Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Québec: Redivision du territoire

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 mars 2008 19 commentaires

6 arrondissements, 24 districts

La nouvelle division territoriale de la Ville serait réalisée en :

– réunissant les arrondissements de La Cité et de Limoilou;

– en redistribuant les électeurs de l’arrondissement Laurentien en partie avec ceux de l’arrondissement de La Haute-Saint-Charles (district électoral de Val-Bélair et une partie du district électoral de Chauveau) et en partie avec ceux de l’arrondissement de Sainte-Foy–Sillery (districts électoraux de Champigny et de Cap-Rouge et une partie du district électoral de Chauveau).

Cette redistribution des électeurs a été réalisée en tenant compte de particularités locales. Le comité recommande à la Ville de s’assurer que les services à la population qui prévalent actuellement ainsi que le soutien aux organismes du milieu ne soient pas compromis par le changement.

De plus, le mouvement de personnel découlant de ces recommandations devrait mériter une attention particulière. (…)

La suite du communiqué de la Ville de Québec

Voir aussi : Message d'intérêt public, Québec La cité.


19 commentaires

  1. xavier

    17 mars 2008 à 18 h 16

    C’est positif d’avoir un arrondissement la cité qui sera le plus peuplé si je ne me trompe pas, ça va peut-être donner plus de poids à la centralité. Je sais pas par contre s’il serait pas mieux de majorer le nombre de conseillers pour ce super arrondissement. 3 pour plus de 100 000 résidents et un tas de responsabilités, ça semble peu: artères commerciales, zonages très variés, arrondissement historique, problématiques sociales éclatés. Il pourrait y avoir danger de déséquilibre démocratique aussi, un conseil de ville où les représentants des quartiers périphériques sont sur représentés en terme de conseillers (21 sur 24 pour le trois quart de la population, la proportion plus juste serait davantage 18 sur 24 et 6 pour le centre). Il faudrait envisager de répartir les conseillers au pro rata de la population, pas seulement par entité territoriale.

    Bref, je sais pas ce que ça donnera au final, et je suis presque certain que ça fera pas économiser… Belle démagogie

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. Max

    17 mars 2008 à 18 h 19

    À ce point ci je ne suis pas sûr de tout saisir. Ce que je sais par contre c’est que Limoilou et La Cité sont les deux seuls arrondissements à avoir vôté contre Labeaume. Reste à voir si il y a un lien à faire.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  3. xavier

    17 mars 2008 à 18 h 20

    enfin, il faut voir les scénari au complet pour juger, mais je suis septique sur certains points, il faut être prudent pour conserver une crédibilité à la démocratie municipale et ménager les guerres de clocher.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  4. Francois

    17 mars 2008 à 18 h 54

    Dès la fusion municipale, il aurait été préférable que le découpage des arrondissements se fasse selon le territoire d’appartenance et non pas selon l’ancien découpage des municipalités. Car dans la situation actuelle, ils le reprennent grosso modo. Par exemple, j’ai toujours trouvé loufoque que l’arrondissement Laurentien englobe dans leur entièreté Val Bélair et Cap Rouge ; le premier étant géographiquement beaucoup plus lié à la Haute Saint-Charles, le deuxième avec Sainte-Foy et son plateau. À l’intérieur même des anciennes municipalités, il y avait des parties beaucoup plus proches de d’autres entités de la ville. Je comprends qu’à ce moment, on a voulu ménager les susceptibilités des gens qui avaient été échaudés par la fusion forcée. Il est enfin temps de mettre un peu de cohérence sur ce territoire. Ceci dit, déterminer qu’un conseiller municipal doive desservir X. habitants sur la base qu’ailleurs le ratio habitants conseiller est plus élevé, il faudra que je prenne connaissance de rapport avant de me faire une idée.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  5. Erick

    18 mars 2008 à 07 h 48

    @Max

    « Ce que je sais par contre c’est que Limoilou et La Cité sont les deux seuls arrondissements à avoir vôté contre Labeaume. »

    Vu d’un autre coté, à ce que j’ai comjpris, l’arrondissement Laurentien va disparaitre alors qu’il est peuplé de gens qui ont probablement voté très fort pour Labaume. Donc je ne crois pas à une « mauvaise volonté » de Labaume là-dedans.

