale était peinte en «bleu souverainiste» avec des médaillons de Chicoutimi et Rimouski sous la neige, elle serait tout aussi inacceptable d’un point de vue esthétique.
Quant à l’attitude « copain-copain » entre BMO et le gouvernement… INACCEPTABLE ! (Genre, on vous laisse faire de l’évasion fiscale et prélever des frais de service exorbitants, et en retour vous nous faites le « cadeau » de peinturlurer nos édifices publics dans un style qui rappelle les assiettes-souvenir pour touristes.)
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3 octobre 2007 à 12 h 58
D’ailleurs voici la réponse prémâchée que nous sert la CCNQ.
http://mediameriquat.com/sauvons_edifice_G#comment-277
Au moins on a quelques détails sur le contenu, mais je me demande toutefois si ce courriel n’omet pas certains noms « controversés » à consonance anglaise (certains affirment par exemple que Guy Carleton-baron Dorchester sera du nombre).
Mais des « Questions sans réponse avec Léo Delà » demeurent en suspens:
– Pourquoi reproduire la façade du Parlement quand la vraie est à 100 mètres à peine?
– À quoi ressemblera la murale dans 10 ans? Combien coûtera-t-elle à entretenir?
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3 octobre 2007 à 13 h 15
Les assiettes-souvenir pour touristes ! haha !
Mais c’est ça le Canada ! Un ramassis de paysages kitch sur des assiettes. Il faut s’accepter comme on est et le célébrer ! Si on ne veut pas du kitch, il faut se séparer.
Haha. Le fédéral est un sacré blagueur. C’est une idée géniale pour rehausser le charisme de la capitale fédérale ! J’admire leur esprit vicieux. Le terrorisme esthétique !
Je voterais moi aussi pour le feu, mais au risque de gâcher votre semaine, c’est du béton…
Pour ceux qui serait tenté d’embellir le complexe G, je vous suggère plutôt de militer pour un faux-fini marbre, ça serait tellement plus beau que cette fresque criarde.
Manu : L’Acadie c’est une autre stratégie pour diminuer le lustre de notre Capitale Nationale. 1604, c’est la date où ils ont tenté de s’établir la première fois. Ils sont reparti après. Ce n’est donc pas la première implantation permanente au Canada. (C’est mon souvenir, il faudrait vérifier.)
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3 octobre 2007 à 14 h 23
Je te seconde J-T,
en tant qu’historien je peux assurer que Québec est la première implantation permanente au Canada voire au Nord du Mexique (même Jamestown aux É-U n’a pas été occupée en permanence et son site de 1607 n’est plus occupé actuellement, la ville à proximité étant aujourd’hui willamsburg). Si on veut jouer, comme certains politiciens, avec les critères comme ceux de Jamestown et Port Royal, Québec remonte à 1541-42 avec l’expédition de Cartier Roberval qui ne fut certainement pas un succès, mais qui marque le début d’une occupation sporradique de la vallée du St-Laurent par les européens, l’occupation permanente elle étant de 1608. Bref, même si les débuts de Québec en 1608 sont très modestes (on ne peut pas parler d’une ville alors) et que cette précarité se poursuit pendant quelques décennies, c’est décidément le premier site habité de façon continue au Canada.
2008 est donc la célébration de l’implantation en un « lieu » déterminé, la fête de ce lieu si l’on veut , et non d’une entité politique quelconque: Canada, Québec… Remarquez, pour avoir voyagé un peu, ce site de ville me semble un des plus remarquable que j’aie vu et mérite d’être célébré, rivalisant certainement avec San Francisco, fog en moins… On peut aussi célébrer l’expansion du fait français et la colonisation Européenne si l’on se sent à l’aise avec ces concepts qui se transplante un peu mal notre époque (la colonisation et la suprématie culturelle passent un peu moins bien maintenant).
Mais cette fresque horrible n’a rien à voir avec 2008 et sent l’histoire con-censuelle de huitième ordre à des milles à la ronde… dommage pour le support de béton, c’est vrai que ça ne brûle pas… Et dommage pour le G qui n’en sera certainement pas plus aimé!
