Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Agir localement: La ville plus attrayante que la banlieue?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 janvier 2008 25 commentaires

Domaine du Chêne-Rouge, Cap-Rouge. Photo: Jean Cazes, juin 2005.

Pour faite suite à un récent billet de Carol, j’ai retrouvé par hasard sur le Net cet excellent article, archivé (et toujours d’actualité) du défunt magazine FrancVert où j’ai déjà fait de la pige (à titre d’exemple, ce dossier).

Évidemment, ici, je « prêche pour ma paroisse » en tant que citoyen de longue date de Limoilou! ;-)

Source: Monique Laforge, FrancVert, 1992.

Pour les gens du GRAME [Groupe de recherche appliquée en macroécologie], la solution écologique ne réside pas dans la fuite vers la banlieue, mais bien dans un réaménagement des zones à moyenne et haute densité des villes. «Si tout le monde vivait en banlieue dans une Maison de l’environnement, la consommation mondiale d’essence serait multipliée par dix», estime Yves Guérard, président du GRAME. Et que dire de la perte de terres agricoles qu’occasionneraient de tels développements? (…)

Vivre en milieu urbain offre de nombreux avantages dont la proximité des lieux de travail et d’études, la possibilité de se déplacer à pied, en vélo ou en transport en commun et la diversité des activités culturelles et sportives. Avec un peu d’effort et d’imagination, il est possible de créer des aménagements beaucoup plus intéressants à partir des conditions actuelles de la vie dans les centres urbains. C’est ainsi qu’entre en jeu l’idée brillante du GRAME: la qualité équivalent-bungalow (QEB). (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Scènes Urbaines: Étalement urbain ???.

Voir aussi : Étalement urbain, Environnement, Qualité et milieu de vie.


25 commentaires

  1. Carol

    8 janvier 2008 à 00 h 04

    « il est possible de créer des aménagements beaucoup plus intéressants à partir des conditions actuelles de la vie dans les centres urbains »

    Pour ça il faudra ne pas avoir peur d’innover !!!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. Paul Bienvenue

    8 janvier 2008 à 09 h 51

    L’article a été écrit il y a 16 ans. Qu’est-ce qui a été fait en ce sens depuis? Pas grand chose. Pourquoi? Parce qu’on ne peut pas forcer les gens à habiter là où ils ne veulent pas (qualité de vie) ou tout simplement ne peuvent pas (coût trop élevé) habiter. Si de tels projets QEB étaient intéressants pour le vrai monde, les promoteurs immobilliers se garrocheraient pour en faire.

    Par contre, il serait si simple par législation de forcer les constructeurs automobile à fabriquer des automobiles moins ou non-polluantes, et dans le cas de la région de Québec, améliorer le transport en commun pour le rendre plus attrayant que l’automobile…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  3. Carol

    8 janvier 2008 à 10 h 28

    « Par contre, il serait si simple par législation de forcer les constructeurs automobile à fabriquer des automobiles moins ou non-polluantes, »

    Solution qui est facile mais intéressante, tandis qu’un des problèmes à la base est justement le type de consommation. (transport ou autre…) Comme si finalement, on pourrait dire  » je ne fait rien pour changer, que ce soit l’autre qui le fasse » !!?? (sans ironie)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  4. Erick

    8 janvier 2008 à 11 h 30

    Le gros problème c’est que les valeurs des propriétés sont beaucoup trop élevées en ville, pour ne pas dire surévaluées. Essayez-donc d’acheter une maison à moins de 200,000$ à Limoilou, si vous en trouvez une, c’est probablement un taudit. Même avec un relativement bon salaire, on n’a pas le moyen de se payer une maison à 200K.

    La haute-ville? réservé à une classe d’élite!