    Surtout qu’on parle ici de la recommandation d’un comité, dont « j’espère » que les membres étaient impartiaux dans leur travail.

    @xavier
     » Il faudrait envisager de répartir les conseillers au pro rata de la population, pas seulement par entité territoriale.  »

    Il me semble que c’est la logique même! C’est la meilleur façon d’être équitable envers tout le monde.

    La seule chose qui m’agace c’est au niveau des gros commerces, industries et institutions, mais encore, comme il y a de ces gros commerces dans pratiquement tous les quartiers et il s’agit juste de bien répartir les zones industrielles entre les quartiers. De toute façon c’est pas parce qu’un conseiller a par exemple le Port de Québec sur « son territoire » qu’il va le compter comme un « simple citoyen ».

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  6. Charles

    18 mars 2008 à 08 h 14

    Limoilou a son entité propre depuis longtemps. L’arrondissemment La Cité va du Vieux-Québec aux anciennes limites de Sainte-Foy. La fusion des deux arrondissements ferait un seule entité entre grosso-modo le cégep Garneau et Saint-Pascal-Maizerets, il me semble que c’est un peu «décousu».

    Pour ce qui est de l’arrondissement Laurentien, je pense qu’il n’a plus vraiment sa place, surtout depuis le départ des défusionnistes. La solution proposée me paraît logique.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  7. Marc Gauthier

    18 mars 2008 à 08 h 22

    Selon moi, ce découpage manque d’audace. Il reste trop tranché sur les limites des anciennes municipalités, comme le mentionne François.
    Il me semble qu’un découpage selon les problématiques urbaines serait plus intéressant. Je vois un centre et trois couronnes urbaines dans la ville de Québec. Une telle approche me paraît plus logique. En ce sens, on aurait:
    * Le Vieux-Québec
    * Les quartiers urbains centraux (Saint-Sauveur, Montcalm, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Roch, Limoilou)
    * Les banlieues rapprochées (Sainte-Foy, Charlesbourg, Beauport)
    * Les limites de la ville (Haute Saint-Charles, par exemple).
    Un tel découpage permettrait de proposer des solutions similaires pour les problèmes similaires que ces quartiers doivent affronter.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  8. Charles

    18 mars 2008 à 09 h 24

    @ Marc

    Il me semble que ta proposition créerait de la bisbille à l’hôtel de ville. N’oublie pas que la population du Vieux-Québec ne dépasse pas 3000 personnes. Je vois déjà l’opposition permanente entre les quartiers centraux et les anciennes banlieues rapprochées, ce serait pire qu’avant.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  9. Marc Gauthier

    18 mars 2008 à 09 h 52

    @Charles
    Bof, ça ne ferait que mettre en évidence une réalité: à Québec, c’est l’agenda politique des banlieues qui domine. Il existe déjà une tension entre les quartiers centraux et les banlieues.
    On ne peut traiter le Vieux-Québec comme un arrondissement ordinaire. C’est un site exceptionnel et unique. Pour Québec, c’est l’équivalent de l’Acropole d’Athènes, du Colisée de Rome ou de la Tour Eiffel. C’est son image, son intérêt historique et la raison pour laquelle la cité est inscrite à l’UNESCO.
    Ce quartier devrait avoir une règlementation particulière qui tient compte de sa situation particulière. Le regrouper avec un autre quartier central consiste à le traiter comme un centre d’achat… ou un centre de divertissement à la Disneyland. J’en veux pour exemple la volonté du maire de retirer la côte d’Abraham de l’arrondissement historique. C’est biffer l’histoire au profit du développement.
    Ça me fait toujours penser à Dufferin qui a dû se battre contre les commerçants de la ville au 19e pour préserver les remparts. Ces derniers voulaient les démolir car ils entravaient le commerce. Cette vision à courte échéance n’est pas structurante pour la ville.
    Attribuer à la Cité un statut unique dans la ville, c’est lui donner l’importance que le quartier possède pour Québec. Ça ne veut pas dire que les résidents du Vieux sont plus importants que ceux des banlieues; ça signifie, à mon sens, que l’ensemble de la collectivité reconnaît qu’il s’agit d’un endroit significatif dans la ville qui demande, toujours, une approche singulière lorsqu’on traite de ses problèmes.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  10. Jeff M

    18 mars 2008 à 10 h 16

    Je ne vois pas ce que ça change de faire parti d’un arrondissement ou d’un autre. Les processus de consultation ne changent pas. On conserve le même organigramme. L’offre des services d’arrondissements reste sensiblement les mêmes. Si les gens de l’arrondissement Laurentien on pu vivre dans le même arrondissement de Saint-Augustin à Val-Bélaire pendant un certain temps, il me semble possible de fourrer à peu près n’importe quoi ensemble.

    La seule chose que je questionne est la disponibilité des élus et des fonctionnaires pour répondre aux interventions des citoyens dans les conseils d’arrondissement tels que conçue actuellement, puisque l’on en réduit le ratio par habitant.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  11. Max

    18 mars 2008 à 12 h 59

    Dans le fond… pourquoi des arrondissements?

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  12. Manu

    18 mars 2008 à 13 h 28

    @Max : ça mérite réflexion…

    Puisque les quartiers sont l’entité qui doit répondre aux besoins locaux des citoyens, pourquoi alors les regrouper en arrondissements plutôt que de simplement rattacher les quartiers directement à la ville? Je sais bien qu’il y a des « compétences d’arrondissement », mais ne pourrait-on pas transférer cela aux quartiers directement? Je crois qu’on est d’accord pour dire que les gens s’identifient à leur quartier bien plus qu’à leur arrondissement. De toute façon, un quartier donné peut très bien avoir plus de choses en commun avec un quartier voisin d’un autre arrondissement qu’avec un autre quartier du même arrondissement.

    Et tant qu’à y être, pourquoi ne pas tracer les limites des quartiers en fonction de « milieux de vie », plutôt que selon d’anciennes limites municipales? Petit exemple : pourquoi est-ce que les quelques rues qui étaient auparavant dans Beauport mais qui sont en fait rattachées à Charlebourg et séparées de Beauport par le terrain des religieuses (les avenues St-Samuel, Gaspard, etc.) ne seraient-elles plutôt dans le quartier « Des Jésuites » à Charlesbourg, puisque c’est probablement là que les gens y trouvent leurs commerces, leurs loisirs, etc.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  13. Manu

    18 mars 2008 à 13 h 32

    Ah, et j’oubliais : les « discrits électoraux » ne sont pas liés directement aux quartiers dont je viens parler. Il s’agit d’un tout autre découpage « parallèle ». Devrait-il alors y avoir un lien direct entre les deux? Ou est-ce impossible de concilier « représentation démographique équitable » et « particularités locales »?

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  14. Erick

    18 mars 2008 à 14 h 31

    D’après ce que j’ai lu c’est qu’on chercher à uniformiser le nombre de citoyens par conseiller de façon à être équitable au niveau des rapports de force à l’Hotel de Ville. Le découpage exact des arrondissements peut bien se faire de n’importe quelle façon, s’agit d’y avoir plus ou moins de conseillers par arrondissement de façon à respecter cette uniformité.

    @Max
    « Dans le fond… pourquoi des arrondissements? »

    Maudite bonne question! Hi Hi

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  15. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    18 mars 2008 à 15 h 36

    J’ai écouté la séance du conseil municipal de la Ville hier. Et je ne suis pas certain que le maire actuel ne préfèrerait pas un seul arrondissement…en fait..aucun conseiller!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  16. Jeff M

    18 mars 2008 à 15 h 42

    Pourquoi des arrondissements??? Oui, bonne question.

    Mon impression est que lorsque Lucien Bouchard avait décidé les fusions, les arrondissements et les « services de proximité » était une façon de dire aux gens qu’ils ne perderaient pas leur ville telle qui la connaissait avant. Dans le cas de Québec, le seul avantage que je vois aujourd’hui dans les arrondissements est de répartirs les bureaux de services municipaux un peu partout sur le territoire… Et ça désengorge peut être un peu les scéances du conseil municipal à l’Hotel de ville… mais pour ça les arrondissement ne me semblent pas d’une nécessité absolue.

    Je ne suis pas sûr que les arrondissements existeront toujours à Québec. Comme le mentionne Manu, boucoup de gens ne s’y identifie pas. Ils n’ont pas autant de pouvoir si on les compare à ceux de Montréal par exemple…. et je ne trouve pas que Montréal soit l’exemple à suivre de toute façon.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  17. Sébastien

    20 mars 2008 à 20 h 42

    Les arrondissements ont beaucoup de pouvoir, et oui, ça désengorge grandement le conseil municipal, de là leur utilité.

    Les conseils d’arrondissement prennent des décisions en matière de zonage, de dérogations mineures, de PIIA, de loisirs…. Bref des décisions de nature locale et non des décisions qui touchent la ville au complet… Vous vous imaginez si ces décisions devaient être prise à l’hôtel de ville? Les séances finiraient à quelle heure, considérant qu’un seul conseil d’arrondissement dure en moyenne entre 1h30 et 2h?

    La structure actuelle est un excellent compromis. À savoir si le nombre d’arrondissement doit être revu à la baisse, pourquoi pas dans le cas de Limoilou qui serait inclus dans La Cité… Pour le Laurentien, sa disparition va de soit, considérant que le nord a beaucoup plus de lien avec la Haute-Saint-Charles et le sud avec Ste-Foy – Sillery… reste à prévoir une place pour l’Ancienne-Lorette pour le jour où ils décideront de réintégrer la ville de Québec!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  18. Fernand Trudel

    23 mars 2008 à 14 h 19

    Cette réforme est un face-lift rien de plus. Je rejpoins François dans ses commentaires.

    J’ai déjà émis une sugestion pour une refonte en profodeur de l’organigramme de la ville mais le rapport ne va pas aussi loin.

    Je vois plus de pouvoir des arrondissements sur les dossiers de proximités que ceux énumérés par Sébastien : Les conseils d’arrondissement prennent des décisions en matière de zonage, de dérogations mineures, de PIIA, de loisirs….

    Pourquoi n’aurait-on pas des services de pompiers et de polices basés par arrondissement sauf pour les services spécialisés (enquêteurs, identité judicière, maitre-chien, etc…).

    Savez-vous qu’à l’arrondissement Beauport, les policiers se rapportent à leur sergent à Place Orsainville dans l’arrondissement Charlesbourg? Pendant les changements de chiffres, l’arrondissement n’a aucun véhicule en patrouille. C’est pas normal.

    Savez-vous que l’arrondissement de la Haute St-Charles a vu fermer sa seule caserne incendie de Loretteville en décembre 2005 et que l’arrondissement est desservi par les arrondissements voisins en attendant la construction d’une nouvelle caserne?

    Saviez-vous que certains citoyens sont à plus de 8 kilomètres de la plus proche caserne et qu’ils doivent payer des surprimes d’assurance-incendie de 200$ à 300$ par année?

    Pourquoi quand on incrit ces services comme étant de proximité et du ressort de l’arrondissement, c,est kle conseil de ville qui décide.

    Le déneigement et les nids-de-poule, les travaux publics, les ordures et le recyclage,: ce sont tous des services de proximité. Pourtant la pluspart des décisions se prennent au conseil de ville…

    Il va y avoir plus de conseil de quartier que d’élus ce qui a fait dire à Pierre Maheux que de 3 conseils, il devra assister à 5 conseils de quartier pour se maintenir au courant de ce qui se passe dans tous les coins de son nouveau district électoral. Encore là, le rôle de ces conseils de quartier est percu différemment de l’élu qui vient écouter et des citoyens qui pensent que c’est une instance décisionnelle ett qui interviennent auprès des cadres municipaux . Ce que l »élu n’a même pas le dropit de faire…

    Oui l’organigramme total est à repenser et je salue l’opportunité de recouper les arrondissements qui ne sont pas de même gabarit. J’avais évalué qu’il devrait y avoir 6 arrondiossements. La grosseur idéale est comme les arrondissements de Charlesbourg et Beauport. Quand au barème de 16,000 électeurs par district, c’est complètement aléatoire et ca occasionne que des arrondissements se retrouveront avec des monbres pairs d »élus contrevenant aux assemblées délibérantes en cas d’égalité des voix, il faudra monter au conseil de ville le litige pour trancher.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler