Intéressant dossier publié ce week-end. Québec, une ville « pas faite » pour les jeunes? Pourtant, j’ose émettre ces quelques réflexions et observations bien personnelles:
- Les discothèques de la Grande-Allée sont envahies les vendredis et samedis soirs de jeunes venant des villes périphériques;
- Les stations de ski (comme le « Night Life » de Québec, d’ailleurs) attirent à chaque hiver des milliers de jeunes ontariens;
- L’été, les Montréalais se « garochent » en grand nombre au Village des sports;
- On a une équipe de football, le Rouge et Or, qui fait l’envie du reste du Canada;
- Les « maniaques » de sports extrêmes ne sont pas en reste avec l’événement Red Bull Crashed Ice, qui revient dorénavant à chaque année;
- À quelques minutes de route du centre-ville, les amateurs de randonnée pédestre et d’observation de la nature sont tout simplement choyés, à Québec;
- On a un Festival d’été magnifique, avec une programmation variée, qui suscite aussi l’envie de bien du monde de l’extérieur;
- Enfin et surtout, la qualité de vie en général de notre ville et son bas taux de chômage fait régulièrement l’objet d’articles dans les médias crédibles!!
Au fait, est-ce que les doléances exprimées par les candidats sont représentatives de la majorité des jeunes de Québec? J’en doute. Si je me trompe, il doit y avoir des chiffres à quelque part prouvant le contraire!
Par ailleurs, pour des solutions, sortez-moi des arguments solides et originaux (autres que ceux qui font l’objet de thèmes populistes, accrocheurs, telle la construction d’un nouveau Colisée pour attirer une équipe professionnelle de hockey) ou alors, complètement dépassés comme l’érection de tours de 45 étages sur la Colline parlementaire! ;-)
Source: Pierre-André Normandin, Daphnée Dion-Viens, Jean-François Néron et Claude Vaillancourt, Le Soleil, 11 novembre 2007.
À long terme, le portrait n’est pas très réjouissant. Québec, déjà âgée, vieillit plus rapidement que l’ensemble de la province. La capitale fait déjà face à une pénurie de main-d’œuvre. Pour résoudre l’équation démographique, Québec doit séduire pour attirer plus de jeunes et d’immigrants. Comment relever le pari? Après avoir fait le point sur la situation hier, Le Soleil vous propose les solutions de quelques candidats à la mairie. (…)
La suite. À consulter aussi, ce billet: Impossible de vivre sans voiture à Québec? Voyons donc!.
13 novembre 2007 Ã 11 h 13
D’accord. Alors si je comprends bien ces chiffres, les jeunes sont gâtés les vendredis et les samedis soirs (et pas tous, car faut avoir les moyens pour aller au Maurice), les dimanches quand il y a du football (comme si tout les jeunes aimaient ça) et un soir par année quand le RedBull débarque.
Après, on fait quoi?
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13 novembre 2007 Ã 11 h 46
Ça dépend ce qu’on entend par « jeune »….
Si on prend les 25-30 ans, c’est probablement les emplois intéressants et stimulants qui manquent. Attention, je n’ai pas dit qu’il n’y en avait pas, car il y en a effectivement beaucoup. Mais le faible taux de chômage est justement un indice que le choix est plus limité (d’autres diront que c’est plutôt parce qu’on a un meilleur équilibre entre l’offre et la demande par secteur, c’est possible, mais ce n’est pas ma première impression).
Pour les 18-25 ans, ça ma quand même l’air pas si mal… à part peut-être certains détails comme le fait que le centre-ville n’est pas couvert par des bornes Internet Wi-Fi, ou encore que le service du RTC « couche-tard » est plutôt déficient (on vient tout juste d’ajouter le 87 au service couche-tard, avant cela, il n’y en avait pas à partir de Ste-Foy autre que 7/800/801, tous est-ouest). Un service le jeudi soir serait sûrement apprécié aux environs du campus universitaire et des différents cégeps partout en ville.
Pour les 12-18 ans, il manque un réseau cyclable sécuritaire (on y travaille, je sais), leur permettant de sortir de leur quartier, ce qui ne se fait actuellement que sur des boulevards sans accotement ou par des raccourcis souvent impraticable après la fonte des neige ou après une bonne pluie. Tous les groupes d’âge ont besoin d’un tel réseau, mais à 12-18 ans, on est généralement beaucoup plus téméraire et on tente plus souvent notre chance à travers le traffic. Ce réseaux devraient aussi permettre de rejoindre facilement les polyvalentes et les cégeps. À cela, j’ajouterais les « skate park » qui sont soit absents, soit dans un piètre état. Finalement, plus d’équipement sportif en général leur ferait du bien, tout comme la promotion de l’activité sportive.
Il ne s’agit que de quelques exemples, un peu stéréotypés par tranche d’âge.
Il ne faut néanmoins pas oublier (et ça vaut pour moi aussi) que ce qu’ils ont n’est nécessairement ce qu’ils veulent. Par exemple, lorsque j’avais l’âge d’aller au Dagobert, je ne peux pas dire que j’étais gâté parce que le Dagobert était là . Je préférais d’ailleurs aller au Sacrilège ou à la Fourmi Atomik, ou encore aux jadis célèbres « Vachon ». Et pour ceux qui aiment ce genre de place, s’ils s’y retrouvent tous en grand nombre, c’est peut-être justement parce qu’il n’y a pas beaucoup d’endroits du genre.
Donc, peu importe comment on perçoit leur état « gâté ou non », je suis d’avis qu’il faut viser tout particulièrement les jeunes de 12-30 ans, pour que la ville de Québec les intéresse. Passé 30 ans, pour bien des gens c’est le début d’une vie « plus rangée », avec la famille et tout le reste, ce qui incite un peu moins à déménager. Et les retraités (ce qui est démographiquement à la mode ces temps-ci) reçoivent aujourd’hui de plus en plus d’attention, bien qu’il y a peu de chance qu’ils quittent la ville une fois bien ancrés ici.
Toutefois, les plus jeunes, à l’âge des choix, où presque tout est possible, sont beaucoup plus mobiles. D’un côté j’encourage tous les jeunes à aller voir ailleurs pour élargir leurs horizons, mais d’un autre côté, j’aimerais bien aussi qu’ils restent ou qu’ils reviennent pour participer à la vie de la Ville de Québec (et idéalement, il faudrait en attirer de l’extérieur aussi, et les « garder »).
Bref, il m’apparaît logique d’investir dans l’avenir de la ville et de ces citoyens.
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13 novembre 2007 Ã 12 h 52
je suis jeune (27 ans) et je ne me sens pas écouté par la ville. Les bars ne sont pas pour moi et les bars ne sont pas juste pour les jeunes. Lex Rouge et or et les Remparts c’est bien beau, mais c’est du sport étudiant et mineure. C,est le fun qu’il y ait du succes, mais si on veut se targuer d’etre une ville qui est quelque chose, on doit viser plus haut. Si Régina a un club de la CFL … Le sport professionnel est une source de fierté.
Le festival d’été est un bon début, mais je ne me sens pas concerné par Éric Lapointe, j-P Ferland symponique etc. Il y a presque pas de musique rock, métal, meme si je n’aime pas ca, ra, hip hop etc. Il y a presque pas de shows à Québec, à part les moins connus et moins prestigeux. Le seul lieu de rassemblement pour jeunes pour ce genre d’évènements est le vétuste Colisée.
Ce qui a fait « chier » les jeunes, c’est le désir (ou fermer les yeux) sur la fermeture de Choi, vouloir fermer l’Agora, les retards pour le stade de soccer, un Colisée désuet pour des shows, du monde qui chiale dès qu’un peu de musique se fait à l’Agora etc. On voit qu’ailleurs, on est proactif, je pense à New York etc. Je ne dis pas quye les gouvernements doivent donner des subventions à la constructino d’un nouveau Colisée, mais qu’il soit un leader (surtout le Maire), aide à trouver les invertisseurs, à faciler la construction ou de trouver des lieux pour le construire en évitant de donner des bâtons dfans les roues. L’implication de la ville pourraient être (sans donner de chêque aux promoteurs et investisseurs) d’aménager l’extérieur (parking, les arbres, rendre l’accès facile), de s’occuper des conduits d’eau du nouveau batiment etc…
Si tout va bien dans notre ville, pourquoi je m’ennui et je me sens pas concerné. Vous allez me dire, il peut en avoir pour tout les gouts (Centre du livres,festivals, des défilés .. mais toutes les villes en ont,, et souvent en plus gros
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13 novembre 2007 Ã 12 h 52
Justement, le deuxième article de cette série met en relief que Québec a beaucoup de difficulté à retenir ces jeunes après leurs études. J’explique, la tranche des (15-25ans) à un solde positif dans la région à cause de la présence des cégeps et de l’université. Mais le probléme réside par la suite…..La tranche des (25-35) à un solde négatif, ce qui démontre que les jeunes après leurs études quittent la région…….
Et à partir de cette constatation, je peux vous donner des explications selon des expériences personnelles. Je croise beaucoup de cette tranche d’âge là en utilisant le service Allo-Stop entre Montréal et Québec. Il arrive souvent qu’on ait une discussion sur Québec-Montréal.
Souvent ces gens déclarent qu’ils ont quittés Québec, puisqu’ils trouvent que rien ne s’y passe, que la population a une mentalité fermée, qu’elle a peur de développer des projets pour assurer son avenir de peur de perdre sa quiétude, etc. Cette peur est entrain de tuer à petit feu la ville.
En parlant du Night life, celui-ci est le même depuis des nombreuses années et perd même de son dynamisme par la fermeture de certains établissements ces dernières années. Les jeunes ont besoins de changements de nouveautés. Les bars de la Grande allée sont là depuis longtemps et ne semblent pas évolués et la diversité diminue.
Je ne suis pas un spécialiste sur les causes de cette réalité, mais il reste une chose: Québec a de la difficulté à garder ces jeunes travailleurs et cela est inquiétant pour l’avenir.
J’ai souvent émis des commentaires exposant cette réalité et l’importance d’agir et plusieurs semblaient prétendre que ce n’était pas un probléme…..et bien là vous ne pouvez dire le contraire.
Je crois que le futur maire devrait instaurer une table sur l’état de la situation et trouver des solutions concrètes à cette situation. Et si on veut que cette table fonctionne, il doit y avoir des jeunes à cette table et ceux-ci en provenance de divers milieux de la ville.
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13 novembre 2007 Ã 13 h 08
Bien d,accord avec toi Sylvain Gauthier, la ville et la population en générale(Baby boomers) ne se gênent pas pour laisser les jeunes de côtés: Ont dérange et de touts façon avec le vieilissement de la population, on est une minorité…..
Mais youhou… si vous tenez à l’avenir de votre ville et non seulement au présent, tenez en compte l’opinion des jeunes et ca grouille.
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13 novembre 2007 Ã 13 h 53
Je suis originaire de la banlieue de Mourrial (St-Lazare) et habite presentement Toronto. Ma soeur habite la belle ville de Quebec (Neuchatel) et j’aimerais bien y demanager, Toronto etant beaucoup trop grande pour moi. On ne parle plus d’une metropole mais bien d’une megapole. Je lisais recemment que Quebec perdait environ 20% de ses jeunes et que les inscriptions sont a la baisse a l’universite Laval. Voila qui est inquietant pour une region de 800,000 habitants.
Clairement a Quebec, le probleme selon moi est qu’il s’agit d’une ville pepere admettons le. La seule chose qui fait consensus dans cette ville est la construction de foyers pour personne ages. A chaque fois qu’on parle de faire des projets d’envergure, l’opposition s’eleve. Je ne comprends pas cette mentalite frileuse. Il faut pas construire de grattes-ciels en Haute-Ville car ca pourrait faire de l’ombre pour les gens de SJB, faut surtout pas construire un nouveau Colisee, notre relicat du moyen-age fait supposement parfaitement l’affaire. Ca me desole de voire Quebec se complaire de competitionner au plan sportif avec les Huskies de Rouyn-Noranda ou les Titans de Bathurst qui sont des villes de 50,000 habitants quand elle pourrait tres bien competitionner avec NY, Chicago, Montreal, Vancouver etc.