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3 octobre 2007 à 18 h 33
Je vais aller à contre-sens en disant que l’édifice serait plus beau sans fresque. Le patrimoine bâtit des années 1960-70 est le plus mal aimé en ce moment. Mais dans toutes les époques, les bâtiments vieux de 30 ou 40 ans sont toujours mal aimés. Par contre, les goûts changent et ça fini toujours par passer. À mon avis, je ne vois pas pourquoi le Complexe G et autres structures semblables seraient des execptions. C’est beaucoup une question de mode.
J’aimerais bien mieux conserver l’autenticité de l’ouvrage pour qu’on puisse le trouver pas si pire (peut être même beau) dans les prochaines décennies, plutôt que de faire des traficotages de cette sorte qui altère son allure et qui risque bien plus d’être détesté dans le future. Évidamment, on ne pense pas à ça pour les immeubles de ce type aujourd’hui, mais on ne le pensait guère plus pour les bâtiments du vieux québec dans la première moitié du XXe siècle.
Certains pourront dire qu’on s’en fou puisqu’on le trouve laid aujourd’hui, là je ne peut rien répondre, si ce n’ai que pour ma part, je réussi à y trouver qulque chose de bien dans cette architecture, témoin de son époque.
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3 octobre 2007 à 18 h 59
Dans les années 60/70, le complexe G était à la fine pointe de la technologie ; très avangardiste et audacieux. De nos jours, pour certains il est devenu désuet malgré sa particuliarité non-conformiste. Lorsque je disais que le classique était un indémodable et une valeur sure, vous en avez un bel exemple. C’est à tout le moins mon opinion.
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3 octobre 2007 à 20 h 39
Je suis d’accord avec Xavier pour la question Jamestown-Fort de Cartier-Roberval.
Maintenant, pour la fresque en elle-même, je n’en fais pas de très grand cas, personnellement. Ces fresques ont des durées de vie assez limitées, elles animent les lieux pour une courte période, prenez des photos pour vos souvenirs durant qu’il en est encore temps!
Si le gouvernement Harper a donné son aval, je suis seulement surpris de voir le rouge si dominant dans cette façade…!
Bah! Faut pas en faire un plat (même si je suis viscéralement souverainiste!)… La naissance de Québec a aussi donné lieu à la naissance du Canada actuel et si des « institutions » veulent le souligner, je n’ai rien contre. De toute façon, ce serait bien l’un des seuls exemples en ville où l’on pourrait voir des illustrations historiques des liens peu convaincants entre les gens de chez nous et ceux de Saskatoon, Vancouver ou Toronto!
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3 octobre 2007 à 22 h 20
Merci Xavier.
Lisette : Le 2è commentaire est étonnant. La fresque veut justement représenter une architecture classique. C’est bien la démonstration que ce n’est pas une valeur sure.
Puis de toute manière, ça ne se construit plus du style classique. On fait du renaissance, mélangé avec du néogothique avec des référence au style de la côte Est américaine. On peut certes identifier une tendance dominante dans l’architecture de masse actuelle, mais ça ne s’appelle certainement pas classique. On peut aussi y voir une valeur sure : elle parvient très efficacement à représenter, par l’innovation dans la conformité, l’importance que notre société accorde à la reconnaissance sociale du succès individuel.
On pourrait parler d’architecture Rona, Modulex ou « le plus clinquant pour le moins cher possible en autant que ce soit pratique et que ça tienne jusqu’à ma retraite » mais pas de style classique. Il y a une recherche de symétrie, oui… L’ancien bureau de poste, ou celui des douanes sont d’architecture classique, mais pas le Tanguay de la 40 et toutes les nouvelles constructions de St-Augustin, Cap-Rouge et Charlesbourg !
Je me suis emporté, c’est ce « style » qui me rend volubile. Qu’on me dise que ce style fédère pas mal de consommateurs vite résignés, d’accord. (J’ai été enfermé dans ce style plusieurs années.) Mais qu’on dise que c’est un indémodable et une valeur sure, c’est là que je m’emporte. C’est la même valeur sure que la maison canadienne des années 70. Elle inspire le respect maintenant parce qu’elle représente la richesse et la réussite de maintenant. Demain elle sera désuète au même titre que le style moderne du bungalow ou du complexe G parce que la richesse s’affirme par la consommation, y compris de style.
