Rappel d’un dossier qui me tient à coeur: après la triste épisode des « champs de patates », à quand le « vrai » retour des cinémas au centre-ville de Québec, accessibles à pied pour le commun des mortels, Cibole?
Source: Normand Provencher, Le Soleil, 15 janvier 2008.
La Fête du cinéma français à Québec, événement visant à présenter en primeur dans la capitale, dans le cadre du 400e, des productions de l’Hexagone, ne sera pas de retour l’an prochain, faute d’une salle de cinéma convenable au centre-ville.
En entrevue hier au Soleil, le chargé d’études pour les pays francophones chez Unifrance, Jean-Christophe Baubiat, a indiqué que l’élaboration du calendrier de l’événement, dont le coup d’envoi est prévu dans quelques semaines, est rendue difficile par cette contrainte majeure.
«Ça cause un vrai problème. Tellement que j’aurais dit non dès le début si j’avais su. Je n’aurais pas imaginé deux secondes de ne pas trouver de salles au centre-ville d’une capitale, en Amérique du Nord», a expliqué le représentant d’Unifrance, organisme voué à la promotion du cinéma français à l’étranger. (…)
La suite. À consulter aussi, ce billet: La petite mort du grand écran.
15 janvier 2008 Ã 11 h 23
Les salles de Place Québec n’ont pas bougé… Rien n’a été fait dans cet édifice depuis leur fermeture, à moins que je ne me trompe.
Il me semble que les revamper et les équiper pour le numérique donnerait au centre-ville l’équivalent du ex-Centris à Montréal : des salles de dimensions modestes, mais remplies beaucoup plus souvent qu’on l’imagine.
Par ailleurs, le cinéma de quartier Beaubien (que les majors voulaient fermer) se porte mieux que jamais sous sa nouvelle administration, et est même en train de rénover et d’ajouter de nouvelles salles!
Bref, il y a de l’avenir pour un vrai cinéma en haute-ville.
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15 janvier 2008 Ã 11 h 26
De toute évidence, le RTC est en train de planifier un service d’autobus permettant d’accéder facilement au Cinéplex Sainte-Foy pour l’occasion? Oui???
Certaines salles du Clap permettent d’accueillir une quelque centaine de personnes. Quels genres de foules sont attendus pour les projections de films d’auteur?
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15 janvier 2008 Ã 13 h 49
« Quels genres de foules sont attendus pour les projections de films d’auteur? »
C’est pas ça la question. Le problème c’est qui a pas de cinéma au centre-ville, thats it, pis ca prend un char pour aller dans une salle où l’on se fait pas cacher la vue par la personne d’en face et s’asseoir sur des fauteuils qui ne sont pas encore rongés par le temps.
On veut un cinéma qui a de l’allure au centre-ville, SVP!.
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15 janvier 2008 Ã 14 h 38
A force de pousser le développement en dehors du centre-ville… on se retrouve avec des situations comme ca… vous y penserez 2 fois la prochaine fois avant de toujours chialer contre le développement économique de la ville.
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15 janvier 2008 Ã 16 h 55
Le problême des cinémas en est un fort complexe…..
L’achalandage doit etre régulier et la durée de vie en salle est très courte….À titre d’exemple prenons le film La guerre des étoiles qui, lors de sa sortie en 1977, à été plus de 9 mois à l,affiche. Aujourd’hui, le même film ferait 4 semaines…peut-etre 6……Et 45 jours après sa sortie en salle il est devenu disponible en magasin!!! En de telle circonstances les cinémas en arrachent…D’où la fermeture de salles!!! Le producteur du film peut compter sur la vente dvd et la télévision payante pour rentabiliser son film…mais l’exploitant de salle de salle n,a que quelques semaines pour rentabiliser sa licence d’exploitation en salle du film. Et convenons-en….de nombreux films n’attirent pas les foules…..Et les représentations qui ont lieu le jours se font régulièrement devant des salles vides.
Conclusion: compte tenu du cout élevé de la construction de salle( terrains, droit locatifs, taxes foncières, entretient etc.) il y a fort à parier que les investissements ne sont pas là pour la construction d’une nouvelle salle au centre-ville.