La question est Quebec veut-elle etre une ville majeure ou suelement se contenter d’etre un gros Sherbrooke ? Quebec ne sera jamais Toronto ou Montreal en raison de son bassin de population c’est evident. Mais pourquoi ne pas faire de Quebec un nouveau Calgary qui est une ville soeur soit-dit en passant? Calgary c’est la capitale du petrole. Pourquoi Quebec ne serait pas la capitale miniere du Canada, la capitale de l’assurance, la capitale des sciences de la vie, un important centre des TI ? Il faut voir grand, developper des crenaux tout en restant responsable bien evidemment. Developpons un vrai Centre-Ville aux alentours de la colline parlementaire pour y regrouper tout le milieu d’affaires et le milieu culturel comme ca se fait partout ailleurs. Voila 30 ans, on s’est tu opposer a la construction du Lowes le Concorde parce que ca obstruait la vue des plaines ? Et le Samuel Holland, et l’Hotel Jacques Cartier. Alors, cessons de s’opposer a l’erections de tours pour des raisons du genre: ca va faire de l’ombre. Ce qu’il faut preserver a Quebec du point de vue patrimonial, c’est le Vieux-Quebec et la Basse Ville qui sont les deux points touristiques majeurs de la Ville. Construire un gratte-ciel dans le Vieux serait non seulement ridicule, ce serait un sacrilege. Mais dans la Haute-Ville c’est tout a fait approprier. Personellement je suis favorable a ce que le federal s’installe au centre-ville et que le provincial fasse la meme chose. Pas aller se cacher dans le fin fond a Estimauville. Il faut des projets structurants au Centre-Ville pour finalement faire entrer Quebec dans le nouveau millenaire.
Je ne voudrais pas parler contre une personne qui nous a quitter trop rapidement mais je crois que le regne de Mme Boucher fut une periode noire pour Quebec. Cette mairesse n’avait pour vision que de maintenir un bon systeme de collecte d’ordures et de patcher les nids de poules. J’ai bon espoir que la situation change en voyant les Bourget, Lebeaume et Bellemare se disputer le controle de l’hotel de ville. Ces gens me semblent avoir de la vision et semblent tourner vers l’avenir. Ca nous prends aussi plus de Marcel Aubut, de Gabriel Lamonde, de Karl Talbot.
En tout cas je m’arrete ici pour l’instant. Je sais que plusieurs auront des points de vues totalement opposer au mien mais sachez que je respecte votre opinion au plus au point meme si je ne la partage pas necessairement.
Bien a vous
Sebastien
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13 novembre 2007 Ã 14 h 02
Guillaume m’enleve les mots de la bouche surtout lorsqu’il dit « Souvent ces gens déclarent qu’ils ont quittés Québec, puisqu’ils trouvent que rien ne s’y passe, que la population a une mentalité fermée, qu’elle a peur de développer des projets pour assurer son avenir de peur de perdre sa quiétude, etc. Cette peur est entrain de tuer à petit feu la ville.
En parlant du Night life, celui-ci est le même depuis des nombreuses années et perd même de son dynamisme par la fermeture de certains établissements ces dernières années. Les jeunes ont besoins de changements de nouveautés. Les bars de la Grande allée sont là depuis longtemps et ne semblent pas évolués et la diversité diminue».
C,est en parlant dans ce genre de forum que nous pourrons nous bottez le cul. Je crois que Québec mérite une jeunesse fleurissante. on ferera le 400e, mais est-ce que Québec survivera encore longtemps si les jeunes quittent comme ca et que les gens agées regnent ?
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13 novembre 2007 Ã 15 h 57
Il y a une telle incoherence dans la pensée de certains jeunes que ca doit plutot témoigner d’un vide spirituel.
les matérialistes ont souvent dit que l’Eglise n’était qu’une béquille…mais justement je me dis que pour certains jeunes il serait temps d’avoir recours a cette béquille..
La question est donc: Devrait -on réévangéliser les jeunes?
(c’est ce que prétend Mgr Couture)
Mme Bombardier est tres critique vis a vis des Boomers qui ont rejeté la religion
et ont imposé un vide total a leurs enfants…
La pensée matérialiste aurait atteint ses limites ultimes
Personnellement , comme ma génération, j’ai rejeté passablement la religion, mais je n,ai pas coupé….d,avec le spirituel et le plus grand que soi…
Ce serait a envisager: Au lieu de construire de nouveaux arénas ou de nouvelles discotheques pourquoi pas construire de nouveaux lieux de « religion » pour les jeunes.???
Pourquoi pas? (je m’interroge)
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13 novembre 2007 Ã 16 h 17
En citant Sébastien : « Il faut pas construire de grattes-ciels en Haute-Ville car ca pourrait faire de l’ombre pour les gens de SJB »
Je suis d’être contre l’idée de construire des tours et l’ombre n’est pas un argument pour moi. Par contre, c’est quoi l’idée derrière tout ça? Encore une fois, en quoi la hauteur d’un batiment ferait en sorte de dynamiser une ville? Encore plus, en quoi la construction d’édifice en hauteur ferait en sorte de garder nos jeunes, je vois pas trop le lien.
Pour ce qui de Québec ville pépère, à l’exception de club sportif de niveau profesionnel et l’emphase sur les sports qui n’Est pas assez accrue , qu’est-ce que vous trouvez plate à Québec? Autrement dit, qu’est-ce qui ferait en sorte que vous vous diriez, wow, Québec ça bouge, c’est le fun!.
C’est certain que si on avait une tour…..
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13 novembre 2007 Ã 16 h 49
« Il y a une telle incoherence dans la pensée de certains jeunes que ca doit plutot témoigner d’un vide spirituel. »
Oui surement, mais spiritualité n’égale pas nécessairement religion…
On peut vivre une vie spirituelle sans être dans une religion quelconques !
« n’Est pas assez accrue , qu’est-ce que vous trouvez plate à Québec? Autrement dit, qu’est-ce qui ferait en sorte que vous vous diriez, wow, Québec ça bouge, c’est le fun!. »
Comme la question de Denis est intéressante, j’aurais envie de demander a ces gens, Pourquoi attendez-vous toujours que quelqu’un d’autre fasse bouger les choses, pourquoi pas vous ???
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13 novembre 2007 Ã 16 h 52
Denis, je dirais des shows de musique avec des artistes qui sont populaires, améliorer le festival d’été car c’est pépère sur les bords ( ils ont de grosses subventions, on serait sans doute capable d’attirer, en supprimant quelques groupes marginaux, d’avoir des groupes d’envergure ; je pensais à à des festivals de musique avec des groupes qui pognent comme on voit beaucoup en Europe, dont en Angleterre)des evenements comme le Crash Ice est un bon début, des festivals de cinéma (pas de cinéma d’auteur) mais comme spécial » star wars, films d’action, à Vancouver lorsque j’y suis allé, il y avait ce genre de festival de films qui avait attiré pas mal de monde. pas seulement des evenements doivent être là , mais aussi des places cultes. L’Agora est une place de rassemblement, mais je pense aussi on pourrait avoir à Québec comme un méga centre de divertissement. Mais pour garder les jeunes, on doit aussi avoir des emplois interessants, pas seulement des vendeurs dans les magasins et des gens de restaurants, on doit pousser pour attirer des types d’entreprise jeunes et en expansion comme le multimédia, la pharmaceutique, je ne dis pas de faire des subventions mais d’aider ces entreprises à venir ici en limitant les conditions et éliminant des irritants et de la bureaucratie trop élevée.
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13 novembre 2007 Ã 18 h 02
Etant moi-meme originaire de la ville de Quebec et ayant quitter la ville il y a deux ans pour Montreal afin de poursuivre des etudes superieures et ma carriere, je suis d’avis que la source du probleme est tout simplement le marche de l’emploi.
La plupart des jeunes de ma generation sont extremement conscient des opportunites qui s’offrent a eux ailleurs et n’auront pas peur de « magasiner » l’endroit ou ils veulent vivre comme on magasine une voiture ou tout autre produits. Les barrieres tombent de plus en plus entre tout les pays du monde et j’ai sincerement beaucoup de misere a penser a meme une de mes connaissances qui n’aient pas voyage en Europe, en Asie ou dans l’ouest pendant ces etudes. Cette situation fait en sorte que nous sommes parfaitement conscient de ce qui peut s’offrir a nous si nous osons nous deplacer a Montreal, Toronto, New York ou Londres. Qu’elle le veule ou non, Quebec est desormais en competition directe avec ces metropoles, les jeunes etant beaucoup plus mobiles et bilingues que par le passe.
Les etudiants qu’attire Quebec dans ces CEGEPs et son Universite sont pour la plupart de l’est de la province ou de la ville meme. Le pourcentage d’etudiants venant de l’ouest de la province ou meme de l’exterieur du Quebec est minime, surtout si on la compare avec la composition du corps etudiant montrealais. Consequemment, les etudiants de l’universite Laval venant de l’exterieur de la ville de Quebec ont ou bien l’intention de retourner par chez eux, ou bien de grandes aspirations carrieristes qui les ameneront plus loin (prochaine station: Montreal). Cela n’a rien a voir avec le materialisme, ces etudiants veulent seulement vivre leur vie et avoir une carriere, et tres peu d’opportunites s’offrent a eux dans une ville comme Quebec, surtout en comparaison avec Montreal et Toronto.
Ces etudiants quittent la ville, parce que les gros employeurs de la region de Quebec sont: le gouvernement du Quebec, Desjardins et le secteur de la restauration/hotellerie. On pourrait ajouter a cela les compagnies d’assurances, mais pour avoir travailler dans ce milieu dans le passe, personne ne choisis vraiment comme carriere de travailler dans le milieu de l’assurance, ca semble arriver par accident… Tres peu de sieges sociaux de grandes compagnies sont presents a Quebec et c’est habituellement dans ces head offices qu’un jeune recherchant un premier emploi stimulant lorsqu’il n’a pas d’experience precedente.
Quebec doit simplement offrir des avantages fiscaux aux entreprises qui veulent s’etablir sur sont territoires et ne pas mettre des barrieres ridicules aux compagnies qui desirent s’etablir dans la region (terminal methanier). On a qu’a observer l’exemple d’un pays comme l’Irlande qui a reussis a dynamiser considerablement son economie, a abaisser le chomage et a conserver ces jeunes (au moment-meme ou la main d’oeuvre peu travailler librement sur l’ensemble de la zone Euro) en commencant par offrir des conditions avantageuses aux entreprises pour qu’elles viennent s’y etablir. Le gouvernement ne cree aucune richesse, il ne peut que la repartir.
Quebec est malheureusement une ville ou aucun risque ne se prend, ou n’importe quel projet avec un tant soit peu d’envergure sera scrute et discute ad vitam eternam jusqu’a ce que le prometteur se tanne et aille accomplir sa vision ailleurs. Les jeunes ont tout simplement besoin qu’on leur propose une vision, une ville ou les choses bougent, des projets se realisent et ou on construit au lieu de demolir. Je suis conscient que la realite est loin d’etre aussi lugubre, mais aux yeux des jeunes de ma generation qui voyagent et peuvent vivre l’atmosphere d’une ville ou rien n’est impossible pendant l’espace d’une session ou d’un ete a l’etranger, Quebec semble veritablement etre une ville endormie ou il fait bon vivre lorsque l’on a 40ans et pas moins.
Evidemment les medias n’aident pas vraiment en diffusant des reportages sur n’importe quel manifestation publique/groupe de pression s’opposant a un projet novateur meme si ce groupe ne comporte qu’une dizaine de membre (ie- commercants s’opposant au RedBull Crashed Ice par exemple)
Bref, il nous faut une vision de grandeur, une fiscalite avantageuse et innovatrice et un desire profond de vouloi etre une grande ville canadienne… Le complexe du bon perdant ne nous aide pas.
-LG
PS- desole pour les accents manquant, je travaille sur un clavier anglophone…
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13 novembre 2007 Ã 18 h 22
C’est vraiment n’importe quoi ce que tu proposes Sylvain Gauthier. C’est entre autres à cause de gens qui pensent comme toi que j’ai envie de quitter Québec. «On veut de la grosse culture crasse abrutissante pis les jeunes vont rester». On veut des festivals de cinéma, «mais surtout pas du cinéma d’auteur» (hey, c’est bien trop intellectuwel pour Québec, pis la culture c’est pour la gaugauche)… Tu parles du Festival d’été qui devrait réviser sa programmation, alors qu’il fracasse actuellement des records d’assistance… Prends-tu vraiment la peine de découvrir des nouvelles choses au festival?
