Source: Radio-Canada (Québec), 16 janvier 2008.
Le projet de l’îlot des Palais n’est pas près d’être relancé. Le maire de Québec, Régis Labeaume, affirme que les travaux seront suspendus jusqu’à ce que les gouvernements et des donateurs privés acceptent de participer financièrement au projet.
Régis Labeaume se dit toutefois très attaché au projet qui représente pour lui un élément important de l’histoire de Québec.
Le maire de Québec a néanmoins mis fin au comité de suivi de l’îlot des Palais dont il a appris l’existence en entendant le responsable du comité sur les ondes d’une radio de Québec.
Les travaux de construction de l’îlot des Palais ont été amorcés en septembre pour la réalisation de la première phase, soit l’excavation et les fondations. Le projet constituait le principal legs de la Ville pour les fêtes du 400e anniversaire.
Ce lieu, situé au pied de la côte du Palais et le long de la rue Saint-Vallier, abritait anciennement le premier Palais de l’intendant, le siège du gouvernement de la Nouvelle-France, jusqu’en 1760.
Il devait ouvrir ses portes au printemps de 2009.
À consulter aussi, ce billet: Bisbille autour de l’îlot des Palais.
16 janvier 2008 à 23 h 24
Parti comme ça, ce sera le legs de Québec pour ses 425 ans.
Du même coup, Régis «notre Sauveur» Labeaume a déclaré qu’il est complètement fermé au projet d’un tramway à Québec, qu’on a pas d’argent pour ça. De quoi enclencher de vives réactions pour certains…
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17 janvier 2008 à 09 h 27
un tramway ne sert à rien sans un réseau d’autobus efficacedonc c’est une bonne décision du Maire. L’Ilot des Palais c’est dommage car ca aurait été beau, mais c’etait ca ou une hausse des taxes.
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17 janvier 2008 à 10 h 16
Un coup parti, éteignons les lumières et arrêtons de respirer.
L’unique projet de la ville pour le 400 eme et le seul leg de madame Boucher est enterré avec elle.
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17 janvier 2008 à 10 h 39
leg de Madame Boucher, voyons donc, elle a juste approuvé le projet, ce projet était en préparation bien avant son « règne ». Foutu lègue oui, un projet qui coûte 2 fois le prix prévu, alors que nous avons un besoin criant en bibliothèques, stades de soccer, arénas, espace pour les jeunes…? Oui ¸pour un projet sur ce site, mais est-on obligé de dépasser les budgets à ce point ?
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17 janvier 2008 à 10 h 42
pas enterré, en fait coulé dans le sable, c’est très complexe comme question puisque les vestiges archéologiques doivent absolument être protégés, il faudra tout re-déterrer quand ça redémarrera, pas sûr que ce sera très bon pour l’intégrité archéologique du site et probablement cher.
Disons qu’au niveau historique et culturel c’est décevant comme décision. Je cautionne pas ncessairement comment ça a été mené jusqu’ici, mais c’est bête de faire le yoyo.
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17 janvier 2008 à 12 h 01
effectivement de faire le yoyo c’est très bête et idiot, ce qui l,est encore plus c’est de faire des projets baclés et mal préparés et plannifiés. Ce projet a été fait à la va vite et on voit le résultat…
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17 janvier 2008 à 19 h 55
C’est toujours frustrant pour la population d’apprendre que les coûts augmentent autant et ce, avant ou pendant la réalisation d’un projet. Certaines explications sont sans doute valables mais on a toujours l’impression, à tort ou à raison, que certaines personnes ou corporations profitent des projets publics pour se « graisser la patte ». On peut en blâmer certains fonctionnaires mais les entrepreneurs devraient peut-être parfois en porter une partie du blâme. Pour certains observateurs, l’entreprise privée est par la définition qu’ils s’en font des organismes tellement plus efficaces que les gouvernements. Pourtant, lorsque de grosses sommes sont en jeu, la Nature humaine n’y est pas des plus altruistes…
Je suis déçu que le projet n’aboutisse pas en cette année 2008 mais au moins, il ne semble pas être abandonné.