Le débat sur l’architecture de la colline parlementaire origine de la fonction qu’on attribue au bâti, par exemple : divertir le touriste en mal de pittoresque, créer une identité unique à notre ville, offrir un milieu de vie agréable au citoyen ou en faire le creuset du progrès économique.
Vous remarquerez que les billets sur le bâti de la périphérie suscitent beaucoup moins de commentaires. On n’attribue pas la même importance symbolique à la banlieue qui fait pourtant partie de la même ville. On ne se sent pas menacé dans notre identité quand on détruit (ou construit) un Tanguay ou une Caisse Pop.
J’ai largement dépassé l’objet de votre commentaire, mais je me sentais d’attaque pour prendre part à cette discussion qui se tient en filigrane sur QU.
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3 octobre 2007 à 22 h 50
Bon commentaire de Serge Alain qui fait baisser ma pression artérielle!
Le 400 ieme ne peut être un évenement exclusif:
« On ne veut pas voir ni l’Argent ni les ethniques à notre fête… »
C’est une fête de rassemblement et d’inclusion: les écossais, les pure-laines, les chinois, les amérindiens, les juifs, le curé, le baptiste, le franc-macon,
et les pure-laines et les pure-laines (je l’ai tu oublié?)
Pas besoin d’aimer tous les projets; on n’a qu’a applaudir a ceux qui nous rejoignent le plus …
Justement dans les projets « Pure-laines » , il y aura a 2 pas de la fresque , une belle statue de Dorimene Desjardins (la femme du fondateur Alphonse Desjardins)
Rien n,empêche personne de détourner le regard de la fresque et d’apporter sa couronne de fleurs au pied de Dorimene… et de réciter un chapelet!
On démolira pas le Chateau Frontenac parce que ayant appartenu au Canadien Pacifique et qui avait un vision « Pan-Canadienne » de son hotellerie
On démolira pas le Pont de Québec parce que ayant été bâti par le Canadien National pour ses trains dans une vision Pan-Candienne
si on commence a ce petit jeu , il ne va rester de québec que le « Roi de la Patate » au coin de Charest-St-Vallier (justement le roi de la patate va se présenter aux élections municipales: vous pouvez l’appuyer ds 4 mois)
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4 octobre 2007 à 01 h 08
JT et Xavier : en effet, si mémoire est bonne, Port-Royal a fini par passer au feu et ils ont reconstruit ça en Annapolis Royal juste à côté. C’est pourquoi Québec est le plus vieil établissement européen occupé en permanence en Amérique du Nord. Reste que pour l’Acadie, il peuvent aussi dire qu’ils ont déménagé le village, et qu’il s’agit après tout des mêmes gens, qui ont toujours été là. D’ailleurs, ils disaient qu’ils habitaient l’Acadie depuis 400 ans, ce qui est vrai si on considère l’Acadie dans son ensemble, et non seulement une « ville ». J’ai appris tout ça en passant par là cette année là, par hasard (on avait décidé d’y prendre des vacances avant de savoir que c’était leur 400e)
Donc mon intention n’était nullement de contredire ce fait historique du « premier établissement permanent ». C’est un fait et on ne peut rien y changer. Toutefois, cela ne veut pas dire que le Canada a commencé à Québec, ou que la francophonie Nord-Américaine a commencé à Québec, etc. C’était la nuance que je voulais apporter.
Pour les autres commentaires, à propos de la propagande, je trouve que c’est charrier un peu. Cette fresque est simplement un reflet des choses telles qu’elles le sont aujourd’hui (ce qui ne la rend pas nécessairement pertinente à mes yeux, tout comme on pourrait montrer que la Terre est ronde… aucun lien avec le 400e). Selon moi, ce n’est pas plus de la propagande que d’écrire « Fait au Canada » et « Made in Canada » sur nos cannes de sirop d’érable.
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