Le problème de Québec c’est que les jeunes les plus progressistes (artistes, créateurs…) quittent la ville et malheureusement il ne reste plus que des consommateurs de culture de masse avec peu d’esprit critique et toujours prêt à gober et recracher dernier truc populiste à la mode.
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13 novembre 2007 Ã 18 h 46
@ Louis G.
« La plupart des jeunes de ma generation sont extremement conscient des opportunites qui s’offrent a eux ailleurs et n’auront pas peur de “magasiner� l’endroit ou ils veulent vivre comme on magasine une voiture ou tout autre produits. »
Rigoureusement exact. Votre texte devrait être remis aux gens qui se présentent à la mairie de Québec. Il est fort sensé! Et fondé.
Cela ne change en rien ma conviction que la Ville de Québec est une des plus belles villes du monde, avec des éléments faisant que plusieurs nous envient.
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13 novembre 2007 Ã 19 h 56
A Louis g
Comme votre discours est absolument identique (point par point ) au discours du maire Lallier;
Lallier:  » Il faut voir grand et cesser ces luttes de clocher entre banlieus et la ville-centre et même contre Montréal alors que nos compétiteurs sont Boston, Ottawa… il faut voir Grand et s’orienter vers les hautes-technologies et faire de Québec une ville intégrée dans dans la mouvance internationale… »
Comme votre discours est identique, je serais curieux (mais c’est pas de mes affaires) de savoir si vous êtes un auditeur de CHOI-FM et si vous avez participé a la manifestation dite « DES JEUNES » A L’Agora.
Si la reponse est OUI ; il y a incoherence a mon avis…
Si la réponse est NON, c’est que vous représentez une partie des jeunes seulement mais vous ne pouvez pas les représenter ds leur ensemble
Ce serait intéressant de répondre pour mettre cela au clair!
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13 novembre 2007 Ã 20 h 10
Québec est une belle ville, propre et sécuritaire. Il s’y passe quelques événements intéressants comme le festival de films des 3 Amériques, le carnaval, le festival d’été, le redbull crashed ice et le salon du livre … Côté sport on peut compter sur les clubs du Rouge et Or, les Kebs, les Remparts et le Radio X.
Toutefois, Winnipeg et Regina ont une équipe de la LCF. De plus, Winnipeg compte un amphithéâtre des plus moderne. Pourquoi est-ce possible ailleurs, mais pas à Québec?
Côté transport en commun, Québec fait aussi piètre figure. À court terme il faudrait augmenter la fréquence de passage sur certains parcours comme le 60 et le 87. Enfin, à long terme l’implantation d’un tramway serait à envisager.
Voilà c’était mes quelques fleurs et quelques reproches envers Québec
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13 novembre 2007 Ã 21 h 12
« Toutefois, Winnipeg et Regina ont une équipe de la LCF. De plus, Winnipeg compte un amphithéâtre des plus moderne. Pourquoi est-ce possible ailleurs, mais pas à Québec? »
Est ce vraiment nécessaire ?!
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13 novembre 2007 Ã 21 h 44
À Louis G.
Cher Louis, tu n’a pas idée comment je me reconnais dans ton message. Une petite différence est que j’ai quitté Montréal pour Toronto afin de poursuivre ma carrière en finance. J’ai jamais réussi à me trouver quoique ce soit à Montréal. Faut dire que c’était pendant la période post 9/11 alors le marché de l’emploi était nul. Le problème est qu’à Toronto il y’a énormément de possibilités mais je déteste cette ville qui est trop grosse pour moi.
Tu mentionne que Québec est une ville au aucun risque ne se prend. Je dirais que c’est peut-être d’avantage exarcerbé à Québec mais cette mentalité à aussi cours à Montréal. Parle en à Guy Laliberté ou Gilbert Rozon, ils en savent quelque chose. La différence entre Québec et Montréal est est la suivante: à Montréal ville de bolchéviques, tout est staller parce que à chaque fois qu’on parle de faire quelque chose, il ‘y’a toujours des maudits syndicats ou groupes de pressions qui s’opposent, c’est la mentalité crasseuse de communiste des Montréalais. Faudrait surtout pas bâtir un pont en PPP à Montréal par exemple. À Québec, c’est plutôt en esprit de complaisance et un conservatisme rigide qui empêche les choses de bouger. Pendant ce temps, si tu viens à Toronto, tu va voir des grues partout dans le ciel, les immeubles poussent comme des champignons, des projets sont annoncés régulièrement. Malheureusement, des grues on vois pas ça souvent à Montréal et ça doit faire depuis qu’on a construit le complexe G (30 ans déja) qu’on a pas vu ça à Québec.
Ce qui m’attriste avec Québec, c’est que je constate qu’il y’a là un énorme potentiel mais qu’il est mal exploité. Cette ville, si tous ses acteurs se concertait pourrait aisément devenir un autre Calgary qui est une une ville soeur de Québec. Malheureusement, comme tu le dis personne ne prend de risque et la ville semble contente de se contenté d’un statut de petite ville provinciale, d,être un gros Chicoutimi en plus beau bien sur.
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13 novembre 2007 Ã 22 h 15
Beaucoup de chialage de la part de beaucoup de gens qui l’ont « facile », parfois.
Au lieu d’attendre après les autres, de chialer contre les plus vieux, de jouer à la victime des baby-boomers, il n’y a qu’une solution pour les plus jeunes: brassez la cage, partez des projets (n’attendez pas d’avoir 40 ans), manifestez constructivement. Faites de quoi, au lieu de critiquer ce que la société vous offre.
Si vos seules ambitions se résument à accueillir ici des groupes rock et des équipes sportives, à avoir de plus gros bars, ça veut dire que vous n’êtes pas mieux que les vieux que vous décriez: vous voulez vous assoir sur un siège pour applaudir, vous saoûler un peu et revenir à la maison en vous disant: c’était un crisse de bon show.
Brassez-donc un peu cette ville en participant vous mêmes aux changements. Ou alors, allez voir ailleurs pour voir des stades juste un peu plus grands, des équipes juste un peu plus grosses, des shows juste un peu plus internationaux. Mais d’une manière ou d’une autre, vous restez assis dans les estrades, en tant que gérants pourvus du droit de chialer.
Et durant ce temps, vous vieilliessez et joignez beaucoup plus vite que vous ne le voudriez, le rang de vos aînés que vous critiquez si vigoureusement.
Si tout le monde reste assis, nos droits se résument alors à applaudir ou à huer.
Donc si les « jeunes » ne sont pas contents, qu’ils agissent, qu’ils proposent du nouveau, au lieu de rester assis à critiquer ou de rester assis dans un bus ou un char pour aller voir ailleurs, des fois que ce serait juste un peu mieux là -bas.
Autrement dit, n’attendez rien de l’ADQ ou de CHOI ou de l’administration municipale: agissez vous-mêmes. Ce sera pour vous un bien plus grand objet de fierté que de rester assis à critiquer ce qui vous est offert.
Debout tout le monde: c’est moins confortable mais le résultat en vaut le coup!
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13 novembre 2007 Ã 22 h 23
Pour Denis:
D’abord merci de votre réplique même si elle n’abonde pas dans le même sens que mes suggestions. Vous écrivez « Encore une fois, en quoi la hauteur d’un batiment ferait en sorte de dynamiser une ville? Encore plus, en quoi la construction d’édifice en hauteur ferait en sorte de garder nos jeunes, je vois pas trop le lien. » Je vais tenter de répondre à vos questions mais je ne prétend aucunement avoir raison, ce n’est qu’une opinion personelle.
L’érection de quelques tours à bureaux supplémentaires en Haute-Ville dynamiserait le centre-ville car il y’aurait la une augmentation significative de l’achalandage au centre-ville essentiellement des travailleurs. Cela signifie que ces gens vont passer beaucoup de temps au centre-ville et par conséquent dépenserons (magasinage, restaurations etc) ce qui sera profitable pour tous les commerces de SJB et du vieux notamment qui verront leur chiffre d’affaire augmenté. Bref, l’érection de tours génèrera de l’activité économique seulement par la présence d’une augmentation de personnes fréquentant le centre-ville. Par conséquent, les terrains et propriétés au centre-ville prendront de la valeur. C’est la, tout le principe de la densification d’un centr-ville.
D’autre part, il en coûte moins cher de bâtir des tours en hauteur que plusieurs petits édifices à cause des économies d’échelles. En effet, supposons que vous bâtissez un 45 étages, vous n’avec qu’un terrain à acheté alors que vous devriez acheté 9 terrains si vous y allez avec des 5 étages. La location est donc moins cher au pied carré. Par contre, à cause de l’activité économique qu’elle génère, la valeur d’une tour est passablement élévé ce qui veux dire d’avantage de taxes pour la ville.
L’érection de tours permet également la concentration d’un plus grand nombre de ressources, vous pouvez y loger des bureaux d’avocats, des services financiers, firmes d’ingénieurs. Cela permet une certaine synergie. Pour une entreprise, le fait d’être localisé dans une tour permet également d’avoir plus de visibilité et un certain prestige en découle aussi. On conviendra qu’en terme de visibilité mieux vaut être sur la chique rue Cartier qu’à Val-Bélair!!!Généralement, des tours à bureaux imposantes deviennent un peu la signature d’une ville.
Autre point à ne pas négliger, c’est l’aspect environnemental des tours à bureaux. Par l’effet de densification du centre-ville, ces tours contribuent par le fait même à freiner l’étalement urbain. Au point de vue esthétique, si le design est de qualité, les tours ne scrapperont pas le paysage urbain. Je crois que l’usine Stadacona sur ce point est bien plus une nuisance que le complexe G.
Bien sur comme vous le mentionnez des tours n’aideront pas à la rétention des jeunes. Ce qui aidera à la rétention des jeunes c’est les locataires des tours!!! Il faut être réaliste, on ne transformera pas la Haute-Ville en Manhattan du St-Laurent. Je crois simplement que l’érections de quelques tours d’envergure en Haute-Ville pour répondre à la demande d’espace locatifs serait une option plus avantageuse et plus logique que de construire de multiples petites tours aux quatre coins de la ville et ainsi créer des minis centre-villes.
Voilà !!!
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13 novembre 2007 Ã 22 h 31
@Mathieu Laroche-Casavant
Les églises, on veut les garder parce qu’elles sont des témoins de notre passé… Elles comptent parmi les seules constructions qui ont une valeur architecturale au Québec.
Tsé là , l’Histoire man (la tienne et la mienne) dont tu te crisses probablement éperdument parce que c’qui compte pour toi c’est le cash pis le progrès technique là , ben y’a du monde qui croit que ça peut être important pour un peuple….
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13 novembre 2007 Ã 22 h 45
Bon « speech  » de Serge Alain… qui y va toujours avec sa Franchise…
Les chialeux et leurs legs aux générations futures ; on s’en passerait aisément!
Mais comment faire pour se débarasser d’une sangsue, quand elle est plantée dans le milieu de ton dos? (si quelqu’un a la réponse)
je leur ai proposé de retourner a la messe…
Mais même , installés a Calgary , (en timide) ils faut qu’ils reviennent ici car ici on les tolere en baveux!
C’est la qu’est le probleme: Ici on les tolere en baveux mais a Calgary ils sont moutons pea-soup…
Et c,est pourquoi ils reviennnet toujours ici…
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13 novembre 2007 Ã 23 h 33
Oui Jaco, ils reviennent toujours ici.
Parce qu’à Calgary, à Boston ou à Vancouver, ils ne retrouveront jamais ce pourquoi ils ont un objet de fierté. Ailleurs, ils vont retrouver d’autres façons de faire, peut-être même des façons de faire de l’argent. Mais c’est ici qu’ils sont chez-eux: la parenté, les amis, il n’y a rien qui ne peut remplacer cela.
Papa ou Maman, qu’ils soient baby-boomers ou non, le Québec qu’il soit adorable ou exécrable, quand on vit ailleurs, on s’en ennuit, veux-veux pas.
Parce qu’ici, c’est chez-nous.
