Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Marchandage autour d’un legs d’Ottawa

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 avril 2008 5 commentaires

L’entente négociée par Andrée Boucher liait la réalisation d’aménagements récréonautiques à la Baie de Beauport (ci-dessus), financée au coût de 19 millions $ par Ottawa pour les Fêtes de 2008, et la construction de deux quais de marchandise dans la baie, un projet dans les cartons du Port. Le Soleil, Patrice Laroche.

Source: Simon Boivin, Le Soleil, 7 avril 2008.

Une tentative du Port de Québec d’utiliser le legs fédéral du 400e à la Baie de Beauport afin de troquer un appui légal de la Ville à son projet de quais de 250 millions $ vient d’échouer.

Une entente négociée par l’ex-mairesse Andrée Boucher a été mise aux poubelles par l’administration Labeaume il y a quelques jours. Cette entente liait deux projets distincts : la réalisation d’aménagements récréonautiques sur le site de la Baie de Beauport, financée au coût de 19 millions $ par Ottawa pour les Fêtes de 2008, et la construction de deux quais de marchandise dans la baie, un projet dans les cartons du Port. (…)

La suite. À consulter, ce billet: Port de Québec: Besoin d’installations supplémentaires

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Commercial, Québec La cité.


5 commentaires

  1. Fernand Trudel

    14 avril 2008 à 21 h 03

    Bravo.

    Il est temps qu’un v<rai legs se fasse. C’est à dire comme les plaines d’abraham qui a été cédé par décret gouvernemental à une commission spécifique à ce leg.

    Tant que l’on ne sortira pas ces tropis fenêtres sur le fleuve des griffes de Ross Gaudreault, il va s’en servier comme marchepied pour s’arroger des poouvoirs qu’il n’a pas.

    Pour la vile il gfaut que ces trois espaces soient zonés récréatifs et publics. Actuellement ils sont zonés mixte. C’est tentant d’empiéter sur la partie récréative sous prétexte de manque d’espace…

    Je ne comprend pas que les silos de la Bunge ne peuvent pas servir à entreprser d’autres substances en vrac. Pourquoi pas de l’alumine, ca libérerait des espaces d’arrière quai sur la batture de Beauport et permettrait une espansion sans avoiir à construire d’a<utres quais qui vont avancer dans le fleuve comnme un e presqu’ile coupant la vue autant des 300 condos au fond de la baie de Beauport et que les touristes pourraient observer de la terrasse Dufferin. Ca brise un parorama des grues dans le paysage touristique.

    Le peuple passe avant la mégalomanie et la soif de pouvoir d’un dseul homme. »La reine ne négocie pas avec ses sujets» dixit Ross Gaudreault…

    En février 2003, le Port de Québec annoncait qu’il cède 2 millions de pieds carrés à Beauport. En novembre 2005, on annoncait qu’on se départit de 4 millions de pieds carrés à la baie de Beauport. La superficie cédée a doublé en moins de deux ans: il s’agit pourtant du même endroit et du même terrain. Où sont les transactions réflétant la générosité du port pour le 400ème ???

    M. Claude Larose à la séance du 19 décembre répondait que le port signerait un bail pour les trois terrains soit la Baie de Beauport, l’Anse Brown et la Pointe-à-Carcy. D’ailleurs la Ville a loué un terrain en août 2005 à l’Anse Brown, a raison de $ 36,338.22 annuellement pour une superficie de 139,000 pieds carrés. Alors pour les dons du 400ème on repassera…

    Dans son rapport annuel de 22 millions de tonnes manutentionées en 2005, le port inclus les 13 millions de tonnes tranbordées aux installations d’Ultramar sur laquelle il n’a aucune influence. Du même souffle, M. Gaudreau demande une expansion de 2 quais à la Baie de Beauport ce qui met en péril le projet de la plage. De plus, il annonce que les croisières destinations vont prendre de l’expansion. En language clair, il faudra agrandir l’édifice douanier vers la Pointe-à-Carcy.