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15 janvier 2008 Ã 17 h 28
Le coût élevé n’a rien à voir. On dirait que Québec a toujours une bonne raison pour être différente d’ailleurs. Montréal a plusieurs cinémas au centre-ville, Sherbrooke aussi. Mais non, pas Québec!
Québec dort, ronfle même. Elle devient de plus en plus une ville morte, et son centre ne sera bientôt plus qu’un musée occupé que par les touristes, qui eux aussi risquent de s’ennuyer.
Des nouvelles comme ça me dépriment et ne me donnent pas le goût de retourner vivre à Québec un jour.
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15 janvier 2008 Ã 17 h 39
Québec une ville morte?????????????????
Serai-ce la ville qui est morte où les gens qui répètent sans cesse ce slogan qui tel un mantra leur enlève toute prise de recul???
Voyons voir….Un taux de chômage inférieur à 5.4%….Un boum immobilier…..Taux d’inoccupation des espaces locatifs à bureaux en decà du 3%…pénurie de main d »oeuvre….etc!!!
Je crois que bien des régions aimeraient vivre notre morosité!!!!!!!!
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15 janvier 2008 Ã 18 h 30
Cette santé économique ne fait pas pour autant une ville dynamique où on a envie de vivre… Je ne vois pas le lien avec vos données. Personnellement, j’espère vivre dans une ville où je n’aurais pas besoin de ma voiture pour acheter le moindre tube de dentifrice, aller faire un peu de magasinage et, pourquoi pas, aller au cinéma. Montréal offre cette possibilité, Sherbrooke de plus en plus. Pas Québec, évidemment.
Le centre-ville de Québec est de plus en plus ennuyant, et même la renaissance de Saint-Roch n’a pas freiné la fermeture de ses principaux attraits. Les bars, boîtes à chansons et autres endroits qui animaient un peu le secteur disparaissent à la vitesse grand V. Une fois de plus, aucun cinéma, excepté le minuscule Cinéma Cartier. Mais l’économie va bien!
Encore là , facile de dire que le chômage est bas dans une ville où les départs à la retraite ne sont pas remplacés.
Vous trouvez ça dynamique vous monsieur Duval? De plus en plus, les jeunes doivent veiller en banlieue, ce qui accélère encore plus la « petite mort » du centre-ville.
Il ne reste que le théâtre, et convenez que ça ne s’adresse pas à tous les publics.
Quant à votre pénurie de main d’oeuvre, elle est aussi provoquée par la fuite des jeunes vers l’extérieur, à la recherche de d’autres activités que des chicanes entre la banlieue et la ville-centre…
Mais c’est vrai qu’il y a un boom immobilier, avec la multiplication de « gratte-ciel » de 6 étages.
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15 janvier 2008 Ã 19 h 55
Bon…..Je crois que vous devriez parfaire vos connaissances économiques!!!
En affaire c’est le client qui te dit ce que tu dois y vendre….Si mon bar ne fonctionne pas au centre-ville c’est que ma clientèle n’a pas envie d’y venir…Point!!!!! Je vais donc fermer boutique et en ouvrir un qui déservira mieux celle-ci!
Prenons le cas du bar le Boudoir situé sur la rue de l’Église dans le nouveau St-Rock……Il a passé à deux fois de déclarer faillite….La clientèle ne vient pas…..Voilà tout!! Et pour faire « rouler » un bar cela prend une bonne clientèle!!
De nombeux bars et lieux de sorties vivent très bien…mais en d’autres secteurs de la ville…Peut-etre que l’emplacement ne vous satisfait guère mais force est de reconnaitre que la clientèle y va!!!
Pour ce qui est des départs à la retraite pour expliquer le taux de chomage faible votre théorie est pour le moins fragile…..La situation du chômage ne peut s’expliquer par cette seule donné…Bien d,autres facteurs expliquent la baisse d’un tel taux….Création de nouveaux emplois…Expension…..etc. ….Création de nouveaux édifices à bureaux ( avouez que si les départs à la retraite n’étaient pas remplacés le manque d’espaces locatifs ne se présenterait pas)
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15 janvier 2008 Ã 20 h 02
En ce qui concerne St-Rock…ou le centre ville son développement économique est fragile…..Peu de population locale pour faire vivre certains type de commerces tel que restos et bars…..La situation est regretable….Mais c’est comme ça. Québec n’a pas un centre ville fort comme certaines ville nord américaine. Le désirer est un sentiment fort louable….mais devenir « intégriste » et dire que Québec est « morte » parce que nos souhaits ne se réalise pas ne signifie nullement que nous avons raisons….