Ça peut paraître mieux ailleurs mais ici, il y a quelque chose d’irremplaçable et d’impossible à reproduire ailleurs: on se sent bien parmi les nôtres.
La Chaleur contre le Froid a un nom: Nous.
De temps en temps, ça fait du bien de se coller les uns sur les autres.
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13 novembre 2007 Ã 23 h 54
« Donc si les “jeunes� ne sont pas contents, qu’ils agissent, qu’ils proposent du nouveau, au lieu de rester assis à critiquer ou de rester assis dans un bus ou un char pour aller voir ailleurs, des fois que ce serait juste un peu mieux là -bas. »
Bravo, Serge! Mais reconnaissons aussi que leurs aînés ne donnent pas nécessairement l’exemple avec leur « Liberté 55 » puisqu’eux aussi, ils l’ont eu facile, pour la plupart, avant la crise du début des années 80. Je ne referai pas, ici, le procès des syndicats (on m’a déjà qualifié de droite!!), les « X » le font déjà , mais de façon complètement démesurée et démagogique, à l’image de leurs gourous pro Bush.
Vous souvenez-vous de la « Course autour du monde »? Cette émission de Radio-Canada, à l’époque, était proportionnellement, je crois, aussi écoutée qu' »Occupation Double »: on y voyait des jeunes animés d’une grande soif de culture et d’ouverture sur le monde…
Ceci dit, heureusement qu’il existe encore une telle « jeunesse » – trop discrète hélas! – qui désire s’enrichir d’autres cultures et faire de l’engagement social, qui manifeste sincèrement pour un monde plus juste et plus « vert », plutôt que d’avoir des visées strictement matérialistes!!
Peut-être que de mon côté, il est vrai, j’ai connu une « jeunesse » atypique: ayant étudié à l’UQAM en sciences de l’environnement, et en géographie à l’Université Laval dans les années 80, on aimait « changer le monde » en discutant chez Temporel, en commentant Le Devoir et en assistant, par exemple, à des conférences de Pierre Dansereau. J’avoue être un peu nostalgique de cette époque, et à tort ou à raison, il me semble que les discussions ayant pour thème les dernières « vedettes » superficielles de Zoof Story ont davantage la cote, aujourd’hui. Enfin, peut-être que je m’égare un peu, ici…
Bref, je reviens sur l’une de mes interrogations de départ: « Au fait, est-ce que les doléances exprimées par les candidats sont représentatives de la MAJORITÉ des jeunes de Québec? »
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14 novembre 2007 Ã 00 h 12
Bravo, Mathieu, Serge, Sylvain et cie: je suis vraiment surpris par la qualité de vos commentaires, que l’on soit d’accord ou non…
Bref, on lâche pas! :-)))
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14 novembre 2007 Ã 00 h 57
A Mathieu Casavant
je comprends vos doléances mais ce n’est pas pcq’on a des rêves brisés (la souveraineté) qu’il faut chialer sur sa ville
On la transforme plutot comme dit S Alain,,
Pour ceux qui cherchent a faire progresser leur ville le chialage apporte peu et n’est qu’un boulet aux pieds,…
On dirait plutot que les chialeux veulent entrainer les autres dans leur désespoir ou leur désillusion…
Le maire Lallier était souverainiste et pourtant il a cherché a faire progresser sa ville (a mediter)
Ici je mets une citation du ministre libéral Bachand au sujet de Québec:
« …Le ministre a qualifié d’exceptionnel le virage économique de l’agglomération de Québec depuis 15 ans (régime Lallier)
« C’est une réussite extraordinaire, a t’il dit. D’une ville centrée sur la fonction publique, vous êtes devenus ville de sciences, de services, d’innovation, de tourisme et de recherches. » Dans le palmares touristique, Québec figure en 9eme position en Amérique du nord et en 19eme « dans le monde »
Donc il y a des gens qui ont mis des énergies incroyables pour transformer et faire progresser leur ville au lieu de la laisser stagner…
Et comme ca doit être fatiguant de toujours voir arriver au devant le petit québécois envieux qui veut s’accaparer le mérite en disant : « tasse-toi mon oncle » Jos Binne arrive D’Old-Orchard ou de Calgary et il a vu mieux!
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14 novembre 2007 Ã 02 h 13
Wow! beaucoup de bons commentaires!
Est-ce trop simpliste de résumer plusieurs commentaires par : généralement, les plus vieux veulent conserver leurs acquis et terminer leur vie en quiétude, tandis que les plus jeunes veulent un avenir? Conséquemment, établir les politiques de la ville de manière démocratique, c’est-à -dire selon les aspirations de la majorité, mène la ville de Québec tout droit dans un cul-de-sac puisque les plus vieux sont majoritaires.
C’est embêtant quand la démocratie est en cause…
À cela, j’ajouterais pêle-mêle quelques commentaires sur les commentaires précédents :
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Des vestiges patrimoniaux on en a à ne plus savoir quoi en faire, et du côté des bâtiments abandonnés, il est utopique et inutile de les ramener à leur état original. On peut conserver des témoins de notre passé autrement. Par exemple, on n’a plus de tramway à Québec, mais on a encore des photos, des récits, des témoignages vivants, des plans, des pièces d’équipement, etc. et on garderait tout ça même si on ramenait le tramway à Québec sous une forme plus moderne. Pas besoin de garder les rails dans la chaussée ni les câbles aériens pour s’en rappeler.
Concernant spécialement l’église catholique, il m’apparaît presque évident qu’un c’est un mauvais souvenir, le moyen âge du Québec, une blessure qui n’arrive pas encore à cicatriser. Certes, cela a aidé à compenser l’exode des francophones vers le sud lors de l’ère industrielle, mais le prix fut socialment et personnellement exorbitant pour bien des gens. C’est un peu comme si je tenais à faire de répliques grandeur nature de mes ex, question de me rappeler par où je suis passé, comment j’ai grandi en apprenant de mes erreurs, etc. Entre vous et moi, quelques photos suffisent pour se rappeler les bons souvenirs, on met le reste de côté et on continue notre vie, vers le futur. Quant aux vieux grincheux qui pensent que les plus jeunes devraient « revenir » à l’église catholique car ils « manquent de spiritualité », ce n’est pas de leur faute… c’est simplement qu’ils se sont fait dire quoi penser et aujourd’hui, le cerveau bien lavé, ils ont du mal à concevoir que les gens puissent penser par eux-même (et surtout de manière différente de « l’enseignement biblique »). Évidemment, plus les choses changent, plus ce conflit intergénérationnel est prononcé.
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À propos du festival d’été : oui, achalandage record… mais en quoi cela veut-il dire que c’est à l’avantage des plus jeunes? Peut-être qu’en attirant les plus vieux on a un achalandage plus grand qu’en attirant les plus jeunes, du simple fait qu’ils sont plus nombreux? ce qui voudrait dire que le Festival d’Été est de moins moins pour les jeunes et les plus vieux contribuent à l’achalandage record (mais peut-être que ce n’est pas le cas, je n’ai pas les statistiques de fréquentation par tranche d’âge) . Mais force est de constater qu’il y a quelques années (disons 5-10), il y avait des spectacles GRATUITS (et éventuellement avec le macaron à 5$, mais il ny’ avait pas de frais supplémentaires à l’entrée) jusqu’à 3h du matin TOUS les 11 soirs du festival (un à 23h et un autre à 1h, et il y en avait un peu plus les fins de semaine, puis ça faisait la file dès 21h pour espérer pouvoir entrer car c’était au d’Auteuil à l’époque). Maintenant on essaie de pas trop dépasser 23h (sauf les fins de semaien), le reste étant marginalisé et peu publicisé.
Au fil du temps, on a repoussé « l’écclectique et la variété » pour faire place au rock-pop, pop-rock, rock-adulte, rock-contemporain (les belles catégories très semblables que soutiens l’ADISQ pour être certaine que tous ses protégés aient leur catégorie) et certains types de « musique du monde » (terme « poubelle » qui aurait intérêt à être remplacé par une cinquantaine d’autres…). Bref, beaucoup de noms que les gens connaissent (alors qu’avant l’idée était plutôt de faire connaître l’inconnu), et j’ai l’impression que ça attire (ou réconforte) plus les plus vieux que les plus jeunes. Mais là encore, ce n’est que mon impression sur le sujet.
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Et si les jeunes ne sont pas content, qu’ils le manifestent? Bien voyons… ils ont été des dizaines de milliers à marcher dans la rue pour CHOI, simplement pour se faire regarder de haut par les baby-boomers qui n’y voyaient que du « vulgaire peuple », la « lie de la société », des « abrutis de la radio populiste ». (Note: personnellement, je n’aime pas CHOI et je me fous de son contenu, mais j’appuie la manifestation qui a eu lieu). Les plus vieux ont la mémoire courte, alors qu’ils subissaient les mêmes préjugés il y a 30 ans. La « petite » différence, c’est qu’il y a 30 ans, ceux-ci étaient deux fois plus nombreux que leurs prédecesseur (puis démocratie aidant, les choses finissent par changer), tandis qu’aujourd’hui les proportions sont quasiment inversées (et je n’embarquerai pas dans le débat sur l’argent, le pouvoir, et la dette publique dont héritent les plus jeunes). On devra donc attendre encore au moins une génération avant que les choses changent par ce genre de manifestation.
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Finalement, si des gens reviennent ici après un séjour « ailleurs » parce qu’ils sont bien « chez eux », alors ce n’est pas parce que la Ville de Québec les attire, c’est simplement parce qu’ils viennent d’ici et c’est dans la nature humaine d’être attaché à ses origines (moins pour certains, plus pour d’autres). C’est la même chose n’importe où. Je suis par ailleurs convaincu qu’à l’inverse, il y a la même proportion de gens qui viennent vivre ici pour un bout et qui retourne « par chez eux » lorsque l’appel devient trop fort.
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14 novembre 2007 Ã 02 h 25
Ah et j’oubliais, comme je disais dans mon tout premier commentaire, les bonnes habitudes ça se prend jeune. Alors je réitère plus en détail une idée :
pourquoi ne rendrait-on pas l’autobus (RTC) gratuit pour les moins de 18 ans et vraiment pas cher pour les étudiants de 18-25 ans? (ou encore le projet qui reviendra dans l’air un jour, que ce soit payé, pas cher, à même les frais d’inscription) On pourrait aussi faire payer les gens de l’âge d’or le même prix que tout le monde, mais leur donner la gratuité de service le dimanche (par exemple… ainsi, même mami et papi qui ont une voiture pourraient être tentés par l’autobus le dimanche, au grand bonheur des autres usagers de la route, même si je sais que rendu là , changer une habitude c’est parfois comme déplacer une montagne).
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14 novembre 2007 Ã 08 h 01
Décidément, Manu, tu bas des records en termes de sagesse et de contenu: ça me prendrait tout un après-midi pour pondre un tel texte qui mériterait une place dans Le Devoir. Bravo!
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14 novembre 2007 Ã 08 h 27
Je revien d’un exile de 4 ans a Montréal le temp d’une maitrise en aménagement du territoire et laissé moi vous dire que j’ai déja hate de retournée…et sa fait juste 3 mois que je suis revenu….Franchement….Québec, c’est pas pour les jeunes….Ya rien de ben excitant a une ville ou tout les café du centre ville ferme à 9h00 ( MAX), ou tout les bar de la pplus belle de ses rue mettre la clef dasn la porte (rue saint-jean) et ou l’administration n’a toujours pas de politique pour favoriser la rétention des familles en ville et contré la fuite vers la banlieu….pas étonnant de voir notre ville devenir un musée a ciel ouvert et etre complétement désinvestit par la population local…ya rien de plaisant a se promener dans une ville ou ya pas un chat apres 8h00 pm….Pour ceux que sa interesse…vous lirai « Life and death of great american cities » de Jane Jacods…elle traite de ce phénomeme que connais Québec. C’est une bible….
