Source: Annie Morin, Le Soleil, 15 janvier 2008.
Le Marché du Vieux-Port pourrait bien être la verrue au visage du bassin Louise pendant les festivités du 400e de Québec.
Peinture défraîchie, fenêtres brisées par des projectiles, toiles tachées, déchirées, battant au vent. Le tour du propriétaire effectué à la demande du Soleil a permis de constater l’état de décrépitude des deux tours donnant sur le bassin Louise. (…)
En 2004, la Ville de Québec avait décidé d’investir 4 millions $ au Marché du Vieux-Port pour agrandir sa superficie de 700 mètres carrés, améliorer sa visibilité et régler son problème de stationnement, qui s’est aggravé depuis. Mais le projet est mort dans l’œuf en raison d’un problème de juridiction. (…)
La suite. À consulter aussi, ce billet: Scène urbaine: le Marché du Vieux-Port au temps des récoltes.
17 janvier 2008 à 18 h 46
De mon point de vue, il serait temps que le marché déménage et sorte de cette enclave qui en fait un lieu qui hésite entre les rôles de « marché touristique » (qui fonctionne bien dû au réel achalandage local) et de « marché public » (plutot difficile d’accès, en fait je crois que la clientèle est majoritairement de la banlieue, en voiture).
Je l’imagine installé au coeur de la ville, remplaçant le vaste terrain de stationnement Dorchester. Avec des stationnement souterrains, il deviendrait un véritable marché public: facile d’accès pour les populations citadines de St-Roch, St-Jean-Baptiste et St-Sauveur, voire même de Montcalm, à pied ou en autobus, et un peu plus accessible pour les gens de la banlieue, avec trois accès routiers au lieu d’un seul.
Le stationnement Dorchester est un emplacement au potentiel commercial unique qui serait mieux utilisés en servant autant aux besoins locaux que régionaux, en tout cas mieux que pour un autre édifice gouvernemental remplis de travailleurs qui disparaissent les soirs et week-ends…
On a vraiment besoin d’un marché public et je suis convaincu que l’emplacement actuel au vieux port, avec une seul voie d’accès principale, est le principal facteur limitant à son succès. Plus de visibilité ou un meilleur état de l’immeuble ne le rend pas plus accessible. Peut-être plus fonctionnel, mais je doute que ca changerait beaucoup l’achalandage. Voilà des questions à se poser avant d’y investir?
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17 janvier 2008 à 23 h 30
À bien y penser, je trouve ton idée tout à fait intéressante, même si je suis en faveur de la densification du quartier Saint-Roch! De toute façon, il y a de nombreux projets d’édifices à bureaux en cours dans ce secteur…
Mais à bien y songer, pourquoi pas aussi sous les défuntes bretelles de Dufferin?
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17 janvier 2008 à 23 h 44
Ça n’empêche pas la densification, bien au contraire. De plus, j’imagine qu’on peut concevoir un projet où la rue des Voltigeurs est prolongée jusqu’à Ste-Hélène, coupant l’espace en deux. La partie la plus spacieuse, à l’est, peut s’aménager sur plusieurs étages, profitant de la pente du terrain, et des stationnement souterrains construits en bonne quantité. L’autre partie à l’ouest, on pourrait y construire un complexe de coops d’habitations avec grande cour commune, construits sur d’autres stationnements souterrains qui pourraient être loués au profit des coops.
L’idée d’utiliser les terrains libérés sous les bretelles est intéressante aussi, mais ça diminue le nombre de voies d’accès, car tout le traffic provenant du nord, du sud et de l’ouest devrait passer par le même bout de Charest.
Sérieusement, ça fait des années que je regarde le terrain sur Dorchester comme étant le site idéal pour un vrai grand marché public, populaire et fonctionnel, qui saurait favoriser la consommation locale, autant alimentaire qu’artisanale.
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18 janvier 2008 à 00 h 47
En tout cas, Bernard, ça souligne ta grande connaissance de ce secteur. Idées pertinentes; merci!
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19 janvier 2008 à 00 h 06
En effet, à part le stationnement Dorchester, il n’y pas d’autres terrains dans le coin. Mais malheureusement, j’imagine qu’on attend un projet de plus grande envergure avant de faire quoi que ce soit avec ce lot d’une situation exceptionnelle. Reste qu’en attendant qu’on y fasse de quoi, ça serait un bon endroit (mais encore là, si c’est en attendant, alors il n’y aura pas de stationnement pour la majorité des clients qui, je crois aussi, arrive de la banlieue). C’est compliqué..
Sinon, le seul autre emplacement potable que je vois, c’est sur la pointe-aux-lièvres. Pour les gens à pieds, ce n’est pas plus loin que le vieux-port. En fait, c’est tout aussi loin devrais-je dire (à part pour les quelques habitants du vieux-québec et du vieux-ports qui seraient perdants, mais tous les gens du vieux Limoilou seraient gagnants, surtout si on ajoute une passerelle au-dessus de la rivière, dont on parle de temps en temps) . Quant aux nombreux clients motorisés, là ce serait vraiment plus accessible.
Mais d’un autre côté, bien que ce soit présentement assez laid, est-ce qu’il joue un rôle économique dans le secteur? Autrement dit, si on le déplaçait, ne risquerait-on pas de nuire commercialement au reste du secteur? Un peu comme lorsqu’une épicerie quitte un « strip-mall », les autres commerces en souffrent généralement. Remarquez que je ne suggère pas que ce soit le cas, je ne fais plutôt que poser la question car je ne le sais vraiment pas.
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19 janvier 2008 à 03 h 21
« , il deviendrait un véritable marché public: facile d’accès pour les populations citadines de St-Roch, St-Jean-Baptiste et St-Sauveur, voire même de Montcalm, à pied ou en autobus, et un peu plus accessible pour les gens de la banlieue, avec trois accès routiers au lieu d’un seul. »
C’est un peu fort comme commentaire!
Je compte 3 voies d’accès majeurs et l’emplacement à pied à partir du parc St-Roch et de 10 min de marche. Je le sais j’habite en face.
Donc, y le boul. Charest qui se transforme en St-Paul, y a le Boul Jean-Lesage et le Tunnel Samson qui arrive vraiment à côté.
Les gens provenant de l’ouest peuvent aisément contourner toutes les lumières et la circulation du centre-ville en passant par Champlain et en même temps en profiter pour regarder toutes ces belles voitures stationnés le long de la majestueuse Promenade. Ce qui fait 4 accès.
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19 janvier 2008 à 11 h 33
Pour la grande majorité du monde qui va au marché en voiture, il n’y a qu’un seul accès: Charest/St-Paul. Jean-Lesage n’est pas pratique pour des gens en dehors du vieux-Limoilou/Beauport, et par Champlain, il faut d’abord s’y rendre, et traverser le Vieux-Port régulièrement congestionné.
C’est aussi une question de perception: pour beaucoup de monde, le Vieux-Port c’est une enclave, un « bout de la route ».
Pour les piétons, 10 min de marche c’est fort. Je sais, moi aussi je vis et travaille en ville. Faut que le monde l’entoure cet emplacement, les gens de St-Jean-Baptiste et St-Sauveur ne se tappent pas les 30-40 minutes necessaires pour se rendre.
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