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15 janvier 2008 Ã 23 h 11
Seigneur, ça fait des décennies qu’on parle de ce quartier, alors on pourrais-tu s’arranger pour en épeller le nom comme du monde?
C’est Saint-ROCH!!! Avec un H!
Merci.
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15 janvier 2008 Ã 23 h 13
St-Roch, pas St-Rock.
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15 janvier 2008 Ã 23 h 14
Tiens, tu m’as devancé de quelques minutes
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15 janvier 2008 Ã 23 h 30
Désolé pour l,erreur………Simple distraction…..Mais la logique économique reste la même!!!
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15 janvier 2008 Ã 23 h 47
Et la loi anti-tabac fait mal…. bien que je sois non-fumeur… non enragé
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16 janvier 2008 Ã 09 h 59
@Benoit
« Encore là , facile de dire que le chômage est bas dans une ville où les départs à la retraite ne sont pas remplacés. »
Arrête d’utiliser cette fausseté comme argument à chaque fois que tu veux dire que Québec est poche.
Je l’ai déjà dit, cette donnée ne tient pas la route. Il s’est créé, CRÉÉ, C-R-É-É, des DIZAINES DE MILLIERS d’emplois dans la région dans les dix dernières années. Il y a +, +, +, +, + de travailleurs qu’avant. Le chômage est bas grâce à ça.
Je répète: le taux de chômage est bas à Québec à cause de l’augmentation du nombre d’emplois dans la région de Québec. Cette augmentation se compte en dizaines de milliers.
En 2007 seulement, 6500 NOUVEAUX postes créés. Ça veut dire: départs à la retraites – postes coupés + nouveaux postes = +6500. Six mille cinq cents. Ça s’ajoute aux milliers d’emplois ajoutés en 2006, en 2005, en 2004, etc.
Le taux de chômage à Québec est bas, le taux d’activité est élevé, le taux d’emploi est élevé, les salaires augmentent plus vite que la moyenne.
Ça commences-tu à rentrer?
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16 janvier 2008 Ã 10 h 11
Un cinéma c’est seulement un endroit où on va regarder des films pour se divertir. Je ne pense pas que ça soit un signe d’une ville qui se porte bien ou pas. Ce qui fait le plus mal aux cinémas c’est les cinéma-maisons. De plus en plus de gens s’équippent avec des écrans géants et après avoir investis 5000$, ils ne vont plus au cinéma, question de rentabiliser un peu leur investissement.
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16 janvier 2008 Ã 10 h 58
Disons qu’il s’est créé beaucoup d’emplois à Québec, mais que 30 000 jeunes ont quitté la région pour Montréal dans les années 90…. voilà qui aide à garder le taux de chômage à son plus bas !!!
Je me souviens encore de voir dans les journaux des annonces « recherche plongeur avec expérience » ou « recherche pizzaman 3 ans d’expérience », et des annonces de films que je ne pouvais aller voir parce que ça aurait signifié 2 heures d’autobus pour aller et revenir du champ de patates. Résultat : bebye Québec!
Faut pas sous-estimer l’impact d’un cinéma au centre-ville sur le moral des troupes (qui n’ont pas envie de s’endetter pour un cinéma maison).
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16 janvier 2008 Ã 11 h 17
D’.accord les mecs, vous avez raison. Tout va bien à Québec.
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16 janvier 2008 Ã 11 h 26
J’aurais dû dire… tout va bien en banlieue.
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16 janvier 2008 Ã 12 h 29
On devrait raser quelques batîsses laides du centre-ville et faire un méga-complexe de divertissement, Cinéma, arcades, billard, pop-corn à 8$, liqueur à 5$. Avec un méga-stationnement à autobus. Ce serait bon pour le moral des troupes.