Pour ceux qui doute toujorus de mes propos, vous n’avez qu’a parler au jeune qui quitte pour Montreal, leur demander ce qui les pousse a partir et ce qui les pousse a rester a MTL… Y’en a pas beaucoup qui vous vous parler du grand dynamisme de l’urbanité de Québec…. On se vente d’avoir créé un quartier jeune, urbain et dynamique avec le nouvo St-Rch mais encore faut-il qu’on y favorise la vitalité urbaine et franchement, hier soir encore, entre 11h46 et 12h12, en attendant l’autobus 1 au coin de Charest et Dorchster, j’ai compter un gros 4 piétons..oufffff….sa bouge Québec….de tout pour encourager les jeunes a rester…..
Je veut finalement mentionner que le bébat pour la course a la chefferie de la ville est un peu a l’image de ssa vitalité….. Je sursaute a chaque matin depuis un mois en me rapellant qu’il y a meme des candidat qui on montez une campagne électoral sur la Sécurité Publique de la ville….Calvaire…..j’en crois pas mes yeux !!!
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14 novembre 2007 Ã 09 h 40
david dit n’importe quoi … la majorité des jeunes ici sont pour une ville qui biuge et non pas une ville dormante avec des activités dirigée à une minorité. Et d’ailleurs, je suis moi-même plutot intellectuel, préférant un livre, l’histoire et la culture que les bars, discothèques. J’ai 27 ans et je trouve que la ville dort. Je suis intellectuel et je me pose bcp de questions, mais parfois j’ai envi de bouger et pour ca, je dois souvent aller à montreal voir des shows, par exemples. J’ai été à quelques reprises à Vancouver .. et c’est comme le monde à l’envers et pourtant on est dans le meme pays !!! Et avec des créateurs et artistes, tu ne fais des enfants forts, ca prends avant tout un économie forte.
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14 novembre 2007 Ã 09 h 41
uthor: Carol
Comment:
« Toutefois, Winnipeg et Regina ont une équipe de la LCF. De plus, Winnipeg compte un amphithéâtre des plus moderne. Pourquoi est-ce possible ailleurs, mais pas à Québec? »
Est ce vraiment nécessaire ?!
OUI, si on veut que notre soit considérée cmme une ville moderne et le moindrement attirante
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14 novembre 2007 Ã 09 h 48
Bien dit Mathieu Laroche Casavant
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14 novembre 2007 Ã 10 h 28
« Au lieu d’attendre après les autres, de chialer contre les plus vieux, de jouer à la victime des baby-boomers, il n’y a qu’une solution pour les plus jeunes: brassez la cage, partez des projet »
Merci Serge ! c’Est le genre de commentaires que je dit depuis un certains temps !!! Que les gens se prennent en main et arrête d’attendre des autres… un miracle !!!
@ Mathieu Roche Casavant
Tu parle que Québec n’Est pas une ville ouverte et si je lis ton propos suivant :
« Arf, juste d’entendre de me dire que j’ai un vide spirituel me donne envie de vomir et me rappelle pourquoi j’ai quitté Québec… »
Il semble y avoir une incohérence dans ton propos… car pour moi cela indique un manque d’ouverture de ta part… (sans rancune) ;-)
« Autre point à ne pas négliger, c’est l’aspect environnemental des tours à bureaux. Par l’effet de densification du centre-ville, ces tours contribuent par le fait même à freiner l’étalement urbain. »
Seul point positif, car dans le fond cela n’est pas plus environnemental que quelque chose d’autres, vue l’énergie grise utilisé pour la conception des matériaux, le gaz effet de serre et autre polluant émis par tous véhicule du domaine de la construction… Bref c’Est relatif !
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14 novembre 2007 Ã 12 h 46
Pour répondre a la question de Jaco,
Je n’ai pas participé a la manifestation de CHOI car j’ai passe l’été 2006 en Europe. Je comprends cependant parfaitement ce qui pouvaient motiver la démonstration. Je crois seulement que plusieurs jeunes de Québec ressentent un certain malaise face a la manière dont les élus ne se préoccupent pas vraiment de leurs opinions et savent très bien que leur poids politique est a peu près nul…
Je ne saurais dire si mes opinions et préoccupations personnelles sont représentatives de l’ensemble de mon groupe d’age, mais vous semblez sous-entendre que la participation a une telle démonstration va a l’encontre de la promotion d’une vision de Québec comme d’une grande ville tournée vers l’avenir ce qui, a mon avis, est tout a fait faux.
Les jeunes ont besoin qu’on leur propose un projet d’envergure, une vision concrète qui pourra re-dynamiser la ville de Québec dans un avenir prochain. Le problème actuel en est tout simplement un de vision, aucun projet de société n’a été propose a la population depuis maintenant plus de 25ans. J’ai côtoyé plusieurs personnes qui sont ainsi souverainistes pour de mauvaises raisons, parce que c’est a peu près le seul projet qui leur ait été offert depuis leur naissance et qui ne réalisent pas vraiment que cette souveraineté ne doit être qu’un moyen pour une fin valable et définie, et non pas une fin en soi, mais bon, je m’égare.
La plupart des problèmes énoncés ici dans tout vos commentaires sont pertinents mais ils me semblent être beaucoup plus des symptômes que la source réelle du problème. Si une piscine perd de l’eau, on doit d’abord boucher la fuite avant de la remplir. Si on cherche plus qu’une solution esthétique a court terme, on doit s’attaquer a la source même du problème.
Une ville ne devient pas dynamique et vivante parce que ses citoyens le veulent bien, parce que les berges de son fleuve sont maintenant accessibles, parce que des pistes cyclables s’y construisent, parce que les églises y sont protégées ou parce que l’administration municipale décide d’ériger son propre parc immobilier. Je ne crois absolument pas que ce soit dans l’intérêt des différents paliers de gouvernements d’utiliser l’argent des contribuables pour décider sur quelle industrie parier ou en concevant des tours au centre-ville. L’administration municipale doit tout simplement créer des conditions gagnantes pour les entreprises déjà présentes dans la région et tenter d’attirer le plus de sièges sociaux et de projets privés sur son territoire. Evidemment, de telles mesures fiscales et de séductions ne paraissent jamais aussi bien dans les medias et n’ont jamais le même impact dans la conscience collective des électeurs, mais a long terme, ce sont ce genre de mesures qui peuvent avoir des impacts durables.
Je serais beaucoup plus heureux d’apprendre que la ville a réussit a convaincre Merck Frost, Pfizer ou Apotex a installer ses prochaines installations a Québec plutôt qu’elle a réussit a inviter le pape pour le 400e. Je serais beaucoup plus intéresse au fait que la ville discute avec Phil Anschultz de AEG pour qu’il construise un amphithéâtre a Québec plutôt que la ville construise sont propre amphithéâtre qu’elle gèrera elle-même (et donc paiera les frais d’exploitations) grâce a une aide financière d’Ottawa quelconque.
Ce que j’essaie de dire, c’est que l’administration municipale doit voir grand, mais qu’elle n’a pas besoin de faire tout par elle-même. En attirant des corporations a s’installer chez nous, nous offrons des opportunités d’emplois a nos étudiants et attirons des emplois bien rémunérés. Ces employés dépenseront leur salaire a Québec ce qui créera une multitude d’emploi et fera en sorte que des tours a bureaux pousseront d’elle-même parce qu’il y aura une demande, que des « gros shows » feront leur tour a Québec parce qu’il y aura une demande, et qu’il y aura plus de gens dans les rues parce que les jeunes demeureront a Québec pour travailler et donc pour y dépenser leur argent. Rien de nouveau ici.
La ville est présentement tout simplement coincée dans un cercle vicieux. Pas assez de dynamisme économique = pas beaucoup d’emplois professionnels = les jeunes quittent la ville = la population de la ville est de plus en plus vieille = la ville ne bouge pas, les rues sont vides = les jeunes quittent la ville.
La ville doit briser ce cercle en créant un plan de croissance économique et voir grand en arrêtant de mettre des bâtons dans les roues aux visionnaires et promoteurs de projets. Il y a une raison pour laquelle les grosses entreprises ne s’établissent pas a Québec et une raison pour laquelle les entrepreneurs vont ailleurs pour réaliser leur vision (ce n’est pas normal que les restaurateurs constituent plus de 50% des créateurs d’entreprises dans une ville comme Québec…) et il va falloir s’attaquer a ce problème avec des idées nouvelles et en jouant nos cartes de la bonne manière. On a l’impression qu’a l’heure actuelle, la ville ne réalise même pas qu’une partie se joue… Oui, il va toujours y avoir des gens mécontents, la résistance au changement est universelle, mais la ville ne pourra pas éternellement se convaincre qu’elle est dynamique et essayer d’en convaincre ses citoyens potentiels. Nous sommes jeunes, nous sommes conscients des opportunités qui s’offrent a nous ailleurs et n’hésiteront pas nous y déplacer.
Je suis conscient que mon analyse est probablement celle d’un consommateur, mais c’est cette réalité même a laquelle Québec doit faire face : la ville est quelque sorte un produit sur un étalage ou ce trouvent plusieurs autres villes. On peut ou bien pleurer cette réalité ou s’y adapter, mais que Québec réussisse ou non a devenir une grande ville jeune et dynamique, le simple fait d’énoncer cette vision et de la proposer aux jeunes serait déjà un immense pas dans la bonne direction…
-LG
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14 novembre 2007 Ã 13 h 27
A louis G: Quelle excellente analyse que tu a fait. Ta pensee rejoint vraiment la mienne. Tu as raison au sujet des restaurateurs. Ils ont leur place et font la reputation de Quebec mais comme tu le dit, il faut attirer des sieges sociaux et faire en sorte que des grandes entreprises comme Merck Frosst viennent construire des installations a Quebec. On les aime bien aussi les commercants du Petit Champlain et de la Rue du Tresor, ils sont un peu le visage de Quebec mais sur le plan economique ce type de commerces ca fait pas des enfants forts.
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14 novembre 2007 Ã 13 h 58
et on entends souvent dire aussi que Québec est une ville touristique, mais la ville ne donne pas accès d’evenements, d’activités qui donnent envie de rester en ville plus de 2-3 jours. De plus, le cout des parcomètres et la taxe sur les activités de plaisirs que le la ville pense mettre donne encore plus de raisons de fuir Québec.
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14 novembre 2007 Ã 15 h 09
Encore plein de bons commentaires… c’est un bon billet!
Là je me pose une autre question « semi-existentielle », qui fait un peu suite à ma précédente, concernant la démocratie.
Imaginons qu’on désire « investir dans la jeunesse et l’avenir ». Imaginons qu’on attire des capitaux, des emplois, qu’on améliore les transport, qu’on crée des équipements sportifs locaux, régionaux, ainsi que des infrastructure de communication contemporaines.
Super.
Maintenant, bien qu’il s’agisse d’un investissement, dans le « capital humain » d’abord pour garder les gens et en attirer d’autre, puis dans les retombées économiques qui s’ensuivront, cela reste un investissement à long terme. Ce sont non seulement des choses qui prennent une décennie ou deux à mettre en place et réaliser, mais je suppose qu’on doivent aussi attendre 5 à 25 ans selon le cas pour que l’investissement porte réellement fruit.
Supposons donc que dans l’ensemble, ça prend environ le temps d’une génération pour qu’en moyenne, l’ensemble de ces investissements rapportent. Je ne suis pas expert en la matière, mais intuitivement, j’ai l’impression que « une génération » c’est un ordre de grandeur raisonnable. Au mieux, on parlerait peut-être de 10 à 20 ans.
Par conséquent, d’ici là il faut prendre l’argent quelque part (l’investissement n’est pas qu’en bonne volonté, il se chiffre aussi en dollars, peu importe les mesures déployées). On ne peut pas se contenter d’emprunter à long terme pour tout ça, la ville (comme les autres paliers de gouvernement) est déjà fort endettée. Alors on prend ça où?
Je sais, la question n’est pas nouvelle, et la réponse non plus : il faut couper ailleurs.
Ainsi, si tout ce que je dis se tient, cela veut dire que favoriser les « plus jeunes » se fera nécessairement au DÉTRIMENT des « plus vieux ». Et ça, ce n’est vraiment, mais vraiment pas près d’arriver. Il n’est pas question que les « plus vieux » sacrifient leurs acquis, et ce sont eux qui pèsent le plus, démographiquement, dans les élections (ce qui revient à la question de mon précédent commentarie).
Pour faire un autre parallèle avec ce qui est arrivé une génération auparavant, les « plus jeunes » de l’époque se sont en effet battus pour obtenir tout ce qu’ils ont eu. Il n’était pas toutefois pas question de réduire ce qui était « offert » à personne, mais plutôt de bonifier l’offre globale (hausser le niveau de vie, ainsi que la quantité et la qualité des services). L’opposition ne pouvait donc pas être aussi forte qu’elle puisse l’être maintenant. Alors, dans une certaine mesure ce qui a été demandé, a été donné. On connaît aujourd’hui le résultat, différent de ce qu’on prévoyait, à savoir qu’on a vécu largement au-dessus de nos moyens, comme en témoigne la dette publique.
En conclusion, si ce que je dis a de l’allure, c’est-à -dire que le rajeunissement de la ville doit se faire au détriment de la majorité plus vielle pour le 20 ou 25 prochaines années, alors il est certain que cela ne se produira pas (sinon, cela se produira avec une génération de retard, donc « profitera » seulement dans 50 ans, au détriment des plus vieux qui sont aujourd’hui les plus jeunes).
J’espère qu’on réussira à me convaincre que me raisonnement ne tiens pas la route.
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14 novembre 2007 Ã 21 h 55
Alors maintenant assez parlé….
Si les  »jeunes » sont si  »ceci » et ci  »cela » alors, prenez votre place, foncez, agissez !!!!
Fondez des business, faites du démarchage, écrivez à des entreprises d’ailleurs pour leurs parler de Québec, appelez des décideurs, mettez vos forces en commun, et n’attendez pas que des choses se produisent… aidez à les provoquer !!! etc…
On se relève les manches et on passe à l’action !!! :-)
:-)
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15 novembre 2007 Ã 00 h 00
« Je revien d’un exile de 4 ans a Montréal le temp d’une maitrise en aménagement du territoire et laissé moi vous dire que j’ai déja hate de retournée » – Popo
Dix fautes de syntaxe et d’orthographe dans une seule phrase! *soupir* À moins que l’on parle ici d’une université anglophone, il faudra passer le test obligatoire de français, avant, pour être accepté même dans la très permissive UQAM!!
J’étais dans les domaines de la géographie et de l’aménagement du territoire à l’Université Laval, au début des années 80. Dans mon temps (je sais, je parle en « mononc' »!), la qualité du français était de loin supérieure… à moins d’une imposture, ici! ;-)
D’autre part, Lukas a parfaitement raison: un « certain groupe » de jeunes menacent de déménager au « paradis albertain » sous prétexte que « rien ne bouge pour eux » à Québec? Qu’ils forment alors un comité où ils pourront réfléchir, puis émettre CLAIREMENT dans un communiqué de presse des idées originales: croyez-moi, même les « très à droite » Soleil et Radio-Canada seront heureux de diffuser leurs solutions à leurs malheurs!!!
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15 novembre 2007 Ã 00 h 08
« … même les “très à droiteâ€? Soleil et Radio-Canada seront heureux de diffuser leurs solutions à leurs malheurs!!! »
Pardon! La droite, dans ce qu’elle a de plus détestable, me trouble trop. Je voulais bien sûr dire: « … les « très à GAUCHE »… ;-)
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15 novembre 2007 Ã 01 h 36
Quant a moi , je partage l,avis du ministre Bachand;
« Québec a réussi a se dynamiser d’un facon exceptionnelle…
(Bachand lui, parle d’une réussite extraordinaire…)
Mais soyons modeste pour ne pas réveiller d’autres « mange-canadien »
et surtout Continuons sur cette belle lancée…
En terminant voici quelques mots d’encouragements du ministre pour ceux qui tirent le bateau tout en colmatant les fuites que font les petits lutins jaloux;
« Bien que le gouv. ait déja investi des millions dans la région pour l’aéroport, l,autoroute Bourassa, la promenade Champlain, le Massif de Petite-riviere St-Francois et j’en passe,
M Bachand a promis que Québec et Chaudiere-Appalaches ne seraient pas oubliés pcque « ma philosophie, a-til dit, c’est de continuer a aider les gagants »
Les gagnants, c’est vous les gens de Québec, alors portez l’habit et cessez de reculer d’un pas devant le « vendeur de radios » qui vient sonner a votre porte ,qu’il arrive de Chicoutimi ou de Calgary…
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15 novembre 2007 Ã 09 h 30
Author: Lukas
Comment:
Alors maintenant assez parlé….
Si les  »jeunes » sont si  »ceci » et ci  »cela » alors, prenez votre place, foncez, agissez !!!!
Fondez des business, faites du démarchage, écrivez à des entreprises d’ailleurs pour leurs parler de Québec, appelez des décideurs, mettez vos forces en commun, et n’attendez pas que des choses se produisent… aidez à les provoquer !!! etc…
On se relève les manches et on passe à l’action !!! :-)
:-)
j’ai commencé à m’impliquer, et je crois que s’impliquer veut aussi dire sortir de Québec de voyage et de voir ce qu’il se passe ailleurs … ce que je fais beaucoup.
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15 novembre 2007 Ã 10 h 32
« j’ai commencé à m’impliquer, et je crois que s’impliquer veut aussi dire sortir de Québec de voyage et de voir ce qu’il se passe ailleurs … ce que je fais beaucoup »
Bravo !!! continu !
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15 novembre 2007 Ã 15 h 20
A force de dire…ou d’entendre….que Québec est une ville peu dynamique on peut finir par le croire….Mais est-ce réellement le cas????
Il est de bon ton chez la jeune génération de déclarer haut et fort que Québec est une ville peu dynamique…Qu’une odeur d’immobilisme flotte dans les airs…Qu’aucun projet dynamique n’est mis en place…etc….
Mais la réalité en est tout autre…regarder juste le « foudroyant’ développement économique de St-Rock….Le taux de chômage faible…Le boum immobilier etc….N’est pas là le signe que « ça bouge à Québec!!
À lire certains commentaires on remarque que certaines personnes sont déçu de ne pas voir certains projets prendre forme….LNH, LCF, nouveau colisée, méga show rock etc…ne croyez vous pas que la raison de leur absence vient du simple fait qu’ils sont économiquement irréaliste et voués à un échec!!
Faites attention à la pensée magique….C’est le besoin qui amène le service et non l’inverse. Ainsi, ce n’est pas parce que nous allons construire un nouveau colisée que les groupes rock vont décider d’inclure Québec dans leur tournées internationales.. Ces derniers vont venir si il se trouve une masse assez important d’acheteurs de billets pour justifier les couts (somme toute faramineux) d,un petit détour par notre chère ville.
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19 novembre 2007 Ã 10 h 27
de toute facon, je chiale souvent et avec raison, mais je pense que ne rien dire signifie de l’ignorance. Chialer contre notre ville veut dire qu’on l’aime. JM’aime Québec et je veux que la ville s’embelisse et s’améliore. Si personne ne parlait et ne faisat que partir, là il y aurait un danger. Ca prouve que la ville, chez certaines personnes dont moi par exemple, souleve les passions, ce qui est bon signe.
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19 novembre 2007 Ã 23 h 09
!de toute facon, je chiale souvent et avec raison, mais je pense que ne rien dire signifie de l’ignorance. Chialer contre notre ville veut dire qu’on l’aime. JM’aime Québec et je veux que la ville s’embelisse et s’améliore. Si personne ne parlait et ne faisat que partir, là il y aurait un danger. »
J’ai aussi une réputation de « chiâleux » dans mon entourage, et j’aime aussi ma ville! :-))
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19 novembre 2007 Ã 23 h 34
En passant: un gigantesque bolo à l’aile « jeunesse » de l’ADQ, et à son chef, Mario Dumont, qui en rajoute dans ses prises de positions populistes!
Que Dieu nous préserve de ce genre de « jeunes » gâtés par la vie à titre de dirigeants dans un proche avenir. Le Québec est avant tout une société humaniste, civilisée, tolérante et sensible à la misère des plus démunis, cibole!
L’IGNORANCE EST SYNONYME D’INTOLÉRANCE, et on en a eu la preuve ce week-end: cet état de fait vaut autant pour ceux et celles qui se présentent en politique que pour ceux et celles qui ont le « devoir de citoyen » de voter!!
Et dans ce contexte, je me considère CHOYÉ d’avoir un emploi décent, et de PAYER DE L’IMPÖT (si peu) pour ceux et celles qui en arrachent, tout en sachant que PERSONNE n’est à l’abri de la pauvreté, de la maladie, et même de se retrouver dans la rue!!
Certes, je m’écarte un peu du sujet, mais par solidarité avec le milieu communautaire de Québec, pour les Gilles Kègles de ce monde, il fallait que je m’exprime…
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20 novembre 2007 Ã 09 h 33
Jean, je suis sûr que si tu fesais un sondoage parmis la population qui travaille et la réponse du monde serait qu’ils sont d’accord cette proposition. Je peux comprendre que les gens malades ne puissent pas travailler, mais les gens aptent au travail doivent travailler. Plus tu restes chez vous à rien faire, plus c’est dure revenir. Moi je trouve meme que cette proposition n’est pas assez stricte, mais quand meme il faut une retenu avant des élections. Moi je gagne mno $$, je travaille fort, je me fens les derriere pour me lever le matin à – 30oC .. ca m’écoeure d’entendre des groupes de pressions flatters les BS à plus finir. Le nombre d’emploi d’accesible au Québec est à son plus haut et ils ne sont pas capables de travailler et d’avoir une job. Ca va être quoi lors d’une recession. Aide toi et la ciel t’aidera ! Mais je me repete, cela ne s’applique pas aux gens malades.
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20 novembre 2007 Ã 11 h 11
@Jean Cazes: Clairement, tu n’as pas du tout compris la décision de l’ADQ dans ce dossier.
Je te conseille fortement de t’informer avant de « décerner » un bolo mais pour résumer, l’ADQ ne désire PAS couper l’aide à ceux qui en ont vraiment besoins. Il désire pénaliser ceux qui profitent du système, qui seraient en mesure de travailler. Il y a une énorme différence ici avec ce que tu affirmes.
Dans ce cas, et en tant que payeur de taxes, ça ne t’écoeures pas de savoir que tes impôts servent à engraisser des gens qui n’en ont pas besoin et qui pourraient travailler comme toi et moi? Entk, moi oui; ça m’écoeure.
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20 novembre 2007 Ã 11 h 33
Moi ça m’écoeure surtout de voire que des payeurs de taxe, qui ont tout à fait les moyens, de faire un petit effort collectif rechignent à payer leurs impôts et tentent par tous les moyens légaux ou illégaux de s’en mettre plus dans les poches. Un BS qui se met un gros 550$ dans les poches par mois c’est si scandaleux? encore pire j’imagine s’il « fraude » pour finir par gagner 700$ par moi ataboy y’en a qui abusent tellement et qui s’engraissent! réfléchissez un peu avant d’essayer de taper sur ceux qui sont plus qu’à terre. C’est certain que c’est plus important de pouvoir se payer un tv hd pis un spa que de prélever un peu de ses revenus pour assurer la dignité de ses concitoyens, après tout c’est notre droit de vouloir garder notre argent pour nous…
Rajeunir Québec, ça pourrait aussi être vouloir une société et une ville plus juste. Et non je ne porte pas un poncho et je ne me nourris pas uniquement de végétaux, je réfléchis seulement un peu plus loin que le bout de mon nez.
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20 novembre 2007 Ã 11 h 48
Je suis désolé pour mes détracteurs, mais j’en ai même rajouté, et j’en ai même fait une lettre pour le Courrier du lecteur du Soleil…
Ceci dit, je reste sur mes positions, et sans rancune! ;-)
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20 novembre 2007 Ã 11 h 50
@Xavier: Criff! Tu sais pas lire toi non plus!? Je suis d’accord pour aider ceux qui en ont VRAIMENT besoin. C’est pas sur eux que je tappe. C’est sur les bougons qui profitent du système. Et en passant, je crache autant sur les vieux riches qui mettent leurs argents dans des paradis fiscaux, donc!
En passant, si j’ai les moyens de me payer une TVHD, je trouve que c’est ce qui a de plus normal. Je gagne MON argent par MOI-MEME. Ça serait révoltant si je faisais ça avec l’argent des autres.
Calme tes ardeurs, réfléchis avant de parler, respires par le nez et tout devrait bien aller…
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20 novembre 2007 Ã 11 h 55
s’il est sur le BS c’est par choix souvent donc son 550$ il ne mérite que ca. Et en voyant comment les impots servent je comprends les gens de vouloir trouver des passes fiscales. Et Xavier, pourquoi est-ce mieux des BS (qui vivent grave aux autres) qui «crossent » le systeme que des gens qui gagnent leur argent et qui tentent de contourner le systeme ??? C,est des commentaires comme Xavier qui font que les gens n’appuient pas les BS. Que les groupes de pression de BS arretent de faire peur au monde. Je suis content q’enfin, un parti politique se lève debout et dit haut et fort ce que la MAJORITÉ pense bas. Et tant qu’à moi, ce qu’il propose n’est pas assez, 4 ans pour se trouver une job en 2007 ??? allo .. il y a pleins de club vidéo, restaurant, magasins etc qui cherchent des employés !!! Moi ca serais max 2 ans. Je m’emporte pardon, mais des commentaires comme Xavier … !!!
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20 novembre 2007 Ã 12 h 06
Lucas t’inqiètes, j’ai lu pas mal et continue de le faire probablement plus que plusieurs… Mais le problème est le suivant et il se pose depuis des siècles. Il a été partiellement résolu par des compromis comme l’approche Kénésienne. Comment établir un consensus social pour permettre un certain équilibre démocratique entre ton argent, mon argent et ceux qui n’en n’ont pas. Une société qui ne répartis pas sa richesse est une société en guerre contre elle-même, elle ne peut pas être démocratique. De plus, il est impératif d’établir un équilibre entre l’intérêt individuel et collectif. On peut ériger des barrières autour de sa maison ou de son quartier pour continuer à vivre sa vie en vase clos, mais c’est dangeureux à terme et ça empêche d’agir collectivement lorsque c’est requis.
En passant pas de problème pour t’acheter un télé HD, mais il faut pas s’étonner si tu as peur un jour des BS coupés qui n’auront pas vraiment le choix que d’essayer de te la voler, et là tu devras te payer un système d’alarme en plus. Ensuite tu ne voudras pas que tes enfants fréquentent ces gens alors tu devras payer pour une école privée. Tu devras déménager dans un « secure neighbourhood » à l’américaine avec garde et caméra, etc… Je dramatise, mais il y a des engrenages que l’on déclenche sans sans rendre compte lorsque l’on trifouille dans la justice sociale et ce n’est pas moi qui ne réfléchis pas, au contraire! Je veux pas insulter personne, juste faire réfléchir… C’est un débat au dessus de la compassion pour ceux qui ont « vraiment » besoin d’aide.
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20 novembre 2007 Ã 12 h 13
Juste une dernière question: combien l’État verse en BS au total? des centaines de millions? Combien il perd en évasion fiscale de millionnaires comme de gens de la classe moyenne? des milliards? Une politique comme celle mentionnée plus tôt revient à taper à la masse sur une souris, c’est inutile, cruel et ça ne règle rien au problème structural de la pauvreté.
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20 novembre 2007 Ã 12 h 16
dernier commentaire promis,
j’aurais vraiment hônte de revenir dans une société où le crime le plus fréquent est celui d’être pauvre comme c’était le cas en Occident des XVIIIe au début XXe siècle. Les criminels envoyés en Australie était souvent de simple pauvres, mis en prison ou aux travaux forcés parce qu’on en avait peur…
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20 novembre 2007 Ã 13 h 05
J’aurais deux commentaires.
1) Les riches qui ne paie pas d’impôt: http://www.antagoniste.net/?p=946
2) Démonstration de l’origine du pourquoi des évasions fiscales:
Supposons que tous les jours, 10 hommes se retrouvent pour boire une bière et que l’addition se monte à 50$ (normalement, 5$ chacun). S’ils payaient la note de la façon que l’on paie les impôts, selon les revenus de chacun, on aurait l’exemple suivant:
Les quatre premiers, les plus pauvres, ne paieraient rien, zéro cent.
Le cinquième paierait 50 cents.
Le sixième paierait 1,50$.
Le septième paierait 3,50$.
Le huitième paierait 6$.
Le neuvième paierait 9$.
Le dernier, le plus riche, devrait payer 29,50$ Ã lui tout seul.
On arrive donc bien à 50$.
Ils décidèrent de procéder comme décrit. Les dix hommes se retrouvèrent chaque jour pour boire leur bière et semblèrent assez contents de leur arrangement. Jusqu’au jour où le tenancier du bar les plaça devant un dilemme: «Comme vous êtes de bons clients, dit-il, j’ai décidé de vous faire une remise de 10$. Vous ne paierez donc vos dix bières que 40$.»
Le groupe décida de continuer à payer la nouvelle somme de la même façon. Les quatre premiers continuèrent à boire gratuitement. Mais comment les six autres, les clients payants, allaient-ils diviser les 10$ de remise de façon équitable? Ils réalisèrent que 10$ divisés par 6 faisaient 1,66$.
Mais s’ils soustrayaient cette somme de leur partage, alors le cinquième et le sixième homme allaient être payés pour boire leur bière (1,16$ et 16 cents). Le tenancier suggéra qu’il serait plus judicieux de réduire l’addition de chacun selon le même barème et fit donc les calculs.
Alors?
Le cinquième homme, comme les quatre premiers, ne paya plus rien, Un pauvre de plus.
Le sixième paya 1$ au lieu de 1,50$ (33% de réduction).
Le septième paya 2,50$ au lieu de 3,50$ (28% de réduction).
Le huitième paya 4,50$ au lieu de 6$ (25% de réduction).
Le neuvième paya 7,50$ au lieu de 9$ (17% de réduction).
Le dixième paya 24,50$ au lieu de 29,50$ (16% de réduction).
On arrive bien à un total de 40$.
Chacun des six clients payants paya moins qu’avant, et les quatre premiers continuèrent à boire gratuitement.
Mais une fois hors du bar, chacun compara son économie.
«J’ai seulement eu 50 cents sur les 10$ de remise», dit le sixième et il ajouta, montrant du doigt le dixième: «Lui, il a eu 5$!!!»
«C’est vrai», s’exclama le septième. «Pourquoi il aurait eu 5$ de rabais alors que moi je n’ai eu que 1$? Le plus riche a eu la plus grosse réduction!»
«Attendez une minute, cria le premier homme. Nous quatre n’avons rien eu du tout. Le système exploite les pauvres».
Les neuf hommes cernèrent le dixième et l’insultèrent.
Le jour suivant, le dixième homme ne vint pas. Les neuf autres s’assirent et burent leur bière sans lui. Mais quand vint le moment de payer, ils découvrirent quelque chose d’important: ils n’avaient pas assez d’argent pour payer ne serait-ce que la moitié de l’addition.
Et cela est le reflet de notre système d’imposition. Les gens qui paient le plus d’impôts tirent le plus de bénéfice d’une réduction de taxe et, c’est vrai, ils resteront plus riches. Mais si vous les taxez encore plus fort et les condamnez à cause de leur richesse, ils risquent de ne plus se montrer.
Pour ceux qui ont compris, aucune explication n’est nécessaire.
Pour ceux qui n’ont pas compris, aucune explication n’est possible.
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20 novembre 2007 Ã 13 h 50
@Xavier: Sans rancunes. Mais on est quand même pas à l’aube de l’apocalypse. Faudrait quand même pas charier sur nos pauvres qui n’auront « pas le choix » de voler ma TVHD. Si tu extrapoles, je vais faire de même en disant que moi, le plus riche, je vais en même temps me faire construire une barricade qui va protéger ma maison avec des rayons lasers et des alligators ;)
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20 novembre 2007 Ã 14 h 11
L’historiette est très rigolotte, mais le problème c’est que l’impôt est présenté comme la contribution à une dépense alors que c’est une ponction sur le revenu, il y a toute une différence! D’autant plus que le but premier est moins de payer des choses que de diminuer l’écart entre riches et pauvre. C’est une forme de concensus social mis au points durant l’après Guerre, il y a environ 50 ans par des économistes libéraux. La vrai question est quel écart moyen tolérons nous entre riches et pauvre (il faut rappeler qu’il s’est largement creusé depuis une décénnie au Canada et que la tolérance change beaucoup d’un pays à l’autre).
Et Lucas, les aligators c’est moins pour protèger la maison que pour le zoo privé ;) un peu comme Hearst et son fameux Castle construit même en pleine dépression!
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20 novembre 2007 Ã 15 h 27
« Je suis content q’enfin, un parti politique se lève debout et dit haut et fort ce que la MAJORITÉ pense bas. » (Sylvain Gauthier)
A retenir…
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20 novembre 2007 Ã 16 h 21
En effet…
Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi tant de gens se font prendre au jeu de ce parti, qui consiste justement à toujours dire ce que les gens veulent entendre, pour les flatter dans le sens du poil mais sans nécessairement arriver avec des propositions ou des solutions de rechange.
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20 novembre 2007 Ã 16 h 30
le PQ et les libéraux ont-ils des solutions ?? à part le fameux projet de loi sur les radars et le .5 pour le PLQ et le torchon de la loi sur l’indentité quebecoise du PQ .. on ne sait pas grand chose
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20 novembre 2007 Ã 16 h 55
@Sylvain Gauthier: Yé! Bon commentaire. C’est ce que j’apprécie de l’ADQ. Je préfère un parti qui propose des idées neuves qu’un qui pellete des nuages.
Est-ce que je vous avais dis que j’étais ADQuiste? ;)
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20 novembre 2007 Ã 22 h 12
« Est-ce que je vous avais dis que j’étais ADQuiste? ;) »
Moi, je suis membre de Québec solidaire: quelle honte! ;-) Allez hop! on arrête de se chicaner! :-))
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20 novembre 2007 Ã 22 h 18
Francis, permets-moi de te répondre (ainsi qu’à ceux qui pensent comme toi).
Je crois que les grandes entreprises qui profitent d’évasions fiscales doivent rire dans leur barbe en voyant du « monde ordinaire » se porter à leur défense.
Quand par exemple les pétrolières, les fabricants d’armement, les grandes chaînes commerciales ou les pondeurs de systèmes d’exploitation pourris tels que Bill Gates accumulent des milliards de dollars de profit, la moindre des choses serait de leur rappeller que leur argent, ils ne l’ont pas imprimée: ils l’ont prise dans les goussets de tout nous autres. Nos impôts, nos taxes, oui, mais les profits que ces entreprises font, c’est de la richesse qu’ils ont créé à même notre portefeuille.
À côté de ça, les fraudeurs du BS sont vraiment, vraiment, vraiment de la petite bière à rabais. Oui, il faudrait éliminer quelques parasites de cette aide que nous donnons à même nos impôts. Mais voilà , Robert Bourassa a bien tenté de le faire avec ses Boubou-macoutes, sauf que ça coûte pratiquement aussi cher de les traquer que de leur verser les quelques centaines de dollars mensuels.
Alors, elle est où l’économie?
Et maintenant, l’ADQ. Ce petit chef opportuniste qui se réveille la nuit pour penser aux pauvres payeurs de taxes, il mangeait le printemps dernier avec des financiers de Montréal (pour ne pas dire qu’il venait manger dans leurs mains) tandis qu’il avait presque provoqué la chute d’un gouvernement, tout à fait gratuitement.
Réveillez-vous, bondance: cet homme a rassemblé à la dernière minute des candidats de tout acabis, sans vérifier que l’un soit intègre ou l’autre vraiment « autonomiste », dans le seul espoir de gagner une élection en caressant le « peuple » par les discours que nos gens veulent entendre.
Je ne dis surtout pas que Libéraux et Péquistes sont mieux mais c…, voyez seulement que cet homme est pareil à eux, avec la différence qu’il est amateur, maladroit et que ses « solutions » naviguent entre l’utopie et le flattage de masse.
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20 novembre 2007 Ã 22 h 32
Addenda:
De toute manière, les grosses corporations de la Sacro-Sainte libre entreprise n’ont pas le temps de lire les commentaires des gens sur QU ou sur toutes les lignes ouvertes en Occident: elles ont beaucoup mieux à faire à calculer combien elles peuvent se sauver de l’impôt, comment elles peuvent soutirer des subventions gouvernementales et surtout, se casser la tête pour fournir de l’emploi aux pauvres gens de cette Terre, occupés soit à trouver de l’eau et de la nourriture pour se rendre au lendemain, soit à regarder Occupation Double, question d’être frais, dispos et contentés pour rentrer dans leur char demain matin, en route pour faire prospérer les sociétés philanthropes.
