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Projet d’épicerie-école: Laissé sur les tablettes

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 novembre 2007 9 commentaires

Source: Radio-Canada (Radio-Canada (Québec), 23 novembre 2007.

Le conseil d’administration de l’Université Laval enterre officiellement le projet d’épicerie-école. Le nouveau recteur, Denis Brière, s’était accordé six mois pour analyser le projet de son prédécesseur Michel Pigeon, pour lequel il avait admis d’entrée de jeu ne pas être très enthousiaste.

Ainsi, après avoir rencontré les responsables du dossier à maintes reprises, le recteur s’est finalement dit persuadé qu’il valait mieux abandonner le projet. D’une part, a précisé M. Brière, l’entreprise était désapprouvée par la quasi-totalité de la communauté universitaire. D’autre part, le recteur était réticent à l’idée de se priver de terrains et de compromettre le développement, par exemple, de nouvelles résidences étudiantes.

À consulter, ce billet: Projet de supermarché-école: L’Université Laval passe à l’offensive.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge.


9 commentaires

  1. Lucas

    27 novembre 2007 à 09 h 27

    On a encore plié face à l’opposition d’une poignée d’étudiants. Je trouve ça très discutable qu’on parle de « quasi-totalité » dans ce débat-ci. Les associations étudians parlent rarement au nom des étudiants; c’est l’opinion des têtes dirigeantes qui prévalent.

    Et ça pour moi, ce n’est pas une « quasi-totalité »…

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  2. Frederic Malenfant

    27 novembre 2007 à 10 h 42

    Encore une fois, il faut que uLaval montre qu’elle se déconnecte le plus possible de l’industrie. Il ne faut pas créer de compétence reliée au marché du travail. Il faut créer que de la connaissance de pelletage de nuages. Bravo Ulaval, vous avancez dans la bonne direction.

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  3. Hélène

    27 novembre 2007 à 11 h 11

    Il y a déjà 2 épiceries majeures à proximité. L’une est rattachée au centre commercial ste-Foy , et une toute récente (méga) rattachée au centre Innovation. Tout le développement de compétences et application de stratégies commerciales et marketing , question consommation et de recherche nutritionelle , etc..peuvent s’y faire là en partenariat. C’eût été, à mon avis, d’une incongruité totale que de bâtir une épicerie école sur les terrains de UL. Dans une pensée de dévelopement durable, il y bien d’autre chose à construire à UL en priorité.
    Je suis tout à fait en accord avec cette décision d’enterrer le projet.

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  4. Marie

    28 novembre 2007 à 09 h 50

    Il y en a aussi une quatrième, plus petite, sur la rue Myrand (Provigo). Les trois sont à moins d’une km chacune, ce qui est parfait. Alors, vous trouvez pas que d’en avoir une autre sur le Campus de l’Université Laval, serait un peu charié???

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  5. Maximus

    29 novembre 2007 à 00 h 20

    Le probleme c’est qu’aucune des épiceries que vous nommez, n’ont acceptée un partenariat avec ulaval. Les données sont top secret.

    Les départements impliqué dans le projet ont esseyé depuis plusieurs années….

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  6. Marie

    29 novembre 2007 à 09 h 51

    C’est normal, 3 à moins d’1 km, dont 2 Metro. Pensez-vous que Metro aurait voulu mettre un troisième supermarché dans ce rayon???? Les 3 se seraient fais compétition….Pas très, très logique, non!!!!!?!?!?!

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  7. Maximus

    29 novembre 2007 à 11 h 18

    Je pense que mes propos ont été mal compris…

    Aucune épicerie a accepter que des étudiants viennent y faire des études.

    C’est pour ca que le projet d’Épicerie-École sur le terrain de ulaval a été créée.

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  8. Jp

    5 décembre 2007 à 12 h 40

    Ce n’est pas une poignée d’étudiants qui s’opposait au projet mais bien la CADEUL c’est-à-dire l’asso qui regroupe la quasi totalité des assos de premier cycle du campus.

    Cette dernière ne s’opposait pas à un partenariat avec le privé mais bien à la construction d’une épicierie sur le campus lavallois. C’est tout une différence. Les étudiants ne croyaient pas que l’établissement d’un IGA EXTRA sur un terrain institutionnel était une bonne chose.

    Ce fut un projet mené tout croche à la base. Au début, le recteur voulait même pas faire d’appel d’offres. C’est le CA de l’UL qui l’a obligé à en faire.
    Les étudiants ont ensuite dénoncé l’appel d’offre disant qu’il était « botché ». Non non a dit le recteur le coup. Il semble que la CADEUL ait été dans le vrai puisqu’une couple de mois plus tard, le même recteur change son fusil d’épaule et annule l’appel d’offre.

    C’était déja nimporte quoi, vous en conviendrai. Mais le pire, cé que ca continue.

    Bon, donc le rectorat lance une deuxième appel d’offre. La CADEUL le juge un peu mieux mais encore biaisé en faveur de Sobeys. Tout indique que Métro irait en cours si Sobeys était choisi. Les choses trainent de nouveau en longueur. Silmutanément, il y a la course au rectorat.

    En bout de ligne, Michel Pigeon, le recteur sortant qui fait la promotion de l’épicerie-école fait tellement l’unanimité qu’il est battu par le doyen de foresterie, Denis Brière. C’est seulement la deuxième fois dans l’histoire de l’UL qu’un recteur n’est pas réélu. Ce sont les membres du CA de l’UL , des profs et quelques autres personnes qui votent pour le recteur, pas la totalité des étudiants de l’université. Ces derniers savaient que Brière était contre le projet.

    A peine arrivée en poste, Brière met le projet sur la glace.

    Novembre le projet est définitivement enterré.

    En passant, Brière c’est pas un gogauche mais un ancien vp de Kruger, la multinationale de la forêt, alors faites moi pas chier avec vos histoires d’une poignée d’étudiants qui font plier l’administration.

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  9. Jp

    5 décembre 2007 à 12 h 55

    2 autres précisions

    1)la position de la CADEUL, c’est la position du caucus des assos étudiantes départementales et facultaires membres de la CADEUL. Ce qui inclut administration, médecine, sciences et génies etc.

    2) les profs et les membres du CA qui ont voté pour Brière savaient qu’il allait mettre de côté ce projet.

    Brière le dit lui meme que l’immense majorité de l’UL était contre le projet. Allez cessons d’accréditer la thèse conspirationniste à savoir que c’est une poignée d’étudiants qui a bloqué ca.

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