    C’est encore mieux de posséder une maison à soi en banlieue que de se contenter d’un appartement en ville, même si pour cela, on doit dépendre de l’automobile pour presque tous les déplacements.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  5. Charles

    8 janvier 2008 à 11 h 43

    On va à Bungalowville pour éviter que nos enfants se fassent frapper, pour éviter le bruit et la pollution des automobiles. On s’éloigne de la ville pour la nature et le jour, on va polluer l’air de ceux qui sont demeurés vivre en ville. C’est un cercle vicieux qui coûte une fortune. La ville nord-américaine est en moyenne cinq à sept fois moins dense que la ville européenne. Les infrastructures de nos villes, rues, trottoirs, égoûts, écoles se dégradent rapidement tandis que les banlieusards réclament de nouvelles autoroutes. La solution est évidente; leur faire payer le juste prix de ce qu’ils utilisent; établir des péages sur les routes et les ponts, faire payer le coût des nouvelles infrastructures et la pollution de leurs autos et l’eau de leurs piscines. Ne rien faire équivaut pour les citadins à leur subventionner le droit de polluer. Pouquoi ne pas s’inspirer de l’exemple du bannissement du tabac? Les villes deviendraient beaucoup plus attrayantes. Imaginez si nos enfants pouvaient à nouveau jouer dans les rues de Québec sans craindre de se faire frapper, et y respirer l’air pur? Aurait-on encore besoin de la banlieue?

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  6. Alexandre

    8 janvier 2008 à 13 h 29

    Les prix trop élevés des logements en ville est une conséquence directe du peu de développement. Si les gouvernements faisaient vraiment des efforts pour densifier (ou bien réduire l’étalement urbain ce qui entraîne forcément une densitification) la loi de l’offre et de la demande se rétablirait et les prix se stabiliseraient.

    À quand une taxe sur l’essence pour financer tout ça?

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  7. ArtByte

    8 janvier 2008 à 14 h 35

    «À quand une taxe sur l’essence pour financer tout ça?»

    Wow, quelle idée originale! Personne n’y avait pensé avant!

    Blague à part, le danger est toujours le même : ce ne sera pas suffisant pour changer les habitudes des gens, et on revient toujours dans nos vieilles habitudes : est-ce que l’argent sera vraiment investi pour ces mesures ou finira-t’on pas avec le temps par détourner cet argent à d’autres fins? La taxe sur l’essence pour le transport en commun a-t-elle vraiment amélioré l’offre de ces services?

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  8. Carol

    8 janvier 2008 à 15 h 35

    « ce ne sera pas suffisant pour changer les habitudes des gens, et on revient toujours dans nos vieilles habitudes »

    Avons nous besoin de quelques choses qui fait mal, pour changer nos vieilles habitudes… Des fois je me le demande !

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  9. Jeff M

    8 janvier 2008 à 19 h 15

    Quand les gens choissent un lieu où habiter, j’ai l’impression que le prix à la pompe devrait être 2 à 3 fois plus élevé pour que ce facteur de l’essence soit pris en considération. Oui oui… 3$ le litre! Ça commencerait peut être à faire changer l’idée de bien des gens.

    On parle beaucoup de l’auto des banlieusard qui est une part considérable du problème, mais il y a bien d’autres problèmes. Je pense par exemple au camionage qui a pris de l’expension au détriment du train au cours des dernières décennies. Les entreprises trouvent moins couteux de laisser les produit voyager en camion en approvisionnant « just in time » plutôt que d’accumuler un gros chargement par train qui doit être entreposé. Encore là, si les prix du carburant était plus élevé, peut être qu’on reviendrait au train.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  10. lyse

    8 janvier 2008 à 19 h 44

    « on va à Bungalowville pour éviter que nos enfants se fassent frapper……….
    Imaginez si nos enfants pouvaient à nouveau jouer dans les rues de
    Quebec… »!!

    N’importe où, les enfants peuvent » jouer dans les rues » !!???

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  11. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    8 janvier 2008 à 21 h 51

    “on va à Bungalowville pour éviter que nos enfants se fassent frapper……….
    Imaginez si nos enfants pouvaient à nouveau jouer dans les rues de
    Quebec…�!!

    Les ruelles de Limoilou sont des terrains de jeu et de « sociabilité » extraordinaires pour les enfants!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  12. Carol

    8 janvier 2008 à 22 h 29

    « Je pense par exemple au camionage qui a pris de l’expension au détriment du train au cours des dernières décennies. Les entreprises trouvent moins couteux de laisser les produit voyager en camion en approvisionnant “just in time� plutôt que d’accumuler un gros chargement par train qui doit être entreposé. Encore là, si les prix du carburant était plus élevé, peut être qu’on reviendrait au train. »

    Un point qui a du vrai !!! et ce malgré la hausse du diésel voilà de cela quelques années. Bref achetons local…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  13. Manu

    9 janvier 2008 à 00 h 22

    Acheter local… c’est ce qui va finir par arriver. La hausse du prix du carburant va bien finir par rendre les tomates du Mexique aussi chères que celles de serres du Québec (en autant bien sûr que le prix du carburant augmente tout autant au Mexique et aux États-Unis).

    Alors là il n’y aura plus de raison de ne pas acheter local…

    … à moins qu’on oublie que la plupart des produits de consommation courante ne peuvent tout simplement pas être « locaux » : café, chocolat, jus d’orange, etc.

    Personnellement, je ne bois pas de café (je pèche plutôt par le chocolat), mais imaginez qu’il n’y ait plus de café nulle part. Je n’arrive pas à imaginer en fait, tellement ça fait partie d’un « mode de vie » (et probablement même un peu plus du côté des « urbains » que des autres), tout comme une foule d’autre produits.

    Pensez aussi à tous les commerces parmi ceux de la rue St-Jean, alimentaires ou non, regorgeant de fines (et moins fines) importantions, dont bien des résidants en font même une certaine fierté pour vanter les couleurs de Québec. Enlevez la marchandise importée et que reste-il? Pas grand chose… à part de la bière de la Barberie chez Moisan et des aimants à frigo « Les Affreux » à la boutique « !! »

    Évidemment, je caricature, mais je veux simplement illustrer qu’en matière d’achat local, il est inutile de pointer quiconque du doigt avant de se pointer soi-même. Et on aura beau faire tous les efforts du monde, il est pratiquement impossible d’échapper aux produits « non-locaux ». Alors coup donc… on fait ce qu’on peut.

    Puis à mesure que le prix du carburant augmentera, les transporteurs devront soit améliorer leur technologie (utilisant moins d’énergie), soit refiler la facture aux consommateurs (la marchandise locale auparavant plus chère sera alors plus compétitive, mais les plus pauvres seront les plus touchés par cette inflation, et non les plus nantis). C’est probablement plus complèxe que ça, mais j’imagine que ce que je dis se tient quand même.

    Ce n’est pas un problème simple à résoudre, mais puisque les conséquences sont inévitables, il va bien falloir s’y pencher. Mais tant que la nécessité ne rattrapera pas les gens dans leur *quotidien* (par opposition à des conclusions d’études sur le climat dans 50 ans, aussi catastrophiques et plausibles soient-elles), j’ai l’impression que ça ne bougera pas vite…

    Finalement, malgré qu’on ne puisse être contre la « vertue écologique » de la chose, je me suis souvent demandé si l’être humain était réellement « conçu » ou adapté pour vivre en ville? ou est-ce une pure hérésie contre la nature même de l’homo sapiens?