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20 novembre 2007 Ã 22 h 40
On a des points en commun, Alain, dont sans doute celui-ci: Mafalda fait partie de mes héros! ;-)
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20 novembre 2007 Ã 22 h 44
Alors, fin de mon commentaire (applaudissez!):
S’il vous plaît de croire que les responsables de tous les problèmes de nos sociétés sont, dans l’ordre: les gouvernements à peine gauchistes, les syndicats et les BS, ben tant mieux pour vous. Vous avez gagné au jeu de la victime et du coupable.
Durant ce temps, il y a un certain nombre de gens qui s’emplissent les poches et qui se fouent pas mal que vous existiez ou non.
Certains d’entre eux sont mème en train de faire des affaires d’or en Afghanistan ou en Irak, durant que vos cousins reviennent ici avec une jambe en moins.
Mais ils n’en ont rien à foutre. Ils sont vraiment trop occupés à amasser le pognon.
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20 novembre 2007 Ã 22 h 45
En ce qui concerne l’ADQ je considère que ce parti est le fruit d’un seul homme…un individu qui carbure au méthode d’une certaine radio-populiste qui aime le psychodrame….
Contrairement à d’autres personnes je ne le qualifierais pas de droite( et encore moins de gauche)….mais plutôt de celui d’un « mégalomane » qui tient un discours ou la notion de complot est présent…..Que celui-ci soit réel ou non cela lui importe peu…L’important est que le public l’achète. Il crée l’évènement …comme ce fut le cas avec sa motion pour abolir les commissions scolaires…Mais sans nous dire si la coupure est réellement nécésaire voire efficace.
Messieurs, n’oubliez pas qu’adhérer à une ligne de parti c’est se soumettre à une idéologie…ce qui revient à dire que c’est entré en religion!!!
P.s…..Le même raisonement pourrait s’appliquer à la gauche!!!….La droite et la gauche……Hmmmmm….N’es-ca pas là deux idéologies basés sur des présupposés qui enchassent la pensée en un carcan où l’étroitesse de la vison limite les capacités analytiques de la raison????
P.p.s Mes salutations à Jean et Serge mes frères d’armes des premières heures de québec Urbain!
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20 novembre 2007 Ã 22 h 54
Je suppose que plusieurs d’entre vous détestent Michel Chartrand, parfois même sans le connaître mais en l’associant automatiquement à la Gau-Gauche.
Or, je me répète mais voici ce qu’il disait il y a quelques années déjà :
« Le Parti libéral et le Parti québécois, c’est pareil, c’est comme deux fesses.
Et Mario Dumont, ben, il est entre les deux ».
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20 novembre 2007 Ã 23 h 17
Vous dite que Mario Dumont ne fait que dire ce que la population veut
Vous dite que Jean Charest ne fait pas ce que la population veut.
Coudonc, c’est compliqué être politicien!
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20 novembre 2007 Ã 23 h 29
J’ai eu la chance de rencontrer et de parler à quelques reprises à Michel Chartrand à une époque où j’étais militant dans les organismes dits « du milieu » au coeur des quartiers centraux de Québec: quel extraordinaire orateur, et quel modèle de politicien!
Mais voilà : on est à l’ère de l’individualisme et du narcissisme poussés à son extrême, et ça se reflète, hélas, au plan politique. Je souhaite évidemment un « retour du balancier »… et ça presse, Citron!
Comme moi, vous êtes un peu découragés, voire carrément inquiets de voir « pousser » des modèles de jeunes inspirés de l’ADQ et des émissions « genre comme » Pénétration double? Je vous invite à visiter le site de l’Institut du Nouveau-Monde, avec son École d’été, qui est porteur d’espoir pour notre avenir collectif: http://www.inm.qc.ca/index.php
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20 novembre 2007 Ã 23 h 49
Mario est un mauvais calculateur. À la longue, je ne suis plus capable de l’entendre. En comparaison, Robert Bourassa était un grand politicien. C’est tout dire.
Et l’idole de Mario, c’était sans dout Robert Bourassa.
Sincèrement, pourrait-on revenir à une politique plus sincère?
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20 novembre 2007 Ã 23 h 50
Dernière chose: la proposition des « jeunes » de l’ADQ survient à quelques semaines de Noël, une période où tout le monde est sollicité par la surconsommation, le pire moment de l’année pour ceux et celles qui n’ont pas choisi de vivre la pauvreté, l’itinérance, la solitude et surtout, surtout, le mépris de bien-pensants incultes et sans compassion!!
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21 novembre 2007 Ã 01 h 06
pour moi a quebec pour que les jeunes restent il faudrait avoir du pouvoir et crée des emploi interressants a a coup de dizaine de milliers d emploi nouveau pour recupérer les quelques 40000 cerveaux qui ont quittés la ville au cours des années Lallier .De plus selon moi la ville n est pas proactive dans le sport ,dans les affaires, et aussi dans des projets communs comme le tramay le stade de footbal. d un colisée et des nombreux autres projets que j ai oublié .De plus selon moi il y aurait pour 5 a 6 milliards de dollars de projets.Maudit que les gens de québec vous etes tous des endormies car le gouvernement charest a anoncé pour 100 millions pour la stm pour que les gens de la metropole attendent 2 minutes de moins pour leur metro pandant ce temps la ce chere Jean n a rien pour un colisée ou tout autres projets .On entend dire que la ville de quebec va bien mais cela ne parait pas (lire pas de grande grues comme on en retrouve par dizaine a Dubai )dans le ciel québecois pas de dynamisme .Les jeunes ne veulent pas vivre dans une ville de petit vieux ou le quartier saint -sacrement ravi d année apres année le titre comme étant le quartier le plus vieux dans tout le Canada.Moi je dit que c est la faute un peu a notre cher premier majistrat de la ville qui sevicait entre 1989 et 2005 avec ces endoits de petit vieux lire le palais montcalm et parc En terminant soyons proactif dans l avenir de notre ville avant qu il ne soit trop tard.
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21 novembre 2007 Ã 08 h 28
« lire pas de grande grues comme on en retrouve par dizaine a Dubai »
« Les jeunes ne veulent pas vivre dans une ville de petit vieux ou le quartier saint -sacrement ravi d année apres année le titre comme étant le quartier le plus vieux dans tout le Canada »
Cré Régis! ;-)
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21 novembre 2007 Ã 09 h 29
avec tout les commentaires que je lis , comprennez-vous pourquoi maintenant bcp de jeunes comme moi sont tanné de vivre ici ??? On ne pense pas comme vous alors on est cave. « Dumont est un one man show, il est opportuniste etc ». Je vous fait remarquer qu’avant d’etre ministre personne ne connaisait plusieurs libéraux, péquistes et qu’avoir des gens connus dans son parti n’est pas garant de succes. Couillard etait la vedette libérale et rien ne va mieux en santé. Marc Bellemare etait le king et il est parti 1 an apres. Qui connaissait Julie Boulet, Jacques Dupuis, Claude Béchard etc avant qu’ils soient ministres ?? Je préfere des gens qui proviennent du peuple et qui connaissent les problemes du peuple. Et je m’excuse mais l’ADQ a de tres bons députés. M. Taillon. M Proulx, M. Caire. M Sylvain Légaré mon député qui fait une maudite bonne job.
Le but 1er d’un politicien est de faire ce que le peuple demande : les gens sont tannés de payer trop d’impots et de voir leur argent gaspillé … l’ADQ répond à leur attente.
Fin de la discussion,
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21 novembre 2007 Ã 14 h 35
Hmmmmm….On se calme M. Gauthier……
Si le but premier d’un député est de faire ce que le peuple qui demande on est en droit de s’interroger….
Qui gouverne…..le peuple ou la marionnette!!??
Je crois que vous conceptualisez mal le rôle d’un député…Celui-ci est nommé afin de prendre les meilleurs décisions en fonction du contexte socio-économique….Et ce qu’elles soient populaires ou non!!
Dans un contexte démocratique le député est élu afin de prendre des décisions…il représente les gens de son comté et prend les décisions qui s’imposent en votant pour…ou contre….selon la position de son parti (pouvoir ou opposition). Il doit tenir compte de la politique générale de son parti…ainsi que des intérêts et opinions des autres députés!! Tout ceci est fort complexe et implique nécéssairement qu’un député ne doit etre un simple yes-man!!
Maintenant jouons aux devinettes…..
1-Comment appelle-ton un député adéquiste???
Réponse; une MARIOnnette
Bon sur-ce j’attends le tonnerre et les éclairs!!
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21 novembre 2007 Ã 14 h 51
je ne disais pas que les députés devaient à 100% faire ce que les gens demandent, mais les députés n,écoutent pas les citoyens, ils ne se feront pas réélire ..c’est le peuple le vrai boss. Je suis d’accord toutefois que les gouvernements doivent prendre des décisions parfois à l’enconte de la population et pour le bien fait du Québec, mais lorsqu’un on agit ainsi pour le bien de la population (ex : couper dans la fonction publique, couper les BS), c’est pour améliorer le sort $$$ du Québec donc de la majorité, et ceux qui subissent les conséquences sont une minorité. Je dis donc que nous devons gouverner généralement pour la majorité et non pas pour des minorités. Les minorités doivent avoir une place certes, mais actuellement, elles prennent trop de place et on les écoute trop. C’est pour ca que j’aime l’ADQ, le PCC et les régis Labaulme, Dolbec, Légaré de ce monde.
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21 novembre 2007 Ã 21 h 34
Francis: perso, je n’ai jamais dit que Jean Charest ne fait pas ce que le monde veut.
Et encore une fois, je me répète sans doute: la « masse » n’a pas toujours raison. Ce n’est pas parce qu’un sondage dit que 75 pourcent des gens sont d’accord ou pas avec telle ou telle idée que forcément, ils ont raison. Bien souvent, les gens s’expriment avec des sentiments sans connaître tous les détails d’un projet, par exemple.
Ainsi, le défaut de nos gouvernements des 20 dernières années, c’est justement d’écouter un peu trop la « masse »: on appelle cela « gouverner par sondages ». Et dans ce contexte, les grands projets se buttent toujours à l’opposition généralisée d’un ensemble grandissant d’individus qui ne pensent qu’à leur compte de taxe ou à leur pouvoir d’achat, sans vision pour l’avenir. Et là , je ne parle pas seulement des baby-boomers!
Sylvain:
Les minorités prennent trop de place? Moi, je pense que la majorité est composée d’un ensemble de minorités.
En tout cas, je suis seulement surpris que tu n’aie pas invoqué Les Violons du Roy.
Ceci dit, je trouve ces discussions assez agréables. Tant qu’on reste au niveau du débat et non de l’insulte et de l’emportement, chacun peut au moins essayer de comprendre ce que l’autre pense…
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21 novembre 2007 Ã 22 h 37
« Je dis donc que nous devons gouverner généralement pour la majorité et non pas pour des minorités. » « c’est le peuple le vrai boss » (Sylvain Gauthier)
Avec respect pour l’opinion contraire, je crois honnêtement que si nous avions des gouvernements qui agissaient ainsi, nous n’aurions pas besoin de gouvernements. Il suffirait de commander des sondages, d’en prendre les résultats, et d’en confier la réalisation à des fonctionnaires ou des entreprises privées. A quoi bon des députés?
Enfin, ce qu’on appelle souvent  » la dictature de la masse » aurait sans doute eu, si cette façon de voir les choses était acceptée, les conséquences suivantes au Canada:
# La peine de mort existerait toujours.
# L’avortement serait illégal
# L’homosexualité serait un crime
# Les instances gouvernementales fédérales seraient unilingues anglaises, sauf dans un territoire appelé « Québec »
# Les prisons déborderaient (les dernières statistiques officielles donnent, au Canada, 110 prisonniers par 100000 habitants. Aux USA: 738/1000000)
Et j’en passe.
P.S. J’ai cité vos propos M. Gauthier mais « ce n’est pas personnel ». D’autres tiennent les mêmes.
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