    En janvier 2006, le ministre Stéphane Dion disait: « Ce que je peux vous dire, c’est qu’on a toujours suivi le point de vue de la direction du port de Québec dans les dernières années. » Ce qui nous sera livré est tout autrement de ce que Jean Lapierre avait promis aux citoyens pour le 400ème

    Fernand Trudel

    En avril 2006, je lançait ce billet dans l’opinion du lecteur

    BAIE DE BEAUPORT : LE DÉPLACEMENT DE LA ZONE RÉCRÉATIVE DANS L’ARRIÈRE COUR

    Malgré ce qu’en pense certains politiciens défaits satisfaits du réaménagement des installations récré-atives de la Baie de Beauport, il n’en demeure pas moins que c’est un déplacement dans le fond de la baie afin de dégager la pointe pour des activités portuaires. Certains manquent carrément de vision, clame Fernand Trudel.

    Même si a première vue , les organismes utilisateurs peuvent s’enorgueillir d’avoir une bâtisse perma-nente louée au port, il n’en demeure pas moins que leur activités seront maintenant confinées dans le fond de la baie de Beauport. L’angle en 45 de la façade de l’édifice permettra d’apercevoir le bout de l’île tout au plus. La plus grosse somme qui sera dépensée pour 2008 sera l’ensablement du fleuve au niveau de la pointe afin de permettre la construction de deux quais au coût de 145 millions annoncée en janvier dernier par le port de Québec. On a pris bien soin de ne pas présenter tout de suite le projet pour ne pas soulever l’ire de la population mais il faudra faire des études d’impact avant de remplir le fleuve et confiner encore plus dans les terres la zone récréative ouverte au public.

    Selon Fernand Trudel, on est très loin des promesses du gouvernement fédéral de nous faire le legs de trois fenêtres sur le fleuve et il constate qu’à mesure que les projets sont dévoilés les fenêtres rapetis-sent au point d’être moindre que la situation actuelle.

    Fernand Trudel

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  2. Fernand Trudel

    14 avril 2008 à 21 h 09

    Lors du passage de Monsieur Lapierre, j’avais parlé de cadeau de grec soupçonnant les intentions de Ross Gaudreault et m’inquiétant de la survie des installations des trois fenêtres promises et de l’injection de fonds fédéraux. En laissant à l’autorité du Port de Québec ces trois fenêtres (anse Brown, Pointe-à-Carcy et Baie de Beauport), il laisse se détruire à moyen terme des installations payées avec les faramineux surplus fédéraux selon les humeurs du Port de Québec et de ses visées expansionnistes. Il y a deux gestes à poser pour éviter le pire y compris un affrontement aux audiences publiques de 2006.

    Premièrement, créer une agence fédérale ou municipale qui va administrer les trois fenêtres sur le fleuve promises par M. Lapierre hors de l’autorité portuaire pour que ces installations soient à jamais gardées ouvertes au public comme celles administrant les plaines d’abraham (cadeau du 300ème).

    Deuxièmement, les autorités municipales ont un pouvoir de zonage sur les installations portuaires. Alors, il faut que la Ville décrète ces trois fenêtres comme zone récréative et publique exclusive. Si vous voulez vous en convaincre et délimiter ces zones de visu , je vous invite à aller sur la Baie de Beauport où Ross Gaudreault a clôturé ses installations portuaires et force le public a contourner celles-ci pour avoir accès à la zone récréative. Alors messieurs les élus municipaux passez des discours aux actes en faisant de ces trois fenêtres des zones récréatives et publiques (usine d’épuration du secteur est).

    C’est à ce prix que l’on va s’assurer de la pérénité des installations du 400ème.

    Fernand Trudel

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  3. Fernand Trudel

    14 avril 2008 à 21 h 15

    Tiens j’ai relevé une lettre adressée aux élus du parti conservateur le 17 mai 2006 par un de mes amis géographe dont je vais taire le nom.