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16 janvier 2008 Ã 13 h 34
On va parfois au cinéma Charest car ma blonde resta assez près pour y aller à pied, mais à chaque fois on a la même pensée: « est-ce le dernier film qu’on va voir là  ». Je ne serai pas surpris s’il ferme à un moment donné. L’achalandage y est pauvre et la qualité des salles loin derrières celles des nouveaux cinémas des power-centers de banlieue. Il est dû pour être rénové/refait et je doute que ca fasse partie des intentions d’Odéon.
« … une ville où les départs à la retraite ne sont pas remplacés. »
Ca, c’est une énorme LÉGENDE URBAINE ». Ne croyez pas comme du cash ce que vos menteurs de politiciens vous racontent. Au Gouvernement du Québecd, la réalité, est qu’à chaque 2 fonctionnaires qui quittent, on réengage 1 nouveau fonctionaire pour remplacer le 1er, mais le 2e est remplacé… par un, parfois 2 sous-traitants du privé. Autrement dit, on diminue la MASSE SALARIALE mais on augmente la TAILLE DE L’ÉTAT. Je suppose que c’est la même chose qui se passe à la Ville de Québec aussi. Dans le privé, j’ignore ce qu’ils font avec les retraites, mais ca m’étonnerait qu’ils puissent couper exagérément dans la main d’oeuvre et continuent d’opérer « normalement ».
Je ne suis pas d’accord que Québec est une ville morte, platte et moche, qui fais fuir tout le monde, etc. La construction résidentielle est encore à la hausse, et ce sont généralement des jeunes qui s’y bâtissent. Certains peuvent trouver Québec platte, mais plusieurs sont bien contents de vivre dans une petite ville où ca prend seulement une demie-heure pour aller au travail, avec le quasi plein emploi, un beau réseau de pistes cyclables, la nature tout près, et aucun meurtre en 2007.
Pour ce qui est de la banlieue, je me rappèle un conférencier qui disait que Québec était la 2e ville en amérique du nord, juste derrière Houston, en terme de surface pavée par habitant. J’ignore d’où il prenait cette statistique, mais si c’est le cas, faut pas se surprendre que le monde qui habitent Québec aillent au cinoche et autres sorties, là où ils peuvent y aller avec leur bagnole. Vu sur ce point, Québec doit même attirer les partisans de l’auto.
Je suis un citoyen de la banlieue et je ne suis pas du tout d’accord avec ceux qui luttent avec acharnement contre les banlieues au profit de tout concentrer au centre-ville. Néanmoins je suis un grand partisan du transport en commun et je déteste ces nouveaux power-centers qui dévisagent la ville, qui se bâtissent dans des endroits insolites, et demandent à la Ville et au Gouvernement plus de services alors qu’ils ne paient probablement peu de taxes car le système de taxation est plus établi en fonction de la valeur du bâtiment que du terrain occupé.
J’espère que le cinéma Charest sera un jour rénové et digne de concurrencer les cinoches de Gaudarville et Beauport.
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16 janvier 2008 Ã 13 h 53
@Benoit
“Encore là , facile de dire que le chômage est bas dans une ville où les départs à la retraite ne sont pas remplacés.�
Cet argument est complêtement faux.
Le taux de chômage est le ratio du nombre de personne à la recherche d’un emploi sur la population active (total du nombre de personne qui ont un emploi et de ceux qui en recherche)
Un départ à la retraite signifie que la population active (le dénominateur) diminue. Dans le cas où son poste n’est pas remplacé, cela signifierait que le numérateur ne change pas non plus (puisqu’aucun chômeur ne prendrait la place du retraité), on verrait donc le taux de chomage augmenté, car il y aurait autant de chômeur sur une population active moindre.
Bref, les départs à la retraite non remplacés ne font pas baisser le taux de chômage…
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16 janvier 2008 Ã 14 h 12
Pierre-E. Paradis a parlé du cinéma Beaubien, à Montréal…
http://www.ledevoir.com/2007/12/10/167913.html
http://www.radio-canada.ca/arts-spectacles/cinema/2007/12/03/001-cinema-beaubien-70-ans.asp
– À la veille de son imminente fermeture (2001), la Corporation du cinéma Beaubien a été fondée, reprenant totalement la charge du cinéma de quartier (grâce à la mobilisation du public, dit Radio-Canada).
– Le cinéma fêtait en décembre ses 70 ans.
