Pour faite suite à un récent billet de Carol, j’ai retrouvé par hasard sur le Net cet excellent article, archivé (et toujours d’actualité) du défunt magazine FrancVert où j’ai déjà fait de la pige (à titre d’exemple, ce dossier).
Évidemment, ici, je « prêche pour ma paroisse » en tant que citoyen de longue date de Limoilou! ;-)
Source: Monique Laforge, FrancVert, 1992.
Pour les gens du GRAME [Groupe de recherche appliquée en macroécologie], la solution écologique ne réside pas dans la fuite vers la banlieue, mais bien dans un réaménagement des zones à moyenne et haute densité des villes. «Si tout le monde vivait en banlieue dans une Maison de l’environnement, la consommation mondiale d’essence serait multipliée par dix», estime Yves Guérard, président du GRAME. Et que dire de la perte de terres agricoles qu’occasionneraient de tels développements? (…)
Vivre en milieu urbain offre de nombreux avantages dont la proximité des lieux de travail et d’études, la possibilité de se déplacer à pied, en vélo ou en transport en commun et la diversité des activités culturelles et sportives. Avec un peu d’effort et d’imagination, il est possible de créer des aménagements beaucoup plus intéressants à partir des conditions actuelles de la vie dans les centres urbains. C’est ainsi qu’entre en jeu l’idée brillante du GRAME: la qualité équivalent-bungalow (QEB). (…)
La suite. À consulter aussi, ce billet: Scènes Urbaines: Étalement urbain ???.