Source : Ian Bussières et Pierre Pelchat, Le Soleil, 14 janvier 2008
D’ici trois ans, le RTC souhaite équiper tous ses autobus d’appareils de localisation par satellite GPS. En plus, on se propose d’installer des panneaux indicateurs aux principaux arrêts qui serviront à donner la durée du temps d’attente avant l’arrivée du prochain autobus. Le coût de ce projet est de 25 millions $ et est admissible à une subvention couvrant 75 % des dépenses.
Pour l’heure, les chauffeurs sont reliés au centre de contrôle de la rue des Rocailles par des radiotéléphones. «Avec des GPS, nous pourrions savoir en temps réel où sont situés très précisément nos autobus et adapter rapidement notre service au besoin», a indiqué le responsable des communications au RTC, Claude Lévesque.
Selon le directeur général de la société, Normand Carrier, la nouvelle technologie permettrait d’améliorer grandement la fiabilité du service et de réduire les délais d’attente pour les passagers. «Si on veut que l’autobus soit une véritable alternative à l’auto, il faut que notre service soit fiable, moderne», a-t-il soutenu.
Au cours des prochains mois, les changements technologiques passeront par l’introduction de la carte à puce comme mode de paiement. Il n’y aura pas de photo sur la carte, qui pourra être ainsi utilisée par plus d’un détenteur.(…)
le reste de l’article porte sur les caméras qui seront installés à bord de certains véhicules;
et on oubliera pas les projets de nouveau parcours Métrobus, de nouveau garage pour les « articulés », de bus électrique et bien évidemment le projet de tramway que le président du RTC a servi sur un plateau au maire Labeaume dernièrment. Je suis bien heureux du projet de GPS qui donnera une idée du temps qu’il reste à attendre à -25C et l’instauration des cartes à puces. Restera à compter à la fin du mois si l’utilisateur en ressort gagnant à la fin du mois. Pour ce qui est des caméras, ne fréquentant que des parcours très courus et principalement de jour çà me touche un peu moins mais j’ose croire que certains chauffeu(ses)rs seront heureux de cette innovation.
15 janvier 2008 à 00 h 09
Donc à l’avenir, si on veut prendre l’autobus pour pas cher, il suffit de connaître une personne âgée pour qu’elle nous achète un laissez-passer mensuel et le tour est joué?
Ou bien y aura-t-il dans les cas de laissez-passer à prix privilégié (aîné et étudiant) une petite lumière indiquant au chauffeur que l’usager doit présenter une carte avec photo attestant son statut?
On verra bien…
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15 janvier 2008 à 07 h 38
Certains pourront voir du miséabilisme ou du mépris dans mon humble commentaire mais que les gens du RTC commencent donc par planifier en fonction de ce qui se passe en dedans de leurs gros autobus.
C’est sale, plusieurs règlements sont enfreints (pieds sur les bancs, sac au dos, sortir par l’avant du véhicule, etc.). Hé oui, comme dans tous les services au public, certains colons ou colonnes qui font peur :) lorsque l’on met le pied à bord…
À titre d’usager quotidien, je me permet parfois de rêver à une meilleure gestion, un dispatch + efficace pour éviter des 800 et des 107 pleines au plafond sur les parcours de retour à la maison.
Actuellement, les administrateurs peuvent bien justifier le coût élevé du passage avec le prix de l’essence et avec les cartes à puces mais un jour (peut-être), les usagers se mobiliseront et exigeront de rendre un service normal attendu dans notre belle capitale.
Premier conseil aux gens du RTC, affectez un gestionnaire à la lecture quotidienne et assidue de Quebec Urbain. Ils apprendront par la même occasion, que nous avons un aéroport international ou «leur racks à moutons» ne se rendent même pas.
Ils s’intéresseront aussi de près à un éventuel tramway à Québec et encore plein de nouvelles à saveur urbaine et surtout l’avisi du lecorat de QU.
Bonne Journée !
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15 janvier 2008 à 08 h 44
Manu:
Ce dont j’ai entendu parler, c’est qu’il n’y aura plus de laisser-passer « all-you-can-eat ». À la place, tu vas acheter une carte à puce avec disons 100 voyages.
Tu auras un rabais lorsque tu achèteras un grand nombre de passages. Le prix devrait revenir sensiblement au même pour quelqu’un qui utilise l’autobus disons deux fois par jour.
Le système devrait avantager les utilisateurs occasionnels qui pourront acheter disons 100 passages qu’ils pourront utiliser toute l’année pour un prix par voyage moins élevé que les billets. Ce faisant, ça pourrait contribuer à augmenter l’utilisation de l’autobus, particulièrement chez ceux comme moi qui ont une voiture et qui n’ont pas le choix de l’utiliser pour travailler.
Je ne peux confirmer ce que je viens de dire, mais c’est ce dont on parlait il y a deux ou trois ans lorsque le projet a été annoncé pour la première fois.
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15 janvier 2008 à 08 h 50
Je viens de me rendre compte que ta question était davantage lié au prix pour les personnes âgées que le système de nombre de passages.
Je pense que le RTC acceptera d’autres modes de paiement que la carte à puce (entre autres, pour accomoder des touristes qui utiliseront l’autobus une seule fois).
J’ai l’impression que pour avoir des tarifs réduits (personnes âgées et étudiants), l’ancien système avec carte d’identité sera utilisé. La carte à puce sert vraiment à accélérer le paiement des gens qui n’ont de toute façon droit à aucun rabais et dont l’identité n’a pas à être vérifié (sauf, présentement, à cause du laisser-passer qui ne peut être transféré à quelqu’un d’autre et qui oblige dont la vérifiacation de l’identité de tout le monde).
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15 janvier 2008 à 14 h 01
Dans tous les cas ça donne pas plus le goût de prendre l’autobus.
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17 janvier 2008 à 01 h 56
Au contraire… en fait, peut-être au contraire. Si ce que Ludovic dit est vrai, que le tarif peut varier en fonction du nombre de passages pré-payés, je peux imaginer une famille avec 2 jeunes ados qui achètera une telle carte, dont chacun pourra se servir à son tour, question de réduire le nombre « lift » à faire au centre d’achat par exemple.
Mais peut-être pas non plus… j’essaie juste de trouver des cas constructifs!
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