– Il prend part à la Coalition « Pour des quartiers culturels à Montréal »
– Il est récipiendaire d’un prix Jutra du meilleur exploitant de salle du Québec (2004).
– 1,8M$ seront investis pour la création de nouvelles salles et la modernisation des installations d’ici l’automne 2008.
-Et enfin: le Beaubien appartenait auparavant à la compagnie CINEPLEX ODÉON…
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16 janvier 2008 Ã 14 h 57
Écoutez, je me foue vraiment du succès économique de Québec. La question ici est de savoir si la ville est enrichissante, tournée vers l’avenir et se développe de façon durable. Je crois que non, dans les trois cas.
On parle d’une fête du cinéma français dans sa dernière année, laquelle quittera la ville faute de salles appropriées au centre-ville, et d’autres me disent que rien ne cloche à Québec parce que l’économie va bien. C’est moi qui comprend de travers?
Évidemment que les banlieusards vont me dire que tout va bien dans leur petit monde car c’est ce qu’ils recherchent, la tranquilité absolue. Québec n’est rien d’autres qu’une immense ville-dortoir en devenir car il n’y absolument rien de concret qui se développe au centre-ville pour attirer des masses critiques. En banlieue, les boulevards sans trottoirs, les autoroutes et les Wal Mart se multiplient et vous aimez ça… Tant mieux!
En ce qui me concerne, je n’y vois aucun développement durable et tourné vers l’avenir, et je ne vois pas en quoi un ancien champ de patates plein à craquer de grandes surfaces est enrichissant.
Pendant ce temps, les jeunes des nouvelles générations délaisseront encore plus le transport en commun, car construire un réseau de transport en commun à Québec deviendra un véritable casse-tête étant donné l’étendue du territoire. Ils demanderont à leurs parents d’acheter une deuxième et même une troisième voiture puisqu’il leur sera impossible de sortir sans celle-ci.
Mais continuez à me parler d’économie et de chômage, c’est super excitant!
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16 janvier 2008 Ã 16 h 31
« En ce qui me concerne, je n’y vois aucun développement durable et tourné vers l’avenir… »
Des fois c’est la question que je me demande lorsque je vois ce qui se passe à Québec…
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16 janvier 2008 Ã 16 h 33
« car il n’y absolument rien de concret qui se développe au centre-ville pour attirer des masses critiques »
…
« Pendant ce temps, les jeunes des nouvelles générations délaisseront encore plus le transport en commun, car construire un réseau de transport en commun à Québec deviendra un véritable casse-tête étant donné l’étendue du territoire »
Et voilà ! C’est ce que je parle depuis longtemps…
On rajoute le phénomène : « Pas dans ma cours » et la mentalité « Les méchants promoteurs capitalistes »
et on obtient une ville où le développement se fait partout autour du centre-ville.
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16 janvier 2008 Ã 18 h 52
« Certains peuvent trouver Québec platte, mais plusieurs sont bien contents de vivre dans une petite ville où ca prend seulement une demie-heure pour aller au travail, avec le quasi plein emploi, un beau réseau de pistes cyclables, la nature tout près, et aucun meurtre en 2007. »
Je serais tenté d’ajouter que ce sont justement des gens « plattes », qui n’ont comme par hasard aucun intérêt pour l’histoire, le patrimoine et la culture en général, qui qualifient ainsi une ville dont la qualité de vie a été mainte fois citées en exemple, ces dernières années… malgré ses petites imperfections!
Et je repose encore la question: a-t-on vraiment besoin d’une grosse job à 40 000$, d’une grosse maison, d’un gros « char », d’une grosse TV 40 pouces » pour être heureux, loin dans un champs de patates, Cibole? Foutue pression pour toujours consommer…
Il y a des p’tits bonheurs bien simples à explorer en vivant à Québec (l’art de vivre en ville!), dont fréquenter des petits cafés, le réseau de bibliothèque et un musée de qualité comme celui de la Civilisation (« Urbanopolis »). Ne manque qu’un sympathique cinéma de type « Cartier », accessible à moins de 20 minutes à pieds de chez soi…
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16 janvier 2008 Ã 21 h 57
« Et je repose encore la question: a-t-on vraiment besoin d’une grosse job à 40 000$, d’une grosse maison, d’un gros “char�, d’une grosse TV 40 pouces� pour être heureux, loin dans un champs de patates, Cibole? Foutue pression pour toujours consommer… »
Tu risque de la poser encore et encore ! La sensibilisation se fait dans le long terme…
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17 janvier 2008 Ã 01 h 51
Pour revenir au sujet, le cinéma Charest, le cinéma Cartier et le Clap, il me semble que c’est assez « en ville » non?