    …aucune d’idée.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  14. Erick

    9 janvier 2008 à 11 h 17

    « Je pense par exemple au camionage qui a pris de l’expension au détriment du train au cours des dernières décennies. »

    Le problème ici c’est que le camionnage est carrément « subventionné » à même nos poches. Il utilise quasi gratuitement les routes construites et entretenues par les gouvernements, en plus de les endommager (on dit au MTQ q’un seul camion brise la route autant que 25000 à 35000 autos, faut pas se demander pourquoi on repave la 20 à tous les ans). Pendant ce temps les cies ferroviaires doivent entretenir leur propre réseau à leurs propres frais, et le comble… payer des taxes sur ces terrains. Comment voulez-vous être concurrentiel de cette façon. Si les gouvernements entretenaient les voies ferrées de la même manière qu’ils le font avec les routes et que les cies ferroviaires n’avaient plus qu’à y faire rouler leurs trains comme le font les cies de camionnage sur les routes, ca changerait toute la donne!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  15. Erick

    9 janvier 2008 à 11 h 40

    « Imaginez si nos enfants pouvaient à nouveau jouer dans les rues de
    Quebec…�

    Les rues ne sont pas des terrains de jeux. Pour s’amuser, il y a des cours arrières à Bungalowville et des parcs à Triplexville et Grattecielville.

    Les rues sont construites pour la circulation… pour les autos, autrefois elles l’étaient pour les calèches, et au moyen-age, elles l’étaient pour la circulation des piétons.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  16. Carol

    9 janvier 2008 à 14 h 30

    « … à moins qu’on oublie que la plupart des produits de consommation courante ne peuvent tout simplement pas être “locaux� : café, chocolat, jus d’orange, etc. »

    Ouais ! mais cela ne fait pas vraiment longtemps que certaines denrées sont accessibles au public (1 siècle max) a part ceux qui en avait les moyens de l’importer. Je dis cela parceque quand je regarde ce que mes parent on vécu dans leur famille, des oranges, c’était des oncles et tante en moyens qui en offrait, et cela n’était pas beaucoup répandue ! même chose pour certain produit importer… Les gens mangeait locaux…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  17. Charles

    9 janvier 2008 à 19 h 39

    «Les rues ne sont pas des terrains de jeux. Les rues sont construites pour la circulation…pour les autos».

    Est-ce le progrès?

    La rue est un espace public financé par l’ensemble des citoyens, automobilistes ou non. Si on y a fait une si grande place à l’automobile, c’est grâce au lobby de cette industrie qui a réussi, en 75 ans, à ancrer dans la tête de bien des gens que leur véhicule est aussi naturel que la respiration. Résultat; sur 90% des rues de Québec, on ne croise personne, sauf exception. Que des autos, sur 4, 6 voies. Triste qualité de vie.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  18. Ludovic

    9 janvier 2008 à 20 h 27

    Pour revenir à l’achat local et au coût du transport…

    D’après moi, il faudrait des augmentations du prix de l’essence extraordinaires pour que ça change le portrait de la consommation actuelle.

    Il en coûte moins de 2000$ pour envoyer un container de la Chine aux États-Unis. Un container, ça contient en moyenne 20 tonnes. Faites le calcul et vous arrivez à environ 0.10$ le kg. 10 cent! Ça n’inclut pas les frais de transbordement portuaires, mais ça inclut le coût d’opération du bateau et l’amortissement de celui-ci. Je ne sais pas comment sont ventilés les coûts, mais, mettons que ça serait 0.08$/kg pour le pétrole.. quand bien même le prix du pétrole doublerait, ça serait toujours bien juste 0.16$ par kg.

    Prenez un ordinateur portable en exemple. Ça pèse quoi… 6kg? Ça fait même pas 1$ de transport.

    Donc, à part quelques rares produits dont le prix est très faible par rapport au poids (exemple: les bananes) et les produits qui doivent absolument être transportés par avion (ex.: des fruits qui périssent rapidement, comme les fraises), je ne pense pas que l’augmentation du prix du pétrole va changer le ratio achat local vs achat international tout simplement parce que ça ne va pas paraître tant que ça sur les prix, à comparé aux autres coûts, comme la main d’oeuvre.

    Dans la réalité, je pense que c’est le système de distribution qui consomme le plus d’énergie, le fait par exemple que tout est dispatché à la sortie des bateaux vers un gros entrepôt, pour être réacheminé un peu partout en province dans des camions. Un gros camion, ça consomme environ 100 fois plus d’énergie par km par tonne à transporter qu’un bateau (http://www.mintel.webbler.co.uk/download.php?id=42) . Alors le voyage Montréal-Gaspé consomme pas mal plus de pétrole que le voyage Chine-Montréal.

    Ludovic

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  19. Ludovic

    9 janvier 2008 à 20 h 33

    Me suis fourré dans mon 100 fois, c’est 100 fois plus d’énergie pour un avion, pas pour un camion. Un camion consomme 10 fois plus d’énergie à la tonne/km qu’un bateau. Donc, le voyage Chine-Montréal en bateau est comparable en consommation d’énergie à Montréal-Gaspé en camion.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  20. Ludovic

    9 janvier 2008 à 20 h 43

    « La rue est un espace public financé par l’ensemble des citoyens, automobilistes ou non.  »

    Tout comme le transport en commun est financé par l’ensemlbe des citoyens, utilisateurs ou non, et comme l’assurance-parentale est financée par l’ensemble des travailleurs, parents ou non, et comme les hôpitaux sont financés par l’ensemble des contribuables, malades ou non, et comme…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  21. Manu

    10 janvier 2008 à 02 h 07

    Ludovic : merci de me corriger en quantifiant ce que je disais.

    Désolé, je vais encore m’égarer du sujet suivant les commentaires ci-haut :

    Et la question du système de transport me fait penser à un exemple assez épouvantable à mon sens : les épiceries Metro (auparavant Métro). Dans un soucis d’offrir un service et une marchandise de qualité partout (ouais c’est ça…) toute leur distribution est centralisée à Montréal (du moins, c’était le cas quand on me l’a expliqué il y a quelques années). Les produits de l’ÃŽle d’Orléans passent par Montréal avant de revenir dans les épiceries de Québec. Et cela n’a rien à voir avec Montréal; le problème serait le même si on avait choisi Québec comme centre de distribution. Metro sauve des frais de logistique et réduit ses débalancement d’inventaires, ce qui s’avère profitable en dépit de la plus grande flotte de camions et du kilométrage accru.

    Mais comme Ludovic disait, c’est qu’ils refilent la plus grosse partie des coûts « réels » en entretenant les routes (au fait, il me semble que c’est plutôt les dommages de 1000 autos que cause un poids lourd de 20 tonnes, mais bon, dans tous les cas, ça reste énorme) et à tout le monde finalement via le coût environnemental.

    Donc j’imagine que plus que le prix du camionage serait plus influencé par le prix de l’immatriculation (ou un « permis de camionage » pour éviter que toutes les compagnies aillent se faire « plaquer » à l’extérieur) plutôt que par le prix du pétrole. Auterment dit, si c’était proportionnel au dommage sur les routes, plutôt que simplement « qeulques fois plus cher », ce serait une toute autre histoire! Le principe de l’utilisateur payeur finalement. Ça apporterait sûrement d’autres problèmes, mais ça mérite quand même réflexion selon moi.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  22. Erick

    10 janvier 2008 à 10 h 47

    Le cas de Metro n’est qu’un parmi tant d’autres, plein de compagnies font la même chose. On a eu un cas concret ici à Québec: la fermeture du centre de tri postal de la rue St-Paul. Et curieusement, lorsque vous envoyez un colis à partir de Québec, ca coute moins cher l’envoyer en Ontario qu’ici même à Québec… Si un jour les compagnies se mettent à payer les « vrais » coûts de transport, la tendance se renversera.

    J’ai lu quelquechose récemment à propos de la Norvège qui voulait justement surtaxer l’essence. Ils ont le même problème, les poissons qu’ils pêchent dans leurs fjords et qui se trouvent sur les tablettes de leurs supermarchés transitent par la Chine…

    Si ca coute 2000$ pour amener un conteneur de la chine, j’ai entendu dire que ca n’en coutait que 500$ pour faire le voyage inverse!

    L’autre problème que je vois s’en venir… les chinois vont s’enrichir et auront beaucoup plus de pouvoir d’achat. Tannés de bouffer du riz, ils seront prêt à payer plus cher que nous pour une cargaison de céréales de l’ouest canadien, alors le prix de l’épicerie en général va augmenter… Même chose aussi avec la folie de l’éthanol, car d’autres seront prêts à payer encore plus cher pour mettre cette même cargaison de céréales dans leur Hummer.

    Résultat les gens paieront tellement cher pour se nourrir qu’ils n’auront plus les moyens d’avoir de voitures ni d’acheter pleins de produits de luxe, bref il est possible que la situation se rééquilibre par elle-même. La nature a tendance à se rééquilibrer par elle-même, le système économie aussi.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  23. fredlev

    10 janvier 2008 à 16 h 55

    On devrait tous se suicider à l’instant pour ne pas avoir à vivre toutes ces prévisions pessimistes.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  24. Jean-Philippe Dupéré

    11 janvier 2008 à 13 h 51

    Erick

    « Les rues sont construites pour la circulation… pour les autos, autrefois elles l’étaient pour les calèches, et au moyen-age, elles l’étaient pour la circulation des piétons. »

    Retournez jeter un oeil à cette superbe photo de Francis Vachon et dites moi que la rue est seulement faite pour la circulation automobile…

    https://www.quebecurbain.qc.ca/2008/01/08/scene-urbaine-la-rue-du-petit-champlain/

    De plus en plus de grandes villes se rendent compte de l’importance de la rue pour le piéton et la qualité de vie, et décident de banir la circulation automobile de leur centre-ville, pour rendre la qualité de vie au résidant. Je pense notamment à Marabella, en Espagne (voir : http://www.marbellaguide.com/marbella-magazine/marbella-photo-galleries.asp?catid=24 ) qui a prèsque entièrement fermé son vieux centre-ville à la circulation automobile. Vous constaterez les résultats. C’est comme ça qu’on transforme une vieille ville malpropre, polluée et inhospitalière en milieu de vie agréable et dynamique.

    Si on est encore si arriéré au Québec par rapport à d’autres villes du monde au niveau de l’urbanisme, ce n’est pas parce que ces modèles de développement ne s’appliquent pas ici, c’est parce qu’on ne veut pas y croire et qu’on continue de mettre notre argent aux mauvais endroits.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  25. Erick

    11 janvier 2008 à 14 h 42

    @Jean-Philippe Dupéré

    Je sous tout à fait d’accord avec cela. Ce n’est pas moi qui ai décidé que les rues sont pour les autos, c’est la société. Je suis l’un des premiers à encourager les initatives de rues piétonnières, mais évidemment, on peut mal imaginer une grosse ville 100% piétonnière à moins de comporter un système de transport par monorail digne de films de science-fiction.

    J’ai toutefois vu quelque chose d’intéressant en Provence, à Aigues-Mortes, une ville fortifiée touristique semblable au Vieux-Québec, où l’accès en auto est réservée aux résidents, les entrées étant bloquées par un poteau qui entre ou sort de terre avec un accès à carte magnétique (avec notre climat à nous, une barrière serait plus appropriée).

    p.s. quand je dis que « la rue n’est pas terrain de jeu » je fais plus allusion à ceux qui s’installent des buts dans la rue pour jouer au hockey, ou bien les parents négligeants qui envoient leurs jeunes enfants se ballader en tricycle dans la rue parce que leur terrain arrière est complètement saturé par leur énorme patio, la piscine, le cabanon king-size, aménagement paysager et plein d’autres bebelles d’adultes.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler