Quand j’avais énoncé dans un billet sur le nouvel urbanisme, qu’il faudra changer notre façon de voir et de faire l’urbanisme, et de développer une véritable symbiose entre humains et milieu, bien avec l’éco-urbanisme appelé aussi urbanisme écologique on fait un pas de plus dans cette direction.
L’éco-urbanisme a comme concept fondamental qu’on ne peut maîtriser l’influence et l’impact de la ville au niveau environnemental uniquement en fonction de paramètres classiques d’urbanisme tel, de concentration, de dispersion, d’étalement ou de compacité. La durabilité urbaine (développement durable, ou ville durable) nous demande que l’on adapte les concepts d’urbanismes et la planification à l’impératif écologique. Habitat plus écologique, gestion intégrée du système des réseaux de transports, des équipements et des espaces publics, de la gestion du tri des déchets, permettant de répondre au défi de réduire l’impact de l’empreinte écologique des villes et grands centres urbains sur les écosystèmes, ainsi qu’une meilleure qualité de vie urbaine pour tous. Il peut exister plusieurs variantes de ce type d’urbanisme.
Dans cet urbanisme écologique il y a une mobilité plus écologique, c’est-à-dire limiter les transports motorisés en dehors du transport en commun, en favorisant les déplacements soit à pied ou en vélo, par flotte de véhicules partagés (communauto) et autre transport sur rail.
En France, un projet qui ne fait pas l’unanimité parmi les différents intervenants, concerne des écopolis, (voir ce lien) ou près de 50 000 personnes peuvent résider dans ce nouveau type de centre urbain, ou on intègre la réduction de la consommation d’eau, du tri des déchets, du développement durable, de la biodiversité, de la création d’espace vert, de l’accès gratuit aux technologies de l’information, ainsi que d’encourager la mixité sociale.
La tendance de l’urbanisme (comme d’autre science et discipline) au niveau de sa vision depuis un siècle a été de se séparer de la nature, une division qui a amené son lot de maux sociaux au niveau environnemental. Car point intégrer avec les écosystèmes déjà en place, mais plutôt séparer de celle-ci sous prétexte que cela était le mieux pour l’humain, ce qui ne fut pas le cas avec du recul.
Bref l’urbanisme écologique est une nouvelle façon de voir le rapport entre l’urbain et la nature. Il se veut plus respectueux de l’environnement.
Voir ce lien internet:
Écologie Urbaine
Voir aussi ces billets sur le nouvel-Urbanisme.
La seule limite dans tout projet, c’est celle que l’on s’impose.
30 novembre 2007 à 13 h 04
C’est un phénomène intéressant, sauf que paradoxalement, les banlieues de plus en plus éloignées (donc utilisation de la voiture accrue) ont la côte aussi.
Plus on essaie d’être écologique, plus que d’autres font l’inverse. :-|
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30 novembre 2007 à 17 h 32
Voilà certainement le domaine dans lequel j’attendais Anne Bourget durant la campagne électorale. Malheureusement, elle l’a mis en sourdine. Pourtant, j’avais espoir que sa formation en aménagement du territoire, son passage à l’organisme Vivre en ville où la question du développement durable dans sa complexité, à savoir qu’il englobe l’économie, l’aménagement, l’environnement et le social, et qui est au coeur du mandat et de la philosophie de ce groupe, soient mis de l’avant au cours de cette campagne électorale.
En fin de compte, j’arrive à la conclusion que parler d’aménagement du territoire, d’innovation dans ce domaine — d’ailleurs, j’aurais aimé connaître à quelle enseigne loge le candidat Labeaume qui s’est peu exprimé, sinon qu’il faut respecter les règlements –, est peu rentable politiquement.
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30 novembre 2007 à 18 h 05
Et que dire du Quartier Vert dont Claude Larose a parlé vers le 11 ou 13 novembre. En voilà un autre qui pense assez vert dans le portrait.
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30 novembre 2007 à 19 h 47
En fait le quartier vert de Larose est le Pacte Myrand, déjà mené de front par l’université et qui devrait débloquer dans les prochaines années, peu importe le maire… C’est un projet très intéressant en passant et le nouveau recteur y est favorable, comme l’ensemble de la communauté universitaire et les gens du quartier autour.
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3 décembre 2007 à 17 h 55
« Plus on essaie d’être écologique, plus que d’autres font l’inverse. :-| »
Hum c’est un des aspect de l’humain que je ne suis pas fier de voir !!!
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