    Pour : Élu(e)s du Parti Conservateur – Région de Québec – Pour information

    Hier le 16 mai, dans Le Journal de Québec, le directeur-général du port Ross Gaudreault affirmait que « le Port de Québec est indépendant et personne ne lui dit quoi faire » (« Dossier de l’Agora : Ross Gaudreault las d’être la cible de CHOI »). Il faut relever que cette affirmation ne correspond pas à la réalité car l’Administration portuaire est en réalité un organisme public.

    Statut légal de l’Administration portuaire de Québec (APQ).

    Les responsables portuaires allèguent parfois que l’Administration portuaire, soumise à la Loi maritime du Canada, ne serait pas une « vraie » société d’État fédérale. Elle jouirait en effet d’un statut « quasi indépendant », lequel expliquerait l’impuissance des élu(e)s à exercer une autorité quelconque sur les rivages de l’agglomération. L’aménagement des rives de Québec échapperait ainsi aux règles démocratiques pratiquées ailleurs dans la Cité. Il convient donc d’examiner le statut légal de l’Administration portuaire de Québec.

    Les ports canadiens sont des organismes fédéraux

    Dans un des récents Rapports de la Vérificatrice générale du Canada, Mme Sheila Fraser, on souligne que les sociétés portuaires canadiennes constituent des « sociétés à gouvernance partagée », c’est-à-dire des entités sans capital-actions pour lesquelles le gouvernement du Canada est habilité à nommer ou à désigner un ou plusieurs des membres du conseil d’administration, soit directement soit par l’entremise d’une Société d’État. S’inscrivant en faux contre des représentants du Bureau du Conseil privé, lesquels ne considèrent pas que les organisations portuaires font partie du gouvernement du Canada, la Vérificatrice générale ajoute:

    « À notre avis, compte tenu de la loi habilitante et du fait que le gouvernement lui-même considère ces sociétés comme faisant partie du gouvernement dans les Comptes publics du Canada et dans d’autres documents pertinents, les administrations portuaires sont des organismes du gouvernement… »

    Parmi les autres documents pertinents évoqués par la Vérificatrice générale se trouve le Répertoire des exployés fédéraux (http://direct.srv.gc.ca/cgi-bin/direct500/BF). En cliquant sur les adresses courriel ci-dessous, on se trouvera fixé sur le statut administratif des responsables de l’Administration portuaire. On voit donc que l’Administration portuaire de Québec n’est pas une entreprise privée mais une société publique fédérale responsable d’un domaine public riverain, dont les décisions doivent s’aligner sur l’intérêt général de la population de la région ainsi que du pays.

    N’hésitez pas à me rejoindre pour toutes informations additionnelles.

    Veuillez agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

    Géographe

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  4. regis

    14 avril 2008 à 23 h 20

    ce que j aurais aime voir dans la vieille capitale pour son jubile comme leg du federale cela aurait ressemble a ce qui domine londres depuis quelques années et cela ca s appelle la london eyes une grande roue de 100 metres de haut pour admirer la ville d un autre point vue . J e l aurais installée sur les plaines au rond sportif devant le musée .Mais que voulez vous comme dirait un ancien premier ministre les gens de québec aurait dit il ne faut pas achuré les foutu plaines un immense terrain qui est celon moi disporportionnelle par raport a la grandeur de la ville. Mais je l aurait pu aussi installée devant le parlement pour un meilleur point vu .Mais le cout du projet s eleverait a plus de 125 000 000 de huards les gens de québec ne sont pas megalomane c aurait été surement refuse quand dans le monde entier on parle des projets a des milliard de dollars .,

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  5. Max

    15 avril 2008 à 10 h 02

    50$ CAN un tour dans le London Eye en passant….

    « En tant que propriétaire du site de la Baie de Beauport, le port avait ses exigences »

    Messemble que c’est pas normale que la richesse collective appartienne à tes intérêts privés.

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