Ça ne serait pas plutôt un très mauvais prétexte pour les organisateurs qui n’auraient pas envie de faire ça à Québec pour une toute autre raison?
Et comme disait le tout premier intervenant de ce billet, les salles de Place Québec, sont-elles encore utilisable ou modifiables?
Bref, est-ce qu’il manque vraiment de salles?
Et dans un autre ordre d’idée…. est-ce que l’organisateur veut faire ça au centre-ville à tout prix ou bien est-ce qu’il veut rejoindre autant de gens que possible? car avouons le, la réalité est qu’à Québec, on attire plus de gens dans les cinémas de banlieue qu’au centre-ville (sinon, il y aurait plus de salles au centre-ville et moins en banlieue)
Je trouve ça bizarre comme prétexte
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17 janvier 2008 Ã 10 h 07
C’est un prétexte qui se tient. Le gars qui veut organiser le festival voyage partout dans le monde. Mais nous, à Québec, on voudrait lui montrer comment ça marche un festival de films, en faisant ça autrement que partout ailleurs…
Manu, trouvez-moi une seule ville, UNE SEULE, dans le monde qui offrirait des lancements de prestige (comme c’est le cas pour des festivals de films) dans des lointaines banlieues.
Qu’est-ce que les médias du monde entier capteraient en sortant du Cineplex Sainte-Foy ou Beauport? Maudit! N’avez-vous donc aucun espèce d’attachement ou de fierté envers Québec? Vous savez très bien ce que je veux dire par « Québec ». Je parle du centre simonac, pas la banlieue!
Le Clap, c’est bien dommage, mais ce n’est pas au centre. Et c’est infiniment laid autour. Place Québec? Come on! Vous savez très bien qu’il n’y a plus rien là depuis longtemps. Et vous pensez sérieusement qu’il est possible de tenir un festival au cinéma Cartier? Quant à Place Charest, il a jugé l’endroit pourri, et bien franchement, il n’a pas tort. Alors, il reste quoi à Québec?
Vous êtes sur un forum « urbain » ici. Vous aimez quoi au juste? Une série de bungalows-piscine avec grandes surfaces comme voisin ou un monde urbain actif et dynamique?
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17 janvier 2008 Ã 10 h 20
Vous aimez quoi au juste? Une série de bungalows-piscine avec grandes surfaces comme voisin ou un monde urbain actif et dynamique?
un mélange des deux incluant des espaces naturel et ou la qualité de vie (en dehors de l’économique) est importante… transport en commun complêtement différent de ce que l’on a présentement…
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17 janvier 2008 Ã 18 h 03
Pierre-E. Paradis a parlé du cinéma Beaubien, à Montréal…
– À la veille de son imminente fermeture (2001), la Corporation du cinéma Beaubien a été fondée, reprenant totalement la charge du cinéma de quartier (grâce à la mobilisation du public).
– Le cinéma fêtait en décembre ses 70 ans.
– Il prend part à la Coalition “Pour des quartiers culturels à Montréalâ€?.
– Il est récipiendaire d’un prix Jutra du meilleur exploitant de salle du Québec (2004).
– 1,8M$ seront investis pour la création de nouvelles salles et la modernisation des installations d’ici l’automne 2008.
-Et enfin: le Beaubien appartenait auparavant à la compagnie CINEPLEX ODÉON…
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18 janvier 2008 Ã 13 h 21
Il y a du nouveau :
http://www.cyberpresse.ca/article/20080118/CPSOLEIL/80117253/5784/CPSOLEIL
@Benoit : les films sont projetés dans les salles et non à l’extérieur. Alors je ne vois pas pourquoi on ferait état de considérations d’aménagement urbain (tout à fait louables soit dit en passant) lorsqu’il s’agit de projeter des films à l’intérieur. Et à quelques kilomètres du centre-ville, on ne peut pas parler de lointaine banlieue quand même…
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