Source: Radio-Canada (Québec), 14 avril 2008.
L’usine de fabrication de chaussures et sandales CROCS de Québec cessera définitivement ses activités d’ici 4 à 16 semaines. Quelque 500 travailleurs perdront leur emploi à la suite de cette fermeture.
Une centaine d’emplois seront préservés, en vente et en marketing, ce qui inclut les employés du magasin de la rue Saint-Jean à Québec, selon ce qu’a indiqué la direction de CROCS, dont le siège social est situé à Denver, au Colorado. (…)
La suite. À consulter, ce billet: Bar Chez son père: Fermeture imminente!
14 avril 2008 à 21 h 10
Cette entreprise était un fleuron de l’entrepreneuriat québécois. Crocs innovait dans l’embauche du personnel. Il passe aux mains des américains et voilà que l’usine ferme ses portes. Ils fabriqueront leurs Crocs en Chine.
Comme dirait l’autre : tout un Crocs en jambe. Devrons-nous leur montrer nos Crocs ?
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14 avril 2008 à 21 h 30
pourquoi ? C’est une entreprise totalement américaine alors ils gèrent de manière à rentabiliser encore plus leur actif… Non le problème ce fut que les fondateur DeBilly et compagnie ont tout vendu à une compagnie américaine, ils ont surement fait une passe incroyable et ont juste pensés à eux… possiblement aucune clause pour protéger les emplois d’ici… Quand même dommage ca aurait été un beau succès de Québec, pourquoi ne pas avoir vendu à Québec …
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14 avril 2008 à 21 h 55
Désolation, en plus cette entreprise employait de nombreux immigrants. Maintenant, ceux-ci vont avoir probablement de la difficulté à se retrouver un emploi et vont déménager…vers Montréal.
Non mais je dis boycotte Crocs!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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14 avril 2008 à 22 h 05
Quand je dis « leur montrer nos crocs » je voulais parler du sens figuré, c’est-à-dire leurs montrer nos dents comme un chien prêt à mordre. Comme le dit si bien Guillaume, boycottons cette marque et même leurs copies. Désolant pour les nombreux emplois perdus.
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14 avril 2008 à 22 h 41
« The Company also announced it has made the strategic decision to close its Canadian manufacturing operations in order to consolidate its production at its lower cost Company-owned and third-party facilities.
The Company’s revised revenue expectations of $195 million to $200 million represents an increase of approximately 37% to 41% over the prior year, with domestic sales expected to increase 13%, European sales expected to increase approximately 90%, and Asia sales are expected to be up approximately 75%. The Company’s expected loss per diluted share in the range of ($0.05) to $0.00, includes a portion of the one-time, pre-tax charge associated with the shutdown of the Company’s Canadian manufacturing operations equaling approximately $16 million, or $0.13 per diluted share. Excluding this charge, the Company expects first quarter 2008 diluted earnings per share in the range of $0.08 to $0.13. Based on its lower revenue expectations for the first quarter, the Company now expects inventories as of March 31, 2008 to increase approximately 5% to 10% as compared to December 31, 2007. »
Les opérations du magasin sur la rue St-Jean vont toutefois continuer selon ce communiqué.
Je connais personnellement plusieurs immigré(e)s qui travaillent chez CROCS. IL y en avait beaucoup. Et pour le « réseau » des immigré(e)s, cet emploi à Québec chez CROCS représentait leur « passeport » pour la vie canadienne.
Quand je vois tous les efforts qui sont faits pour la « nouvelle Ville de Québec », cette décision est fort malheureuse. Et aura des suites…
L’urbanisme, c’est aussi « vivre dans une ville ». Où les usines ne ferment pas.
Que ferons tous ces gens ?
Cela dépasse en importance la reconstitution d’un immeuble qui viens d’être l’objet d’un incendie.
A mon avis.
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15 avril 2008 à 07 h 05
Désolé, il ne faudrait pas dramatiser, avec le taux de chômage à Québec, les travailleurs seront capables de se trouver un autre travail.
De plus, je ne crois pas que c’est le cœur de notre économie locale de fabriquer des chaussures. Il faut nous démarquer dans d’autres domaines où nous sommes plus performant.
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15 avril 2008 à 08 h 15
@G. Saulnier
Parfaitement d’accord
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15 avril 2008 à 08 h 16
Ce n’est pas tout le monde qui ont de bon diplome ou qui ont la capacité d’en avoir un.
Je le dis encore c’est très désolant. On a inventé ca ici et voila on perd tout
boycotte crocs!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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15 avril 2008 à 10 h 08
Les immigrants ayant des diplômes non-reconnus se feront pas engagés comme fonctionnaires au Ministère de l’Éducation, M. Saulnier.
IL devrait y avoir des papiers dans la vitrine de Crocs rue Saint-Jean pour que les consommateurs soient au courrant de la situation.
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15 avril 2008 à 10 h 08
C’est tellement une plaie sur la rue Saint-Jean…. Crocs. Un magazin de sandales cheap et quétaiens qui font fermer une boîte à chanson.
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15 avril 2008 à 11 h 53
J’avoue que c’est de la scrap c’est sandales sorties tout droit des années 80 et qui n’est qu’une folie passagère.
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15 avril 2008 à 15 h 37
Québec dénonce.Labaume constate
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15 avril 2008 à 17 h 11
Je suis parfaitement d’accord avec M. Labeaume. C’est vraiment rafraîchissant d’avoir un maire au franc parlé. Je suis convaincu que les travailleurs de cette usine ont la capacité de se démarquer dans des domaines technologiques.
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15 avril 2008 à 18 h 40
@ G. Saulnier
Dans des domaines technologiques ? Eh ben!
Je leur dirai.
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15 avril 2008 à 19 h 15
C’est peut-être moi qui est trop optimiste, mais je crois vraiment qu’on peut s’améliorer collectivement et ça passe par la formation de chacun. Ça ne prend pas nécessairement un BAC pour travailler dans ces domaines. L’immobilisme vous rend négatif ou bien ……….. vous me direz que vous êtes réaliste, mais je ne crois pas qu’on s’améliore en pensant de la sorte.
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15 avril 2008 à 19 h 40
@ G. Saulnier
On va s’aider afin que les choses soient claires. Vous entretenez et répétez le discours de M. Labaume (le franc parler, les choses vraies, les bottines qui suivent les babines, et j’en passe). Je n’ai rien contre. Rien.
Ce dernier est maire élu de Québec. Il a donc parfaitement le droit de tenir ce discours.
Je ne faisais que souligner que quelques centaines d’immigrants, ayant choisi d’habiter la Ville de Québec, se retrouvaient sans emploi, avec toutes les contraintes que cela implique.
Évidemment, et je le souligne, mon point de vue n’a que peu d’importance. Si ceux et celles qui doivent vivre cette fermeture veulent s’exprimer ici, c’est possible. Du moins je le pense.
Mais quand vous commencez à apprendre la langue française, et que vous travaillez dans un emploi qui vous donne $12/heure, ce qui est pour plusieurs un pactole, la fermeture de cette entreprise est une catastrophe.
En passant, je réalise bien que tous ces propos ne sont pas nécessairement relatifs à l’urbanisme, à moins que je me trompe, ce qui me sera sûrement souligné. Si besoin est.
Mais il se trouve que durant des voyages récents, je soulignais la présence de CROCS à Québec. Même en janvier dernier au Brésil.
Ironie du sort….CROCS y va justement. Salaire mensuel là-bas ? $300
Et les gougounes CROCS vont se vendre au même prix rue St-Jean.
L’immobilisme ? Si vous rêvez R&D, Labame Way, il y a très loin « de la coupe aux lèvres ».
Merci d’avoir écrit sur QU.
On se reparle :)
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15 avril 2008 à 20 h 26
j’appuis fortement vos propos M.Gobeil. Oui il faut mettre l’accent sur les nouvelles technologies. Mais il doit avoir équilibre. On peut pas tous travailler là-dedans. Ces une industrie qui ferme, mais qui a certainement de gros impacts sur d’autres entrprises: Transports, sous-traitance pour autres éléments, services diverses…etc. Il faut forcer le développement des nouvelles technologies, mais il ne faut pas laisser de côté le reste de notre économie.
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16 avril 2008 à 07 h 25
De l’espoir
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