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17 janvier 2008 à 21 h 35
non le problème n’est pas tant le privé, dans ce cas, disons que le « comité » de suivit et son dirigeant ont pris trop de place et qu’ils en ont fait leur petit bébé et ce peut en importe le prix… le projet initial devait être de 15 M, environ, la mairesse, la chere mairesse nous annoncait déjà de large dépassement et qu’il fallait les accepter ( tiens comme un certain hotel de ville )… C’est le cas aussi quand des pseudo spécialistes décident tout et ce malgré les conseils des professionnels engagés… et que le projet est mal ficelé…
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17 janvier 2008 à 21 h 36
mais bon, dommage déjà 5 M d’engagés et de perdus… je pense qu’une révision du projet s’impose et j’espère que M. Labeaume demandera l’avis de personnes extérnes…
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17 janvier 2008 à 23 h 24
Quelle décision malheureuse! Le projet vient de remporter un prestigieux prix d’architecture, un Award of excellence, décerné par la revue Canadian architect qui récompense annuellement les meilleurs bâtiments canadiens en cours de réalisation. Ce projet aurait constitué le seul musée de Québec consacré exclusivement à l’archéologie et à l’histoire et on vient de l’enterrer. On aurait pu en faire un lieu dynamique et vivant comme l’est le Musée de la Pointe-à-Callières à Montréal, qui marche si bien qu’un agrandissement est présentement à l’étude. Mais non. Évidemment, un musée, ça coûte cher, ça ne sert à rien, ça ne rapporte pas…
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18 janvier 2008 à 08 h 47
Ouais, dommage pour le projet, mais je crois qu’effectivement c’est un projet ou il y a des problèmes de base à ce projet, l’équipe de direction, le dépassement des budgets, un projet fait à la hâte, etc… La bibliothèuqe de Charelsbourg avait remporté le même prix je crois. Je me demande s,il ne devrait pas y avoir une petite enquête là dessus, question de mettre de l’ordre dans ce dossier, qui depuis le début cache bien des choses.
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18 janvier 2008 à 20 h 20
Tiens! Voilà EXACTEMENT ce dont je parlais précédemment:
http://www.cyberpresse.ca/article/20080118/CPACTUALITES/80118195/1019/CPACTUALITES
Le « privé » a aussi quelques devoirs à faire lorsqu’il est question de biens publics.
Quand on glorifie les PPP, il faudrait se rappeler qu’on pourrait ajouter un autre « P », signifiant « profit » et que dans ce sens, les cochons de payeurs de taxes n’en ressortent pas forcément gagnants.
Pensez-y.
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23 janvier 2008 à 13 h 45
De petits candidats à la mairie, un petit maire élu avec de petits projets dans une petite ville, voilà l’histoire récente de Québec. Heureusement que Québec peut compter sur son héritage urbain que lui ont légué de grands bâtisseurs au cours de ses 400 ans d’histoire et qui en font l’une des plus belles villes du monde et un joyau du patrimoine mondial.
Depuis son élection, notre nouveau maire n’arrête pas de nous informer de ce qu’il ne fera pas. Alors que les fêtes du 400è sont en cours, voilà les interventions de notre nouveau maire et les coupures qui s’en suivent notamment le cadeau de la Ville de Québec à ses citoyens, l’Îlot des palais, oublions ca. Et poutant quel bel héritage à laisser aux résidents actuels de Québec et aux générations futures. Les fêtes du 400è sont en voie de devenir la risée de tout le Québec au lieu d’en être sa fierté. Et surtout ne cherchez pas les coupables. Ce ne sont certainement pas les gens de Québec qui eux ne demandent qu’ à fêter. Au mieux cela risque de ressembler aux feux d’artifice du 1er janvier de l’an 2000 à 18h à Québec, alors que dans les autres villes de la planète c’était minuit le 31 décembre.
Malheureusement, en cette année 2008 marquant le 400ème anniversaire de la Ville de Québec, il ne nous reste qu’à contempler notre patrimoine architectural et à rêver de la venue un jour d’un autre grand bâtisseur. Cette décision de geler le projet de l’Îlot des palais aura des répercussions sur la croissance de l’emploi dans notre région. Par exemple, la France est, per capita, le pays le plus visité du monde et il faut saisir ce niveau enviable de fréquentation dans la suite d’un vaste projet de rénovation des vieux centres-villes mis sur pied dès le début des années 1960.
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26 janvier 2008 à 15 h 09
Je suis entièrement d’accord avec le commentaire de Denis Darveau. Tout est dit. Par ailleurs, on sait qu’il manque de musées d’envergure consacrés entièrement à l’histoire à Québec (le Musée de l’Amérique française est le seul). Un musée du même type que celui de la Pointe-à-Callière à Montréal serait un atout touristique et culturel pour Québec. Sa situation géographique, en marge du Vieux-Québec, est d’ailleurs stratégique. Espérons qu’une solution sera trouvée et que le projet redémarrera pour de bon.
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